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Les civils commencent à revenir petit à petit dans les quartiers rebelles d'Alep-Est a indiqué le coordinateur de l'aide humanitaire de l'ONU en Syrie, Sajjad Malik. 2 200 familles ont déjà réintégrés ces deux derniers jours le quartier d'Hanano, l'un des premiers repris par les forces gouvernementales. Mais le froid et l'état des destructions rendent ces retours difficiles et fortement déconseillés.
« Rien ne nous avait préparé à cet inimaginable niveau de destruction » a reconnu le coordinateur de l'aide humanitaire de l'ONU en Syrie, qui a passé le Nouvel An dans les ruines d'Alep, rapporte notre correspondante à New York, Marie Bourreau.
Les hôpitaux, les écoles, les immeubles, plus rien ne tient debout... et pourtant, les habitants d'Alep-Est qui ont connu l'enfer d'un siège qui a duré plus de cinq mois commencent à revenir dans ces quartiers où ils ont été privés de tout.
En 48 heures, 2 200 familles ont déjà retrouvé les quartiers rebelles qu'ils avaient dû fuir mi-décembre. « Il fait très froid, a raconté le responsable humanitaire, et les gens vivent dans des habitations sans portes, sans fenêtres et sans moyen de se chauffer ».
La priorité de l'ONU est donc maintenant de nourrir les civils et de les protéger du froid. L'ONU et les organisations partenaires fournissent 21 000 repas chauds deux fois par jour et du pain à près de 40 000 personnes.
L'ONU a accès à tous les quartiers d'Alep-Est, sauf un, où les forces alliées au régime poursuivent des travaux de déminage. Les enfants recommencent à jouer dans les rues. « L'âme d'Alep-Est toujours vivante mais les besoins sont énormes et la reconstruction prendra du temps et coûtera très cher », a prévenu le responsable onusien.
Situation instable, trêve fragile
Du côté de l’opposition syrienne aussi, on confirme le retour de certains habitants à Alep-Est. Mais le militant Abou el-Haythem el-Hour reconnaît que cela mis à part, il n’a aucune information sur la situation d’Alep : « Il n’y a plus de militants de l’opposition, ni de journalistes citoyens dans la ville. »
Concernant la situation globale, il estime que « depuis ces derniers jours, depuis le début de la trêve », elle « est très instable ». « Il y a eu plusieurs violations du cessez-le-feu. Les forces du régime continuent aussi bien les bombardements, que les tirs d’artilleries. »
Toujours officiellement en vigueur la trêve en Syrie est mise à rude épreuve. Des combats ont lieu sur plusieurs fronts : dans la Ghouta orientale près de Damas mais aussi plus au nord à Alep. Abou el-Haythem el-Hour évoque des bombardements à l’ouest de la ville : « Les avions de guerre sont toujours dans le ciel. C’est la campagne à l’ouest d’Alep qui est visée. Deux villages : Kafr Naha et Khan al-Assal subissent des tirs d’artillerie. »
RFI
« Rien ne nous avait préparé à cet inimaginable niveau de destruction » a reconnu le coordinateur de l'aide humanitaire de l'ONU en Syrie, qui a passé le Nouvel An dans les ruines d'Alep, rapporte notre correspondante à New York, Marie Bourreau.
Les hôpitaux, les écoles, les immeubles, plus rien ne tient debout... et pourtant, les habitants d'Alep-Est qui ont connu l'enfer d'un siège qui a duré plus de cinq mois commencent à revenir dans ces quartiers où ils ont été privés de tout.
En 48 heures, 2 200 familles ont déjà retrouvé les quartiers rebelles qu'ils avaient dû fuir mi-décembre. « Il fait très froid, a raconté le responsable humanitaire, et les gens vivent dans des habitations sans portes, sans fenêtres et sans moyen de se chauffer ».
La priorité de l'ONU est donc maintenant de nourrir les civils et de les protéger du froid. L'ONU et les organisations partenaires fournissent 21 000 repas chauds deux fois par jour et du pain à près de 40 000 personnes.
L'ONU a accès à tous les quartiers d'Alep-Est, sauf un, où les forces alliées au régime poursuivent des travaux de déminage. Les enfants recommencent à jouer dans les rues. « L'âme d'Alep-Est toujours vivante mais les besoins sont énormes et la reconstruction prendra du temps et coûtera très cher », a prévenu le responsable onusien.
Situation instable, trêve fragile
Du côté de l’opposition syrienne aussi, on confirme le retour de certains habitants à Alep-Est. Mais le militant Abou el-Haythem el-Hour reconnaît que cela mis à part, il n’a aucune information sur la situation d’Alep : « Il n’y a plus de militants de l’opposition, ni de journalistes citoyens dans la ville. »
Concernant la situation globale, il estime que « depuis ces derniers jours, depuis le début de la trêve », elle « est très instable ». « Il y a eu plusieurs violations du cessez-le-feu. Les forces du régime continuent aussi bien les bombardements, que les tirs d’artilleries. »
Toujours officiellement en vigueur la trêve en Syrie est mise à rude épreuve. Des combats ont lieu sur plusieurs fronts : dans la Ghouta orientale près de Damas mais aussi plus au nord à Alep. Abou el-Haythem el-Hour évoque des bombardements à l’ouest de la ville : « Les avions de guerre sont toujours dans le ciel. C’est la campagne à l’ouest d’Alep qui est visée. Deux villages : Kafr Naha et Khan al-Assal subissent des tirs d’artillerie. »
RFI