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Alger, Ouyahia a réconcilié les Bouteflika avec Issad Rebrab

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  • Alger, Ouyahia a réconcilié les Bouteflika avec Issad Rebrab

    2016 se termine plutôt bien pour l'infatigable Issad Rebrab, l'industriel le plus performant d'Algérie, qui est en passe de se réconcilier avec le chef de l'Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika

    par Nicolas Beau - 3 janvier 2017


    Honni et détesté par le clan Présidentiel d’Abdelaziz Bouteflik, l’industriel Issad Rebrab a subi durant toute l’année une des pires campagnes de déstabilisation. Attaques médiatiques injustifiées et d’une violence inouïe, procès en justice pour l’empêcher le rachat du groupe El-Khabar et la chaîne de télévision KBC, l’année 2016 fut rude, très rude pour Issad Rebrab dont les projets les plus importants demeurent bloqués en Algérie. Mais ces misères semblent en train de connaître un heureux dénouement grâce à l’intervention d’un soutien de poids au sein du régime : Ahmed Ouyahia. En effet, selon nos informations, le chef de cabinet de la Présidence de la République est intervenu depuis septembre dernier pour discuter avec Saïd Bouteflika et les autres conseillers proches du Président Abdelaziz Bouteflika au sujet du dossier Cevital et Issad Rebrab.

    A la demande de Rebrab, Ahmed Ouyahia a plaidé la cause de l’industriel algérien auprès du Palais d’El-Mouradia. Ouyahia a détaillé la version des faits de Rebrab. Le chef de cabinet d’Abdelaziz Bouteflika a expliqué aux représentants du Clan Présidentiel que Rebrab n’a aucune intention de financer un candidat concurrent qui pourrait nuire à leurs intérêts dans le pays. Ahmed Ouyahia a même présenté un dossier concocté par Rebrab et ses conseillers qui expliquent comment le groupe Cevital n’a touché aucune subvention publique consacrée à la production de l’huile et du sucre en Algérie.

    Rebrab a tenu à démonter que ses concurrents ont été les seuls et principaux bénéficiaires de ces subventions dont le montant a dépassé les 90 millions d’euros entre 2011 et 2015. Dans son dossier remis à Ahmed Ouyahia, Rebrab a mis en avant un rapport du ministère du Commerce prouvant que Cogral, Afia international et COGB La Belle, les concurrents de Cevital en Algérie, ont bénéficié à eux-seuls de toutes ces subventions. Ces subventions représentent une compensation, allouée pour la prise en charge de la hausse des prix du sucre roux et de l’huile brute de soja en vue de garantir le maintien des prix plafonds étant donné que le sucre et l’huile sont considérés en Algérie comme des produits de première nécessité. Des produits que l’Etat subventionne pour permettre aux plus nécessiteux de les acquérir. Un mécanisme censé garantir la paix sociale en Algérie.

    Lors de ses diverses entrevues avec Abdelaziz Bouteflika et ses conseillers, Ahmed Ouyahia a su démontrer que les adversaires de Rebrab, notamment les fréres Kouninef, lesquels ont racheté en 2005 le groupe public COGRAL, ont su comment tirer profit de la politique hostile des autorités à l’égard de Cevital. D’après nos sources, la plaidoirie d’Ouyahia en faveur de Rebrab a convaincu Bouteflika qui a modifié par la suite sa vision vis-à-vis de celui qu’il appelle le « Berlusconi Algérien ». Abdelaziz Bouteflika aurait même adressé des remontrances aux adversaires de Rebrab. C’est pour cette raison que ces derniers ont calmé leurs ardeurs en mettant en suspens leurs offensives médiatiques et politiques. Mais si l’intervention d’Ouyahia a pu ramener le calme dans les relations entre Rebrab et les Bouteflika, le patron de Cevital demeure ciblé par d’autres hauts responsables influents comme Abdesslam Bouchouareb, le ministre de l’Industrie qui refuse toujours de conclure la paix avec l’industriel privé. Preuve en est, le 14 novembre dernier, Bouchouareb a refusé d’assister à l’inauguration de la 2ème ligne de production de verre plat de l’usine MFG (Méditerranéen Float Glass), une filiale de Cevital, située à Larbaâ, dans la banlieue d’Alger. En revanche, Ahmed Ouyahia a transmis une lettre de félicitations au patron du premier groupe privé en Algérie. Reste à savoir enfin si cette réconciliation arrachée au forceps va durer encore longtemps dans la mesure où les hommes d’affaires du clan présidentiel complotent toujours dans l’ombre pour faire tomber l’empire Cevital.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Rebrab commence a avoir des problèmes a l’étranger,c'est normal qu'il cherche assurer son "derriere" !!!

    Confidentiel: Rebrab aurait demandé 1 milliard de dollars à des banques européennes


    DIA-09 décembre 2016: Le plus important investisseur algérien à l’étranger Issad Rebrab, souffre ces derniers temps d’un manque cuisant de financement pour renforcer ses projets en Italie. En effet selon certaines sources, les banques européennes peinent à accorder des crédits pour le groupe Cevital en raison de ses difficultés politiques dans son pays. L’homme d’affaires algérien aurait demandé un crédit d’un milliard de dollars pour financer la modernisation de l’usine Piombino en Italie où Rebrab avait acquis l’aciérie Lucchini en 2014. Rebrab qui possède plus de 16 filiales commerciales de son groupe en Algérie a toute les difficultés pour transférer ses bénéfices à l’étranger pour financer ses investissements. Il demande alors des crédits à des banques étrangères en leur présentant des garanties pour le remboursement.

    DIA
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      vouloir investir ce n'est pas avoir des problemes ya si c'est propose des solutions benefiques et les banques en europe prient pour trouver preneur de leur argent dans le cadre de l'investissement locale

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      • #4
        les banques européennes peinent à accorder des crédits pour le groupe Cevital en raison de ses difficultés politiques dans son pays.
        Un businessman qui a des problèmes politiques ? ça ressemble à quelqu'un qui a affaire à des raquetteurs inassouvis.
        Les garantis bancaire de Rebrab sont ses actifs en Algérie, là où Saïd el far a le gros bout du bâton.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          danube
          vouloir investir ce n'est pas avoir des problemes ya si c'est propose des solutions benefiques et les banques en europe prient pour trouver preneur de leur argent dans le cadre de l'investissement locale
          okba30

          Un businessman qui a des problèmes politiques ? ça ressemble à quelqu'un qui a affaire à des raquetteurs inassouvis.
          Les garantis bancaire de Rebrab sont ses actifs en Algérie , là où Saïd el far a le gros bout du bâton.
          Bien sur,bien sur !!!

          Sauf que lui voila comment il veut garantir ses prêts a l’étranger !!!


          transférer ses bénéfices ( RÉALISÉS EN ALGÉRIE )à l’étranger pour financer ses investissements ( A L’ÉTRANGER )
          Il a le droit ( avec l'accord de la Banque d’Algérie ) pour risquer ses capitaux,mais le laisser risquer ses entreprises en Algérie pour garantir celles qui sont a ’étranger..............!!!???

          A la limite il peut demander un crédit a une banque Algérienne pour son financement a l’étranger avec comme garantie ses entreprises en Algérie,et non pas l'inverse .
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Possible que Rabrab soit sollicité à la tete du FCE à la place de Haddad ??? D'une pierre ,deux coups .
            Dernière modification par ELKSOURI, 03 janvier 2017, 19h48.

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            • #7
              Ouyahia a réconcilié les Bouteflika avec Issad Rebrab
              le pauvre il na aucune influence sur sa région ...les élection 2017 serons dure pour le partis RND dans certain région
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Envoyé par AARROU
                A la limite il peut demander un crédit a une banque Algérienne pour son financement a l’étranger avec comme garantie ses entreprises en Algérie,et non pas l'inverse .
                Oui c'est plus logique.
                L'article inspire la problématique entre personnes, un homme d'affaires qui sillonne le monde vs des autoproclamés décideurs.
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Envoyé par okba30
                  L'article inspire la problématique entre personnes, un homme d'affaires qui sillonne le monde vs des autoproclamés décideurs.
                  Exact, des faux problèmes créés juste pour faire comprendre qui est le maître.

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