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MAROC: Les questions économiques qui se posent aujourd'hui

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  • MAROC: Les questions économiques qui se posent aujourd'hui

    - Paradoxes de l’investissement
    - Taxes parafiscales
    - Système financier
    -
    Relance de la croissance
    - Phosphates et dérivés
    -
    Hausse des cours de pétrole

    Paradoxes de l’investissement au Maroc
    L’investissement joue un rôle déterminant dans la croissance économique. Il est le résultat de l’action de plusieurs acteurs, dont principalement l’État, les ménages et les entreprises. L’investissement public en particulier reste le plus important au Maroc. La plus grande partie des entre prises reste extrêmement liée à cet investissement.

    La question qui se pose et de savoir comment a-t-il évolué ces dernières années ? Quels sont les principaux acteurs de cet investissement ? Quelle est sa répartition sectorielle ? Comment se présente

    Taxes parafiscales : Des prélèvements sans assise juridique ni raison économique
    La parafiscalité est une pratique ancienne au Maroc. C’est une source importante de financement des dépenses de l’État. Près de 35% de ses ressources proviennes de la parafiscalité. Ces ressources financent directement le budget général de l’État ou des dépenses hors budget de certains services pris en charge directement par certains ministères ou des établissements et entreprises publiques. Elles passent en général à travers des comptes spéciaux. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si ses redevances ont une assise juridique fiable et si leur rôle économique ne nuit pas au fonctionnement normal des activités économiques. Et si les agents économiques concernés ne sont pas pénalisés de manière aberrante.

    Système financier marocain : Quelle capacité de résilience aux chocs systémiques ?
    Depuis le déclenchement de la crise financière en 2008, tous les pays ont été amenés à réactualiser leur dispositif prudentiel à leur système financier dans le double but de prévenir ou de limiter les effets fâcheux d’une nouvelle crise systémique. S’inspirant des nouvelles bonnes pratiques internationales déjà arrêtées ou à venir, les autorités monétaires marocaines ont mis en place tout un dispositif d’identification des risques financiers et la manière d’y faire face le cas
    échéant. Dans ce contexte, on fait subir des tests de résilience aux banques, aux compagnies d’assurance et aux organismes de prévoyance sociale. Il en résulte que si les banques et les assurances sont robustes en cas de survenance de risques systémiques, les régimes de retraite affichent, quant à eux, des signes de vulnérabilité manifestes qui nécessitent des réponses appropriées au plus vite.

    Relance de la croissance : Restructuration, diversification et efficience
    Les analyses portant sur la croissance à moyen terme au Maroc font état d’un écart important par rapport à la trajectoire potentielle, estimé à plus deux points en moyenne. L’explication de cet écart tient à la faiblesse de la productivité, à l’inefficience des programmes d’investissement malgré les efforts consentis en la matière et aux insuffisances des politiques de régulation tant au plan budgétaire que monétaire, financier ou fiscal. A la jonction de deux législatures, l’une qui s’achève sur un net repli de l’activité et l’autre qui annonce de nouveaux enjeux, il est légitime de s’interroger sur les orientations à imprimer à la politique économique pour consolider la trajectoire de croissance et en accélérer le rythme.

    Phosphates et dérivés: Une conjoncture internationale défavorable
    Au cours des trois dernières années, parallèlement à l’ensemble des matières premières, les phosphates et leurs dérivés connaissent une conjoncture difficile. L’année 2015 a été caractérisée par un léger redressement de ces produits dont les prix connaissent des variations difficiles à anticiper surtout dans un contexte marqué par des incertitudes de nature à limiter les performances du secteur. Face à cette situation, le Maroc doit d’abord consolider les acquis pour mieux négocier l’avenir tout en valorisant ses ressources naturelles et en tenant compte des enjeux environnementaux qui s’imposent aujourd’hui à tous avec force. Dans ces conditions, les performances à l’exportation réalisées par le groupe OCP ces dernières années connaissent des difficultés.

    Hausse des cours de pétrole
    Les dernières évolutions des marchés pétroliers sont marquées par la conclusion, fin novembre, par les pays de l’OPEP, d’un accord de réduction de leur production. En conséquence, les cours du pétrole ont atteint la dernière semaine de décembre leurs plus hauts niveaux de l’année. L’accord de l’OPEP, s’il est respecté, va certainement aider à rééquilibrer le marché et à réduire la surabondance des stocks tout en favorisant une hausse des cours. Le prix du baril de pétrole brut est depuis des décennies un élément déterminant dans l’économie mondiale. Si la hausse actuelle des cours persiste, cela ne manquera pas de produire des effets globalement négatifs sur l’économie marocaine.

    lesoir/Centre marocain de conjoncture
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