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Les messages de Sellal aux Algériens (Vidéo)

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  • Les messages de Sellal aux Algériens (Vidéo)

    Abdelmalek Sellal est revenu longuement, ce mercredi 28 décembre, sur la situation économique du pays et le nouveau modèle adopté par le gouvernement pour faire face à la crise. Dans un entretien diffusé à 20h45 par la télévision nationale, le Premier ministre a tenté, durant plus d’une heure, de convaincre les Algériens que son gouvernement maîtrise la situation, qu’il a une vision claire de l’évolution des choses et que l’austérité n’est pas à l’ordre du jour.

    Dès l’entame de l’entretien, Sellal rappelle le contexte de chute du prix du pétrole qui a imposé un changement de modèle économique comme pour dire que son gouvernement ou ceux qui l’ont précédé ne portent aucune responsabilité dans la dégradation soudaine de la situation. « En juillet 2014, nous avons connu un très important choc financier. Vous avez vu ce qui s’est passé dans d’autres pays. La gestion est très difficile, demande du sang froid et la préservation de la stabilité », poursuit-il.

    Abdelmalek Sellal va même jusqu’à dire que « les gens se sont habitués à la rente » sans préciser que cette culture a longtemps été encouragée par l’État à travers des dispositions sociales parfois complètement irrationnelles. « Le pétrole nous aide dans le développement mais il ne peut absolument pas être la source du développement », explique-t-il au risque de donner l’impression de découvrir une vérité longtemps ressassée par les experts.

    « Pour que les Algériennes et Algériens soient tranquilles »

    Mais au cours de son intervention, Abdelmalek Sellal s’est voulu rassurant. Principal message : tout est sous contrôle. « Tous les indicateurs macroéconomiques montrent qu’on maîtrise les choses pour que les Algériennes et les Algériens soient tranquilles. Dans beaucoup de domaines, il y a une amélioration », affirme M. Sellal qui cite notamment le secteur de l’énergie où une augmentation dans la production a été enregistrée cette année pour la première fois depuis 2005.


    « La dette extérieure ne dépasse pas les trois milliards de dollars. Ce n’est rien pour un pays comme l’Algérie. L’année prochaine, on peut se diriger vers un endettement, mais léger, pour financer les projets », affirme-t-il. Le Premier ministre évoque également l’augmentation du nombre de crédits accordés pour les investissements et les dispositions prises pour régler les problèmes liés au foncier industriel et à la bureaucratie en concédant l’existence de certains problèmes.

    « J’entends dire qu’il y a une appréhension. On ne va pas renoncer à notre modèle de gestion du pays sur le plan social et économique. Nous sommes une République démocratique et sociale et l’État est toujours aux côtés des plus faibles. InchAllah, il n’y aura pas de problème », lance-t-il avant d’assurer que les transferts sociaux ne seront pas affectés en 2017. « Bien au contraire. Leur budget représentera 23,7% du PIB en 2017 contre 23,1% en 2016 », a-t-il promis.

    Des entreprises appelées à diminuer les salaires

    « On ne reviendra pas sur le soutien (des produits essentiels, NDLR) », insiste-t-il. Questionné sur les augmentations de taxes contenues dans la Loi de finances 2017, Abdelmalek Sellal minimise leur impact en estimant qu’elles ne touchent pas les produits essentiels. « Ce qui a connu un changement peut-être, ce sont les produits importés. Les bananes par exemple ont subi cette augmentation qui est inacceptable car elle est l’œuvre des spéculateurs », explique-t-il. « Les Algériens devraient s’habituer aussi à consommer des produits de saison », selon lui.

    « Je suis parti au marché et j’ai vu que les prix n’ont pas changé », lâche-t-il. Le Premier ministre admet toutefois que l’État ne peut valider des augmentations de salaires. « Nous avons proposé à des entreprises de diminuer les salaires et celles-ci ont accepté », révèle Abdelmalek Sellal qui annonce également la tenue d’une prochaine réunion de la tripartite en mars 2017 afin d’évaluer la situation économique du pays. « Tout se fait dans la concertation », dit-il.

    « Pour la première fois, la vision est claire sur le plan financier jusqu’en 2019 (…) Nous avons la baraka des chouhada et notre vision est pragmatique », insiste le Premier ministre qui critique ceux qui sèment le doute et le qualifie « d’inacceptable ». « L’année prochaine exige de la patience et de l’énergie. Il ne faut pas être plus optimiste qu’il ne le faut. Nous avons pris toutes les mesures. Votre gouvernement est à votre service », conclut-il.


    Par Hadjer Guenanfa
    TSA
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