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Fête de "Yanayar" : Parlons en!
Dans ma "dachra" dans les montagnes de l'extrême est de Jijel, où l'on est pas berberophones, dans le temps d'il y'a ... longtemps, on fêtait aussi yanayer, la nouvelle année agricole. ...
La fête consistait d'abord en un diner-festin qui consistait à faire de "tridet etadjine", ces feuilles de pate fine et imbibées d'huiles d'olives qu'on faisait passer sur un tadjine en poterie. croustillantes elles sont tellement délicieuses, de loin meilleures que les caldis ou la pitza.
Ceci pour la remarque oeilfermé
pendant qu'on faisait cuire la trida, des poulets en entier mijotaient dans un, deux ou des chaudrons également en poterie.
Pour les nantis chacun de la famille aura son poulet en entier... pour ceux qui le sont moins, on fait avec ce que l'on avait. mais pas question qu'il n'y'ait pas de poulet du tout.
Lors du diner, les parents pour éviter à leurs enfants de trop se gaver et leur éviter ainsi l'indigestion, ils leurs faisaient peur en leur disant que s'ils mangeaient trop, ils risquaient d'être visités dans leur sommeil par une mythique "fetaycha" qui pourrait leur ouvrir le ventre...
Aprés le diner, on laissait ce qu'il en restait de boustifaille prés du feu dans un "gues3a" ou un "metred" qu'on prenait soin de ne pas couvrir... au lever du jour on se précipitait pour voir le présage de la nouvelle année qui s'annonçait...
Si l'on trouvait quelque chose en sus dans les plat, n'importe quelle chose y compris un fetu de bois tombé du toit en diss ou qui pourrait être n'importe quoi, c'est que l'année allait être faste, si rien n'y s'rait, ça s'rait plutôt une année ... "sèche" et de diète...
Je ne sais pas si celà se passait aussi comme ça dans les autres régions...
Quelqu'un pourrait-il nous le dire!?
Celà dit, la fête de yanayar n'en reste pas moins une fête païenne.
La fête consistait d'abord en un diner-festin qui consistait à faire de "tridet etadjine", ces feuilles de pate fine et imbibées d'huiles d'olives qu'on faisait passer sur un tadjine en poterie. croustillantes elles sont tellement délicieuses, de loin meilleures que les caldis ou la pitza.
Ceci pour la remarque oeilfermé
pendant qu'on faisait cuire la trida, des poulets en entier mijotaient dans un, deux ou des chaudrons également en poterie.
Pour les nantis chacun de la famille aura son poulet en entier... pour ceux qui le sont moins, on fait avec ce que l'on avait. mais pas question qu'il n'y'ait pas de poulet du tout.
Lors du diner, les parents pour éviter à leurs enfants de trop se gaver et leur éviter ainsi l'indigestion, ils leurs faisaient peur en leur disant que s'ils mangeaient trop, ils risquaient d'être visités dans leur sommeil par une mythique "fetaycha" qui pourrait leur ouvrir le ventre...
Aprés le diner, on laissait ce qu'il en restait de boustifaille prés du feu dans un "gues3a" ou un "metred" qu'on prenait soin de ne pas couvrir... au lever du jour on se précipitait pour voir le présage de la nouvelle année qui s'annonçait...
Si l'on trouvait quelque chose en sus dans les plat, n'importe quelle chose y compris un fetu de bois tombé du toit en diss ou qui pourrait être n'importe quoi, c'est que l'année allait être faste, si rien n'y s'rait, ça s'rait plutôt une année ... "sèche" et de diète...
Je ne sais pas si celà se passait aussi comme ça dans les autres régions...
Quelqu'un pourrait-il nous le dire!?
Celà dit, la fête de yanayar n'en reste pas moins une fête païenne.