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Fuite des cerveaux : Près de 10 000 médecins algériens exercent en France

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  • Fuite des cerveaux : Près de 10 000 médecins algériens exercent en France

    La fuite des médecins algériens se poursuit. Au moins 10.000 médecins algériens ont été recrutés récemment en Europe notamment en France, a révélé le président du Conseil national de l’Ordre des médecins, Mohamed Berkani Bekkat.

    Selon ce dernier, ces médecins algériens ont été particulièrement recrutés dans les hôpitaux et centres français, “en raison des avantages matériels offerts, ce qui constitue une véritable saignée de compétences”, a-t-il expliqué. Le même interlocuteur a causé une véritable dégradation de la qualité des services et de l’accueil au niveau de nos hôpitaux. Pour rappel, des chiffres rendus publics en France ont indiqué que 20% des médecins français inscrits au Conseil national de l’Ordre des médecins sont… Algériens. Bien formés et habitués à travailler dans des conditions difficiles, ils représentent aussi une main-d’œuvre cruciale pour les hôpitaux français. Et pendant ce temps-là, les patients algériens cherchent désespérément des médecins pour se soigner.

    Algérie Focus
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    Les statistiques citées données par le Conseil de l'Ordre gaouari ne sont pas récentes.

    Elles traduisent la situation héritée en France après la période d'accueil bénite qui a vu les hôpitaux autorisés à embaucher au noir , les médecins à diplômes hors union européenne.

    Depuis , le recrutement dans les hôpitaux s'est nettement ralenti et ne concerne que des praticiens en situation régulière. Carte de résidence et équivalence de diplômes.

    La fuite des médecins algériens n'est en rien préjudiciable à la santé algérienne dont les facultés continuent à fournir un grand nombre de diplômés dont beaucoup se retrouvent au chômage.
    Dernière modification par KHORE, 10 janvier 2017, 22h52.

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    • #3
      Fuite des cerveaux : Près de 10 000 médecins algériens exercent en France

      Selon le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’Ordre des médecins algériens, l’exil des praticiens algériens est justifié par le manque de considération dont ils font l’objet en Algérie.


      Il y aurait quelque 10 000 médecins qui ont préféré s’installer et exercer en France. Cette déclaration faite par le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’Ordre des médecins algériens, invité du forum d’El Moudjahid, est justifiée par le manque de considération dont font l’objet les médecins en Algérie. Selon ses propos, la santé n’a pas la place qu’elle mérite.

      «Elle devrait être la préoccupation des autorités non pas en besoins matériels mais au-delà, explique-t-il. Il faut qu’il y ait un Conseil des ministres spécialement dédié à la santé, la formation, l’accès aux soins, les moyens humains pour avoir une feuille de route du secteur. Elle s’avère importante étant donné qu’il n’y a pas un état des lieux réel.» Concernant le projet de loi sanitaire, le Dr Bekkat Berkani revient sur le nombre important de réserves relevées par son instance. «Nous avons émis plusieurs réserves, mais nous n’avons pas consulté le brouillon de ce projet de loi afin de constater si elles ont été prises en considération ou pas.

      Parmi les choses qui doivent absolument être incluses dans ce nouveaux texte, s’il on veut lui assurer une pérennité d’au moins 10 ans, l’agence du médicament. Il faut justement que cette nouvelle loi revoie dans le détail toutes les prérogatives de cette instance afin que sa décision soit décisive et irrévocable. Il faut également consacrer un chapitre à la prévention et lui créer un véritable office. Ce dernier doit réellement contrôler tous les éléments qui peuvent conduire à des maladies, à savoir l’environnement, la nature et la composition des aliments, et rendre, à travers un véritable travail de vulgarisation, l’information disponible à toutes les franges de la société», ajoute-t-il.

      Même si, pour lui, cette nouvelle loi encore en phase de projet est très évolutive en s’intéressant à la santé mentale, pénitentiaire et à l’interruption volontaire de grossesse, elle doit absolument être axée sur les mécanismes à même de rétablir la confiance des citoyens dans les établissements sanitaires publics. Il faut également, selon le Dr Bekkat Berkani, revoir la carte sanitaire, revenir vers les secteurs sanitaires qui existaient dans le temps et assurer une meilleure décentralisation de la décision.

      Il est obligatoire qu’il y ait un organisme de veille sanitaire qui serait le «journal officiel» des maladies transmissibles et non transmissibles, qui prendrait en charge la veille sur la bonne pratique des soins, dont le calendrier des vaccinations, et sera habilité à faire des déclarations pour assurer et rassurer le grand public quant à la propagation des maladies.

      Toutefois, le Dr Bekkat Berkani considère inacceptable le fait qu’un grand chapitre de 40 articles soit intégralement consacré aux dispositions pénales pour les médecins et les personnels soignants : «Le code pénal est assez riche pour que ses dispositions soient claires et applicables à tout le monde.» Il remet également en question la formation des médecins qui ne répond pas aux besoins ainsi que celle des formateurs. Il estime qu’il n’y a pas assez de formateurs pour le flux important d’étudiants en médecine.

      Il préconise l’obligation d’instaurer une sorte de concours aux bacheliers ayant une forte moyenne pour qu’il y ait une «élite de médecins» et les obliger à suivre une formation en langues française et même anglaise pour assurer le minimum d’apprentissage et de compréhension. L’invité d’El Moudjahid a évoqué le relationnel médecin/patient et médecin avec sa hiérarchie en mettant l’accent sur l’obligation d’ouvrir le dialogue avec les éléments du secteur public.

      Tout en condamnant les erreurs médicales, le Dr Bekkat Berkani incite l’Etat à prendre en charge les dédommagements préalables et la réparation des erreurs. «Le secteur privé doit être complémentaire mais ne doit en aucun cas brouiller le travail du secteur public. Les honoraires ne doivent pas être fixés par la loi. Il faut qu’il y ait une fourchette générale, mais pas imposer des tarifs. Nous n’assurons pas un service commercial», conclut-il.

      Asma Bersali
      el watan
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Combien faudrait-il de temps et d'argent pour former 10 000 médecins ?

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        • #5
          Envoyé par El_Bahri
          Combien faudrait-il de temps et d'argent pour former 10 000 médecins ?
          Sur les 10 000 médecins, seuls 27,7% ont obtenus leur diplôme en Algérie, soit 2770 médecins.

          71,7% ont obtenu leur diplôme en France et 0,6% dans un pays autre que
          L’Algérie ou la France

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          • #6
            hakim
            10 000 médecins, seuls 27,7% ont obtenus leur diplôme en Algérie, soit 2770 médecins.
            Hakim

            Tes SOURCES ?
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              les facultés continuent à fournir un grand nombre de diplômés dont beaucoup se retrouvent au chômage.
              diplomés est il synonyme de bon ou medecin competent ? J'imagine que ce son les meilleurs qui partent ..

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              • #8
                Envoyé par Pomaria
                Hakim

                Tes SOURCES ?
                Conseil National de l'Ordre des Médecins (France)

                https://www.conseil-national.medecin...ecins_2014.pdf

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                • #9
                  J'imagine que ce son les meilleurs qui partent ..
                  Et il parait d’après un voisin expert aussi en médecine,une fois en France en leur donne un métier délaissé par les français tel "urgentiste"..

                  Commentaire


                  • #10
                    Sur les 10 000 médecins, seuls 27,7% ont obtenus leur diplôme en Algérie, soit 2770 médecins.

                    71,7% ont obtenu leur diplôme en France et 0,6% dans un pays autre que
                    L’Algérie ou la France
                    tes calcules sont faux sur toute la ligne :

                    1- l'article que t'as posté date de 2014
                    2- les statistiques de l'article que t'as posté et que t'as utilisé pour tes calcules sont ceux des médecins généralistes seulement, si tu continue a lire la suite tu constate que :
                    pour les psychiatres 59% ont eu leurs diplômes en Algérie...
                    t'as bien entendu d'autres :[LIST][*]Anesthésistes-Réanimateurs (43% diplômés en Algérie) [*]Médecins spécialistes en radiodiagnostic et imagerie médicale (47% )[*]chirurgiens (38,2% ) [*]ophtalmologie (37%) [*].....

                    logiquement , c'est le cumul qui fait cette hémorragie de médecins
                    Dernière modification par bouberita, 14 janvier 2017, 18h45.
                    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                    Commentaire


                    • #11
                      y a pas qu'en France qu'ils partent. Ici aussi, bcp de médecins Algériens frappent aux portes de l'ordre. Peu y sont admis, bcp reprennent des études.

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                      • #12
                        tes calcules sont faux sur toute la ligne :
                        Pourquoi ca ne m'étonne pas ?

                        Commentaire


                        • #13
                          -------------------
                          Dernière modification par hakimcasa, 14 janvier 2017, 20h04.

                          Commentaire


                          • #14
                            je viens de relire le document de 2014 , on ne peut faire une extrapolation par spécialités : ce qui est important a relever , c'est le fait qu'il parle de 9563 algériens en activité qui pratiquent en tant que médecins et dont une partie a été formée en Algérie ( par spécialité de 27% a 60 % des algériens ont été formé en Algérie )....

                            dans le meilleur des caset en supposant que 60% des algériens médecins ont été formé en Algérie ...le chiffre dégringole a 5738...

                            Sinon l'article du journal parle de l'Europe en général et pas de la France et il ne fait pas référence a ce document de 2014 ....aussi les médecins qui partent par les temps qui courent ne sont pas admis a pratiquer en tant que médecins ( infirmiers ? ) et la tout est possible , une seule question : d'ou mohamed Berkani a tiré le chiffre de 10 000 ...
                            وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                            Commentaire


                            • #15
                              hakim

                              ce qu'il faut savoir est que dans le rapport de l'ordre des medecins que ta posté, ily a ces deux textes qui prêtent équivoque:
                              La majorité des médecins généralistes nés en Algérie, Maroc et Tunisie ont obtenu leur diplôme en France.
                              Les médecins généralistes nés en Roumanie ont obtenu massivement leur diplôme dans leur pays de naissance (87,7%). Seuls, 11,5% ont obtenu leur diplôme en France.
                              car l'ordre des médecins a omis intentionnellement d'indiquer les raisons ces deux assertions. Car il en ait le principal cause.

                              en effet,les diplomes roumains sont reconnus en France par l'ordre des médecins.

                              Les diplomes maghrébins: NON
                              ! ils ne le sont pas
                              !

                              en effet, les diplomes de médecins maghrebins obetnus dans leur pays d'origine, n'est pas reconnu par l'ordre des medecins en France;
                              Ils sont donc contraints, d'obtenir le diplôme d'Etat français pour exercer leur vrai métier et/ou leur spécialité.

                              Alors il doivent passer des épreuves nationales d'aptitude, puis se présenter aux concours de première année et, en cas de succès, ,
                              il doivent demander l'obtenant de dispenses portant sur les cinq premières années de formation. Les médecins maghrebins rejoignent ensuite le cursus normal des études et peuvent après réussite aux épreuves du certificat de synthèse clinique et thérapeutique qui sanctionnent la sixième année d'études, s'orienter vers le résidanat de médecine générale, ou préparer une spécialisation après réussite au concours de l'internat.

                              Vraiment un parcours de combattant, pour refaire leur cursus de médecine une deuxième 2ème fois. bien que dispensés de quelques années de scolarité, de passer d'autres examens pour réintégrer la sixième année (la troisième en chirurgie dentaire). Ce sont donc de longues études à recommencer, alors même que leur situation financière est très souvent précaire et qu'ils doivent faire face à de nombreuses difficultés matérielles et psychologiques.
                              Quelle galère !

                              mais ceux des médecins maghrebins qui réussissent ce double curcus dans leur pays d'origine, puis en France : je leur tire vraiment chapeau bas !
                              Dernière modification par Pomaria, 15 janvier 2017, 21h54.
                              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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