Il paraîtrait qu'il s'agit d'une réflexe naturel de craindre le Maroc lorsque l'on possède de frontières avec lui.
Même l'Espagne en parvient à cette conclusion (crainte du Maroc).
- La tension entre le Maroc et la Mauritanie va crescendo
La situation s'est aggravée lorsque le Maroc a envoyé des membres de la gendarmerie à Guerguerat, situé à quelques kilomètres des frontières marocaines avec la Mauritanie. Après que le Polisario a envoyé ses troupes dans la zone et les a placées à seulement 200 mètres des forces marocaines, la Mauritanie n'a pris aucune mesure pour éviter l'escalade. Pour beaucoup d'observateurs, il semble que la Mauritanie cherche à imposer un fait accompli et à rendre la zone de Guerguerat et Lagouira sous le contrôle du Polisario.
Une analyse des relations Maroc-Mauritanie au cours des six dernières années montre que le président mauritanien a adopté une doctrine politique qui ne considère pas le Maroc comme un allié stratégique. Il semblerait plutôt que Mohamed Ould Abdel Aziz considère le Maroc comme une menace pour la Mauritanie et sa stabilité.
Un argument qui étaye cette hypothèse est que si le Sénégal est l'allié traditionnel du Maroc et soutient son intégrité territoriale, ses relations avec la Mauritanie sont tendues. Par conséquent, il y a fort à parier que la Mauritanie voie d'un mauvais œil l'alliance entre Dakar et Rabat et considère, par conséquent, l'établissement d'un Etat dans le Sahara marocain comme un moyen d'éviter d'être encerclée par le Maroc et le Sénégal.
Le signe majeur de la détérioration des relations entre les deux pays est que la Mauritanie n'a pas nommé un nouvel ambassadeur à Rabat depuis plus de cinq ans et a réduit le niveau de sa représentation diplomatique à Rabat à son niveau le plus bas.
Parmi les facteurs qui pourraient expliquer pourquoi le président mauritanien a tourné le dos à Rabat et favorisé l'agenda algérien, se trouve, en premier lieu, le fait que le Maroc accueille le milliardaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou depuis 2010. Bouamatou est accusé par les autorités mauritaniennes d'essayer de déstabiliser le pays et de déformer son image.
Après avoir été l'une des personnalités les plus proches d'Ould Abdel Aziz et contribué à son élection en 2009, Ould Bouamatou est devenu un de ses majeurs détracteurs. D'après les médias mauritaniens, le président mauritanien a vu d'un mauvais œil la participation de Bouamatou au Forum de Crans Montana en mars dernier dans la ville de Dakhla. En outre, en mai dernier Bouamatou a accueilli à son palais de Marrakech une réunion avec la participation de plusieurs personnalités d'opposition, dont Ely Ould Mohamed Fall, considéré comme l'un des plus grands adversaires du président mauritanien et un des candidats aux élections présidentielles prévues pour 2019.
Source: Al Huffington
Même l'Espagne en parvient à cette conclusion (crainte du Maroc).
- La tension entre le Maroc et la Mauritanie va crescendo
La situation s'est aggravée lorsque le Maroc a envoyé des membres de la gendarmerie à Guerguerat, situé à quelques kilomètres des frontières marocaines avec la Mauritanie. Après que le Polisario a envoyé ses troupes dans la zone et les a placées à seulement 200 mètres des forces marocaines, la Mauritanie n'a pris aucune mesure pour éviter l'escalade. Pour beaucoup d'observateurs, il semble que la Mauritanie cherche à imposer un fait accompli et à rendre la zone de Guerguerat et Lagouira sous le contrôle du Polisario.
Une analyse des relations Maroc-Mauritanie au cours des six dernières années montre que le président mauritanien a adopté une doctrine politique qui ne considère pas le Maroc comme un allié stratégique. Il semblerait plutôt que Mohamed Ould Abdel Aziz considère le Maroc comme une menace pour la Mauritanie et sa stabilité.
Un argument qui étaye cette hypothèse est que si le Sénégal est l'allié traditionnel du Maroc et soutient son intégrité territoriale, ses relations avec la Mauritanie sont tendues. Par conséquent, il y a fort à parier que la Mauritanie voie d'un mauvais œil l'alliance entre Dakar et Rabat et considère, par conséquent, l'établissement d'un Etat dans le Sahara marocain comme un moyen d'éviter d'être encerclée par le Maroc et le Sénégal.
Le signe majeur de la détérioration des relations entre les deux pays est que la Mauritanie n'a pas nommé un nouvel ambassadeur à Rabat depuis plus de cinq ans et a réduit le niveau de sa représentation diplomatique à Rabat à son niveau le plus bas.
Parmi les facteurs qui pourraient expliquer pourquoi le président mauritanien a tourné le dos à Rabat et favorisé l'agenda algérien, se trouve, en premier lieu, le fait que le Maroc accueille le milliardaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou depuis 2010. Bouamatou est accusé par les autorités mauritaniennes d'essayer de déstabiliser le pays et de déformer son image.
Après avoir été l'une des personnalités les plus proches d'Ould Abdel Aziz et contribué à son élection en 2009, Ould Bouamatou est devenu un de ses majeurs détracteurs. D'après les médias mauritaniens, le président mauritanien a vu d'un mauvais œil la participation de Bouamatou au Forum de Crans Montana en mars dernier dans la ville de Dakhla. En outre, en mai dernier Bouamatou a accueilli à son palais de Marrakech une réunion avec la participation de plusieurs personnalités d'opposition, dont Ely Ould Mohamed Fall, considéré comme l'un des plus grands adversaires du président mauritanien et un des candidats aux élections présidentielles prévues pour 2019.
Source: Al Huffington
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