La Marseillaise est un chant guerrier de la Révolution française, adopté depuis lors comme hymne national par la République française.
Écrite par Rouget de Lisle en 1792 pour l'armée du Rhin à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, ses paroles consistent essentiellement en une exhortation au combat contre les « hordes ennemies », pour la victoire et le salut de la Patrie. Elle a été adoptée comme hymne national français le 14 juillet 1795.
Elle fut écrite par Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du Génie alors en poste à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche du 20 avril 1792.
Le titre initial de cette chanson n’est pas La Marseillaise mais Chant de guerre pour l’armée duRhin ou Chant de marche des volontaires de l’armée du Rhin. En 1792, les troupes marseillaises arrivent à Paris pour rejoindre les autres soldats prêts à partir se battre contre les monarchies européennes. Ils chantent alors ce chant. Immédiatement, la foule parisienne baptise ce chant La Marseillaise
Le texte a subi plusieurs modifications de couplets. Il n’existe pas de version unique et dès le début, la Marseillaise a été mise en musique sous différentes formes, avec ou sans chant. Rouget de Lisle a écrit 6 couplets et le 7ème couplet a été ajouté plus tard.
La Marseillaise est un chant de guerre, ayant pour objectif d’encourager les soldats à se battre. Aujourd'hui, en France, le caractère jugé violent des paroles de La Marseillaise est parfois critiqué. Lors de l'écriture, le pays était dans un contexte très violent puisque la France était en guerre avec certains de ses voisins depuis quelques mois.
C'est le vers Qu'un sang impur abreuve nos sillons qui est notamment décrié.
Les propositions de réécriture du texte ont été nombreuses. Lamartine, Victor Hugo, Mireille Mathieu ou Serge Gainsbourg ont proposé des versions nouvelles.
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
Écrite par Rouget de Lisle en 1792 pour l'armée du Rhin à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, ses paroles consistent essentiellement en une exhortation au combat contre les « hordes ennemies », pour la victoire et le salut de la Patrie. Elle a été adoptée comme hymne national français le 14 juillet 1795.
Elle fut écrite par Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du Génie alors en poste à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche du 20 avril 1792.
Le titre initial de cette chanson n’est pas La Marseillaise mais Chant de guerre pour l’armée duRhin ou Chant de marche des volontaires de l’armée du Rhin. En 1792, les troupes marseillaises arrivent à Paris pour rejoindre les autres soldats prêts à partir se battre contre les monarchies européennes. Ils chantent alors ce chant. Immédiatement, la foule parisienne baptise ce chant La Marseillaise
Le texte a subi plusieurs modifications de couplets. Il n’existe pas de version unique et dès le début, la Marseillaise a été mise en musique sous différentes formes, avec ou sans chant. Rouget de Lisle a écrit 6 couplets et le 7ème couplet a été ajouté plus tard.
La Marseillaise est un chant de guerre, ayant pour objectif d’encourager les soldats à se battre. Aujourd'hui, en France, le caractère jugé violent des paroles de La Marseillaise est parfois critiqué. Lors de l'écriture, le pays était dans un contexte très violent puisque la France était en guerre avec certains de ses voisins depuis quelques mois.
C'est le vers Qu'un sang impur abreuve nos sillons qui est notamment décrié.
Les propositions de réécriture du texte ont été nombreuses. Lamartine, Victor Hugo, Mireille Mathieu ou Serge Gainsbourg ont proposé des versions nouvelles.
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
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