M6 serait-il devenu le Pablo Escobar arabo-africain? En effet, comme son homologue colombien, le Pablo Escobar arabo-africain a non seulement diversifié ses substances mortifères mais en a rentabilisé leur approvisionnement.
-Maroc : quand les routes de la cocaïne empruntent celles du hash
Des frictions se sont produites entre la Police nationale espagnole qui s’apprêtait à arraisonner, à la mi-novembre, un bateau de pêche suspect à 30 milles de Dakhla (Sahara occidental) et leurs collègues marocains de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST). Argumentant que c’était « leurs eaux » territoriales, les agents marocains ont devancé les espagnols, perquisitionné le chalutier et saisi la cargaison.
Trois semaines plus tard, le ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, s’est néanmoins réjoui dans un communiqué de « l’excellente coopération » entre Rabat et Madrid lors de cette première opération conjointe contre le trafic de cocaïne par voie maritime. La prise était grosse : 2,575 tonnes de cocaïne et 24 arrestations au Maroc et en Espagne de citoyens marocains, espagnols et colombiens.
La presse s’est fixée sur l’énorme montagne de poudre blanche cristalline saisie à bord, mais l’enjeu de l’opération va bien au-delà. Elle confirme une vielle crainte des polices européennes : « Le trafic de cocaïne à travers les routes déjà existantes pour d’autres drogues, comme celles du cannabis, est une préoccupation grandissante (…) ».
Cette phrase est extraite du rapport annuel sur le marché de la drogue en Europe publié en décembre dernier par le Centre européen du monitoring des drogues (European Monitoring Center for Drugs) qui dépend d’Europol, l’organe policier européen de coordination de la lutte contre la délinquance.
Le rapport donne même des exemples : « (…) Un groupe qui trafique avec de la résine de cannabis du Maroc vers la péninsule Ibérique peut facilement utiliser les mêmes personnes, les mêmes routes et les mêmes moyens de transport pour trafiquer avec de la cocaïne qui transite par l’Afrique occidentale » entre l’Amérique Latine, son lieu de production, et l’Europe, son lieu de consommation. L’itinéraire est le même mais les gains sont bien plus juteux.
Source: TSA
-Maroc : quand les routes de la cocaïne empruntent celles du hash
Des frictions se sont produites entre la Police nationale espagnole qui s’apprêtait à arraisonner, à la mi-novembre, un bateau de pêche suspect à 30 milles de Dakhla (Sahara occidental) et leurs collègues marocains de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST). Argumentant que c’était « leurs eaux » territoriales, les agents marocains ont devancé les espagnols, perquisitionné le chalutier et saisi la cargaison.
Trois semaines plus tard, le ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, s’est néanmoins réjoui dans un communiqué de « l’excellente coopération » entre Rabat et Madrid lors de cette première opération conjointe contre le trafic de cocaïne par voie maritime. La prise était grosse : 2,575 tonnes de cocaïne et 24 arrestations au Maroc et en Espagne de citoyens marocains, espagnols et colombiens.
La presse s’est fixée sur l’énorme montagne de poudre blanche cristalline saisie à bord, mais l’enjeu de l’opération va bien au-delà. Elle confirme une vielle crainte des polices européennes : « Le trafic de cocaïne à travers les routes déjà existantes pour d’autres drogues, comme celles du cannabis, est une préoccupation grandissante (…) ».
Cette phrase est extraite du rapport annuel sur le marché de la drogue en Europe publié en décembre dernier par le Centre européen du monitoring des drogues (European Monitoring Center for Drugs) qui dépend d’Europol, l’organe policier européen de coordination de la lutte contre la délinquance.
Le rapport donne même des exemples : « (…) Un groupe qui trafique avec de la résine de cannabis du Maroc vers la péninsule Ibérique peut facilement utiliser les mêmes personnes, les mêmes routes et les mêmes moyens de transport pour trafiquer avec de la cocaïne qui transite par l’Afrique occidentale » entre l’Amérique Latine, son lieu de production, et l’Europe, son lieu de consommation. L’itinéraire est le même mais les gains sont bien plus juteux.
Source: TSA
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