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Réforme de la Coupe du monde : le format à 48 équipes en questions

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  • Réforme de la Coupe du monde : le format à 48 équipes en questions

    La Fifa a adopté mardi l'élargissement de la Coupe du monde à 48 équipes à horizon 2026. Le nouveau format en questions.

    Quel est le format finalement retenu ?

    Parmi les cinq formats proposés au conseil de la Fifa, mardi, c'est donc celui défendu par le président de l'instance, Gianni Infantino, qui a prévalu, «à l'unanimité» : à partir de 2026, la Coupe du monde se disputera à 48 équipes, réparties en 16 groupes de trois. Quatre autres solutions étaient sur la table : le statu quo à 32 équipes (le format existant depuis l'édition 1998 en France), deux formules à 40 équipes (huit groupes de 5 ou dix groupes de 4) et une autre formule à 48 qui prévoyait 16 qualifiés et un barrage sur un match entre 32 équipes pour en qualifier 16 autres. Dans la formule retenue, les deux premiers des 16 groupes de trois sont qualifiés pour des 16es de finale inédits.

    Pourquoi un Mondial à 48 rapporte-il davantage ?

    En plus de la possibilité offerte à plus de pays de se qualifier pour la compétition reine, l'aspect financier a constitué un argument massue à l'heure du choix. Selon un rapport interne confidentiel cité par l'AFP, ce Mondial new look rapporterait 605 M€ supplémentaires à la Fifa par rapport aux recettes attendues pour Russie 2018. Organisé a priori dans un même nombre de stades (12) et sur la même durée (32 jours, avec possiblement quatre matches par jour au premier tour au lieu de trois), il coûterait bien sûr plus cher mais, selon ce rapport, ce surcoût serait mieux que compensé par les revenus TV et marketing des matches supplémentaires (80 rencontres contre 64 actuellement).

    Où ce Mondial élargi serait-il organisé ?

    Face à la hausse des coûts induits pour le pays hôte, Gianni Infantino a expliqué qu'il est favorable à «une co-organisation» par plusieurs pays. Qui pourraient être les candidats à l'organisation de la première édition, en 2026 ? Dans les couloirs, à Zurich, on évoquait mardi un tandem Etats-Unis/Canada, voire un trio avec l'apport du Mexique. Le Maroc pourrait aussi se mettre sur les rangs.

    Qui va gagner le plus de places ?

    C'est l'un des enjeux majeurs de la réforme. La réponse était claire pour les formules à 40. Elle n'est pas encore tranchée pour le format finalement adopté. A 40, l'Europe notamment aurait gagné une place (14 contre 13), l'Afrique deux et l'Asie une. A 48, quel sera le nombre de places supplémentaires allouées à chaque confédération ? Selon l'un des schémas à l'étude, l'Europe passerait de 13 à 16 places et l'Afrique de 5 à 9. Dans cette hypothèse, l'Europe, qui représente aujourd'hui 40% des nations participantes, serait la grande perdante. Avec 16 équipes, sa "part de marché" tomberait en effet à 33%.

    Pourquoi les clubs sont-ils divisés ?

    La décision entre les clubs est illustrée par les prises de position opposées de Karl-Heinz Rummenigge, patron de l'Association européenne des clubs et président du Bayern Muncih, hostile au passage de 32 à 48, et celles des présidents des Grands d'Espagne, Florentino Pérez (Real) et Josep Bartomeu (Barça), favaorables à la réforme. «Ce sera une bonne chose pour les clubs et le football en général», dit Perez, qui songe peut-être à l'atout supplémentaire que constituerait un Mondial élargi pour le rayonnement international de son club. «Le sport est mis de côté (...) c'est uniquement la politique qui compte», gronde pour sa part Rummenigge dans nos colonnes ce mardi.

    Une façon de développer plus vite de nouvelles "terres de foot" ?

    Les joueurs et entraîneurs que nous avons consultés se partagent entre "pour" et "contre". Ces derniers redoutent une baisse de niveau du tournoi, un moindre suspense en qualifications et une surcharge du calendier. Les "pour", parmi lesquels Marcel Desailly, ambassadeur Fifa, répondent que l'Euro, élargi de 16 à 24 équipes, a montré l'été dernier en France un niveau plus homogène que prévu. Ils ajoutent que les 16es introduisent plus vite des matches couperet dans la compétition, et soulignent encore que le nouveau format va générer un développement plus rapide dans de nouvelles "terres de foot" (Chine, Inde...).lequipe.Fr

  • #2
    ils vont finir par tuer la coupe du monde. en 2026 on aura des groupes genre bresil, inde, philippines

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