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Restructuration du DRS: Les explications d'Ouyahia

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  • Restructuration du DRS: Les explications d'Ouyahia

    Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet à la présidence de la République et chef du parti RND, est revenu sur la restructuration des services de sécurité algériens, effectuée par le président Bouteflika en 2013.

    En particulier l'éclatement de la Direction du renseignement et de sécurité (DRS). Dans une déclaration hier vendredi à la chaîne TV Ennahar, il a d'abord dénoncé ‘'les fausses lectures'' sur cette restructuration, ensuite confirmé que les services de sécurité algériens ont été scindés en deux grandes entités, avec le pouvoir de police judiciaire, militaire au sein du ministère de la Défense nationale, et civile pour les activités de lutte antiterroriste et d'espionnage pour ceux rattachés à la présidence de la République. Ahmed Ouyahia a expliqué qu'après la restructuration de 2013, le DRS a été scindé en deux grandes structures, dont l'une ‘'reste rattachée à la présidence de la République''.
    L'autre ‘'partie'' du DRS ‘'a été affectée au ministère de la Défense, et c'est elle qui a la mission de police judiciaire militaire, elle a le rôle de défense et de protection de l'armée, avec la prérogative de police judiciaire militaire, et n'a pas de prérogative civile'', souligne M. Ouyahia.

    En clair, les services de sécurité rattachés au ministère de la Défense nationale n'ont plus ‘'la casquette'' de police judiciaire auprès des instances civiles, mais seulement auprès de la justice militaire. Pour autant, la mission principale des services de sécurité algériens, ‘'la lutte contre le terrorisme, l'espionnage et les activités connexes'', reste toujours rattachée à la présidence de la République. Ces services de sécurité ‘'gardent leur rôle de police judiciaire et peuvent, donc, poursuivre des personnes civiles dans le cadre de la lutte antiterroriste ou l'espionnage'', explique M. Ouyahia.
    Le DRS a été officiellement dissous par un décret présidentiel non publiable, signé par le président Bouteflika le mercredi 20 janvier 2013.

    Le général major Bachir Tartag avait pris le relais du général de corps d'armée Mohamed Médiene, admis à la retraite. Selon des sources médiatiques, le Président a créé à la place du DRS, la ‘'Direction des services de sécurité'' (DSS), que chapeaute le général Bachir Tartag.

    La nouvelle direction comprend trois départements chargés respectivement de la ‘'sécurité intérieure, de la sécurité extérieure et une direction technique''. En outre, Bachir Tartag et la DSS travaillent sous l'autorité directe de la Présidence et non de la défense nationale comme ce fut le cas pour le DRS. Les nouveaux services de sécurité (contre-espionnage, intelligence économique, subversion et antiterrorisme) sont donc organiquement indépendants du ministère de la Défense, qui garde la main sur la sécurité de l'armée avec des directions régionales et locales, confirme donc M. Ahmed Ouyahia.
    par Yazid Alilat

    Quotidien d'Oran
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Meme si ce que dit Ouyahia est vrai ,je ne le crois pas

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    • #3
      A. Ouyahia nous fait de la théorie ou du moins veut nous faire prendre des organigrammes pour la réalité. Dans la vraie vie des institutions algériennes le militaire et le civil sont étroitement imbriqués et, ceci, depuis que l'état-major de l'armée des frontières s'est emparé du pouvoir après le cessez-le-feu puis l'indépendance de l'Algérie.

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      • #4
        A. Ouyahia nous fait de la théorie ou du moins veut nous faire prendre des organigrammes pour la réalité. Dans la vraie vie des institutions algériennes le militaire et le civil sont étroitement imbriqués et, ceci, depuis que l'état-major de l'armée des frontières s'est emparé du pouvoir après le cessez-le-feu puis l'indépendance de l'Algérie.
        il dit exactement :

        1- la PJ affaires militaires c l'état major. son représentant à la présidence c tartag

        2- la PJ affaires civiles c la présidence c-à-d himself

        3- La PJ affaires connexes est partagée



        cette sortie est sans doute un conflit de prérogatives... touche pas aux affaires de sécurité civiles.

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        • #5
          avec le pouvoir de police judiciaire, militaire au sein du ministère de la Défense nationale, et civile pour les activités de lutte antiterroriste et d'espionnage pour ceux rattachés à la présidence de la République.

          Il y a de la confusion dans cette partie !!!
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Le dernier Conseil des ministres a entériné la décision de la Présidence d’octroyer la qualité d’officiers de police judiciaire militaire aux officiers de la sécurité de l’armée.
            .................................................. .................................

            Ainsi, la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), sous l’autorité de l’état-major de l’armée .

            et la Direction des services de sécurité (DSS) dépendant de la présidence de la République reprennent leur qualité de police judiciaire.

            Selon nos informations, la décision a été prise par le président de la République sur conseil de ses plus proches collaborateurs vu les entraves constatées dans l’action des Services sur le terrain.
            Comme ça c'est plus clair !!!
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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