La baisse des prix du pétrole a des conséquences sur la présence de compagnies étrangères dans le domaine de l’énergie en Algérie. Le géant pétrolier public russe, Rosneft, souhaite vendre ses parts dans un projet pétro-gazier en Algérie, rapporte le quotidien russe Kommersant, ce lundi 9 janvier.
Gazprom refuse de reprendre le projet
L’actif en question est le projet « 245-Sud », comprenant 3 blocs (Takouazet-Est et Ouest ainsi que Tesselit Nord), indique la même source. Le groupe russe détient 50% des parts, en partenariat avec son compatriote Stroitransgaz (10%), tandis que la compagnie nationale Sonatrach participe à hauteur de 40%, détaille le quotidien économique.
Avec la chute des cours des hydrocarbures, Rosneft juge ce projet « non-rentable » et souhaite ainsi s’en séparer. Dans un premier temps, le géant russe a tenté de revendre ses parts à son partenaire dans le consortium, Stroitransgaz, pour 200 millions de dollars. « Trop cher », indique Kommersant. La principale compagnie publique russe s’est ensuite tournée vers l’autre acteur énergétique majeur, Gazprom, qui a également refusé de reprendre le projet, poursuit la même source.
En dernier recours, des discussions ont été entamées avec la Sonatrach. Rosneft privilégie la vente de ses actifs, plutôt que de quitter le projet, ce qui l’exposerait à des sanctions et amendes, rappelle le quotidien. La compagnie devra également se mettre d’accord avec les autorités de son pays, précise la même source. Présente depuis 2001 sur ce bloc, Rosneft avait remporté un appel d’offre en Algérie, son premier à l’étranger depuis la chute de l’URSS, affirme Kommersant.
Par ailleurs, cette volonté de quitter l’Algérie vient semer le doute sur un autre projet de Rosneft et Stroitransgaz dans notre pays. En effet, l’agence Interfax a publié, en septembre 2016, des informations concernant une rencontre entre les gouvernements algérien et russe, préparant des appels d’offre de 600 millions de dollars, rappelle le journal. Le consortium russe était pressenti pour y participer. Contactées par Kommersant, les deux compagnies ont refusé tout commentaire.
Tewfik Abdelbar
TSA
Gazprom refuse de reprendre le projet
L’actif en question est le projet « 245-Sud », comprenant 3 blocs (Takouazet-Est et Ouest ainsi que Tesselit Nord), indique la même source. Le groupe russe détient 50% des parts, en partenariat avec son compatriote Stroitransgaz (10%), tandis que la compagnie nationale Sonatrach participe à hauteur de 40%, détaille le quotidien économique.
Avec la chute des cours des hydrocarbures, Rosneft juge ce projet « non-rentable » et souhaite ainsi s’en séparer. Dans un premier temps, le géant russe a tenté de revendre ses parts à son partenaire dans le consortium, Stroitransgaz, pour 200 millions de dollars. « Trop cher », indique Kommersant. La principale compagnie publique russe s’est ensuite tournée vers l’autre acteur énergétique majeur, Gazprom, qui a également refusé de reprendre le projet, poursuit la même source.
En dernier recours, des discussions ont été entamées avec la Sonatrach. Rosneft privilégie la vente de ses actifs, plutôt que de quitter le projet, ce qui l’exposerait à des sanctions et amendes, rappelle le quotidien. La compagnie devra également se mettre d’accord avec les autorités de son pays, précise la même source. Présente depuis 2001 sur ce bloc, Rosneft avait remporté un appel d’offre en Algérie, son premier à l’étranger depuis la chute de l’URSS, affirme Kommersant.
Par ailleurs, cette volonté de quitter l’Algérie vient semer le doute sur un autre projet de Rosneft et Stroitransgaz dans notre pays. En effet, l’agence Interfax a publié, en septembre 2016, des informations concernant une rencontre entre les gouvernements algérien et russe, préparant des appels d’offre de 600 millions de dollars, rappelle le journal. Le consortium russe était pressenti pour y participer. Contactées par Kommersant, les deux compagnies ont refusé tout commentaire.
Tewfik Abdelbar
TSA
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