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Rumeurs et fausses informations

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    Les rumeurs se multiplient sur les réseaux sociaux, des informations erronées sont présentées comme ayant un lien avec la grève et les incidents enregistrées lundi dernier dans la wilaya de Bejaia.

    Des informations et des photos qui circulent sur Facebook, faisant croire que des émeutes ont été enregistrées ici et là à Alger, en guise de protestation contre la loi de finances 2017 et la hausse des prix, mais se sont avérées exagérées. Les services de la sûreté de wilaya d'Alger ont démenti l'information faisant état d'émeutes dans la soirée d'avant-hier à Ain Benian, Bab El Oued et à la place 1er-Mai.

    Les services de la communication de la sûreté de la wilaya d'Alger ont affirmé qu'aucun incident du genre n'a été enregistré, avant-hier lundi 2 janvier. « Nos éléments sont intervenus le plus normalement du monde, pour des affaires routinières, des affaires qu'on a l'habitude de traiter quotidiennement». La situation «à Alger semblait très calme, certaines échauffourées ont été signalées mais sans gravité aucune, cela fait partie de notre travail de routine ».

    Le président de l'association de Protection et orientation du consommateur et son environnement de la wilaya d'Alger (APOCE), Dr Zebdi Mustapha, a affirmé que son organisation suit de près les évènements que ce soit sur le terrain ou sur les réseaux sociaux. M. Zebdi a dénoncé la conduite irresponsable des personnes qui ont appelé via Facebook à une grève de 5 jours (du 2 au 7 janvier) et une marche, sans révéler leurs identités. Il a affirmé «qu'on était très réticent à ce qui se disait avant la grève et ce qui se dit actuellement», relevant que les initiateurs de cette démarche ne sont pas identifiés et cette démarche n'a pas un objectif bien déterminé.

    M. Zebdi a ainsi critiqué la démarche dans sa forme et non dans son contenu. «Je comprends le fait que des citoyens dénoncent la hausse des prix». Il ajoute que la semoule qui est un produit réglementé fixé par décret a connu une hausse injustifié. Le sac de 25 kg de semoule extra de blé dur est ainsi plafonné à 1000 dinars selon le décret, il est passé à 1400 DA dès le 1er janvier. Le président de l'association des consommateurs dénonce énergiquement «cette règle sauvage qui est en train de s'installer».

    Notre interlocuteur a affirmé que son association ne restera pas les bras croisés. « Nous sommes en train d'étudier avec l'ensemble des parties prenantes la possibilité de lancer une démarche réglementaire regroupant la société civile, les entrepreneurs, les commerçants et les consommateurs pour pousser les pouvoirs publics à mettre un terme à ces augmentations anarchiques».

    L'idée défendue par l'APOCE est d'arriver à un accord avec les autorités pour concevoir rapidement des arrêtés fixant avec précisions la marge bénéficiaire sur les produits.

    Il dira que son association adoptera avec toutes les parties prenantes une démarche réglementaire, «c'est-à-dire, avec un identifiant et avec un objectif bien précis».

    M. Zebdi a estimé que les initiateurs de la grève générale des commerçants ont manqué de courage et que son association avait déjà appelé à une journée sans achats le 20 décembre 2014, tout en affichant le nom de l'association.

    Il affirme que son association avait également lancé une opération de boycott du poisson le 15 avril 2015 et «nous avons été sévèrement critiqués, mais nous avons assumé» a-t-il souligné en appelant tous ceux qui veulent engager des actions à révéler leur identité et assumer leurs actes. Le président de l'association de protection du consommateur et de son environnement de la wilaya d'Oran, Hariz Zaki, s'est dit pour sa part étonné par le fait que la grève soit déclenchée par les commerçants et non par les consommateurs, sachant que ce sont les consommateurs qui subissent de plein fouet les conséquences des augmentations souvent anarchiques des prix .

    Mais, selon le président de l'association, chacun à ses arguments, les consommateurs disent que ce sont les commerçants qui fixent à leur guise les prix, et les commerçants pointent du doigt les fournisseurs et les producteurs. Pour Hariz Zaki, les pouvoirs publics sont appelés à jouer pleinement leur rôle de régulateur pour éviter les dépassements.
    par M. Aziza

    Quotidien d’Oran
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