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Rebellion

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  • Rebellion


    Homme de peu de chose, être passionné
    Héritier des renégats, et des hérétiques
    Honni par la bonne société, condamné
    Hors-la-loi, caché par les muses poétiques.

    Enflammé contre les méfaits du Capital
    Essuyant les foudres de tous ses disciples
    En prônant une révolution radicale
    Exilé au loin, je continue mon périple.

    Résistant, je n’ai plus que mes vers pour crier,
    Résigné, parfois en moi le doute s’immisce
    Ramenant ce désarrois qui vient me défier
    Ravageant mon courage tel un maléfice.

    Ecrivant mes rimes à l’encre de mon sang
    En pensant à ce qu’il se passe dans le monde
    Ecoeuré par l’ironie de tous les puissants
    Excusez moi, je trouve ce système immonde.

    Tueurs d’enfants, massacreur des mers, patronat,
    Tout en vous ne m’inspire à jamais que haine
    Tumeur des temps modernes, le salariat
    Tyrannise les gens de l’Afrique à la Lorraine.

    Indocile j’écris mes mots de révolté
    Idéaliste pour certaines personnes,
    Injustice que je hais ta bestialité
    Implorant que pour toi, un jour, le glas sonne !

    Que de gens sacrifiés sur l’autel du profit
    Quotidiennement de nouveaux sans emplois
    Quémandent de quoi avoir un toit pour la nuit
    Qui trouvent cela juste ? En tout cas pas moi !

    Usines délocalisées vers ces pays
    Utilisant les hommes comme des esclaves
    Ultras modernes toutes petites fourmis
    Usant leur existences pour des rois arabes.

    Egorgez moi pour avoir écrit ma rébellion
    Etouffez ma voix, pour faire taire ma lutte
    Ecrasez, de colère, tous mes noirs crayons
    Emprisonnez moi, j’irais toujours vers mon but ... :violent:

  • #2


    New York, un jour comme un autre
    Un parfum d’insouciance enveloppait la ville.
    Peu de gens à cette heure regardaient vers le ciel.
    La grosse pomme s’éveillait pour une journée fertile.
    Mille senteurs émanaient des échoppes aux tons miels.

    Un goéland si fier de la grande cité.
    Contemplait l’horizon sur l’épaule d’une femme.
    Qui brandit haut sa torche pour notre liberté.
    Pour que les rêves du monde entretiennent sa flamme.

    Chacun comme tous les jours retrouvait son abyme.
    Les bourgeois se vendaient dans les quartiers d’affaire.
    Reprenaient leurs secteurs, les mendiants anonymes.
    Quelques gamins des rues ne savaient trop que faire.

    Pour l’instant le bon peuple se sentait épargné.
    Par les guerres, les famines, les maladies atroces.
    Peu de valeurs à défendre mais du fric à gagner.
    Suffit d’être obséquieux et servile pour le boss.

    Loin d’ici, il paraît que des femmes se font tuer.
    Pour un morceau de peau exhibé au grand air.
    Pour oser travailler pour un regard croisé.
    Ces fous furieux là-bas sont-ils encore nos frères ?

    « Mais laissons ces sous-peuples patauger dans leur crasse ! »
    Dit un flic en souriant à une femme grasse et molle.
    « Il ne mérite pas de vivre, ici rien nous menace.
    Pourquoi s’intéresser à ces tarés, ces folles ? »

    La réponse, il l’avait au-dessus de sa tête.
    Quelques secondes plus tard, le premier des Boeings.
    Par sa chute volontaire allait réduire en miette.
    Le symbole de l’orgueil de la ville au buildings.
    :roll:

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