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Mesures anti-crise : des similitudes entre la Loi de finances 2017 et celle de 1988

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  • Mesures anti-crise : des similitudes entre la Loi de finances 2017 et celle de 1988

    La Loi de finances 2017 a apporté depuis son entrée en vigueur son lot de mesures visant à faire face à la crise économique rampante en Algérie. Obligé d’agir suite à la chute drastique des cours des hydrocarbures depuis 2014, le gouvernement a opté cette année pour une stratégie qui consiste principalement à augmenter une nouvelle fois les taxes, et à réduire les subventions.

    Ainsi, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été augmentée à 19% au lieu de 17% tandis que le taux réduit de cette taxe a été relevé à 9%. Une Taxe d’efficacité énergétique a été instaurée sur les appareils électroménagers tels que les réfrigérateurs et autres climatiseurs. Cette taxe peut aller jusqu’à 35% selon la catégorie énergétique du produit.

    La Taxe intérieure de consommation a également été instituée sur plusieurs produits, telles que les bières, les cigarettes et autres tabacs ainsi que plusieurs produits considérés de luxe, comme le saumon, les bananes, les yachts et certains types de véhicules. Les produits alcoolisés ont également subi une hausse de 10%. La Taxe sur les produits pétroliers a en outre été augmentée, entraînant automatiquement une hausse dans les prix des carburants.

    Ce n’est pas la première fois dans son histoire que l’État algérien prend des mesures pour faire face à une crise économique faisant suite à la chute drastique des cours des hydrocarbures. Le gouvernement avait en effet opté pour des mesures du même calibre lorsque les cours du pétrole s’étaient effondrés lors du contre-choc pétrolier de 1986. La Loi de finances de 1988 contient en effet plusieurs hausses dans les taxes pour tenter de combler le déficit. Le taux de l’impôt sur les bénéfices des professions non commerciales avait par exemple été relevé à 25%. L’impôt social sur les plus-values avait également été augmenté, jusqu’à 50% lorsque la cession intervenait dans un délai de moins de trois ans de la date d’acquisition. La taxe unique globale à la production avait quant à elle été relevée au taux général de 20%, tandis que le taux réduit augmentait à 10%. Les voitures destinées au transport des personnes se voyaient même imposer un taux de 65%.

    De nombreuses mesures pouvant être considérées comme marginales avaient également été prises pour grappiller l’argent là où possible. Une redevance annuelle fixée à 500 dinars (dinar de 1988) avait par exemple été instaurée pour le captage des émissions télévisées. Une taxe judiciaire d’enregistrement, à laquelle étaient assujettis les arrêts rendus en matière civile, commerciale et administrative, avait aussi été instituée, de même qu’une taxe notariale. Un droit sur les cigarettes et autres tabacs avaient également été instauré. Le droit était dégressif selon l’origine des cigarettes (les marques étrangères importées étaient les plus taxées, alors que la production locale était moins taxée). Un droit fixe sur les bières, à raison d’un dinar par bouteille avait aussi été institué.

    tsa

  • #2
    dépenses de l’état algérien:

    en 2014: 100 milliards $
    en 2017: 60 milliards $(e)

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    • #3
      faut arréter avec ces prophéties de malheur ................ c'est pas sérieux
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        dépenses de l’état algérien:

        en 2014: 100 milliards $
        en 2017: 60 milliards $(e)
        Il y a de plus en plus d’analphabètes au Maroc !!!

        Chaque nouvelle année il y en a plus que l'annee d'avant,mais pour 2017 ceux de 2018 sont en avance !!!


        31 dÈcembre 2013
        JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N

        Sous-total.................4.243.755.743.000
        Charges communes.......470.696.623.000
        TOTAL GENERAL.........4.714.452.366.000
        JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE

        29 dÈcembre 2016

        Sous-total.........................4.126.290.127.000
        Charges communes...............465.551.834.000.
        TOTAL GENERAL
        .......................................4.591.841.9 61.000
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          Cell
          faut arréter avec ces prophéties de malheur ................ c'est pas sérieux
          Il se rassure comme il peux !!! Lui qui va connaitre cette annee le premier des 5 budgets FMI du Maroc
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            dépenses aarrou dépenses pas revenus. yak pas besoin d'utiliser l khouchibat?

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            • #7
              Osvaldo
              dépenses aarrou dépenses pas revenus. yak pas besoin d'utiliser l khouchibat?
              Même avec les khouchibat tu n y arriveras pas !!!

              C'est grave l’analphabétisme chez ceux qui prétendent savoir lire et écrire !!!

              Le mot charges communes est largement suffisant pour savoir si c'est des revenus ou des dépenses !!!
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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              • #8
                pour 2014 les revenus étaient de 4200 milliards de dinars et les dépenses de 7700 milliards de dinars. le déficit a été financé par le Frr.

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                • #9
                  Osvaldo
                  pour 2014 les revenus étaient de 4200 milliards de dinars et les dépenses de 7700 milliards de dinars. le déficit a été financé par le Frr.
                  Heureusement que le ridicul ne tue pas ( moi je dis malheureusement !!! ) sinon il ferait des ravages au Maroc !!!


                  dépenses de l’état algérien:

                  en 2014: 100 milliards $
                  en 2017: 60 milliards $(e)
                  Dernière modification par AARROU, 11 janvier 2017, 18h43.
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                  • #10
                    aarrou arrêtes de faire le clown sérieusement. en 2014, 7700 milliards de dinars valait 100 milliards $. j'ai bien écris dans mon précédent post "dépenses".

                    Commentaire


                    • #11
                      Osvaldo
                      aarrou arrêtes de faire le clown sérieusement. en 2014, 7700 milliards de dinars valait 100 milliards $. j'ai bien écris dans mon précédent post "dépenses".
                      Un analphabète qui veut donner des leçons aux autres !!!

                      Le jour ou les fonctionnaires Marocains seront payées en Franc Suisse revient me voir pour continuer la discussion .

                      Entre temps tu as des cours a réviser !!!
                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                      • #12

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                        • #13
                          bref, revenons au sujet

                          Crise économique, 30 ans après : quand l’histoire se répète

                          L’Algérie a vécu la première semaine de l’année 2017 sous tension. Les grèves générales des commerçants ont laissé place à des émeutes et violences dans certaines villes du pays, notamment à Béjaïa. Au cœur de cette gronde, figurent les nouvelles mesures incluses dans la Loi de finances et qui sont entrées en vigueur le 1er janvier.

                          Au sommet de l’État la crispation est palpable et pour cause : la réaction épidermique de la rue si peu de temps après l’entrée en vigueur des nouvelles mesures laisse présager le pire pour la suite. Il est en effet trop tôt pour que les effets des mesures d’austérité imposées par la dernière Loi de finances puissent être ressentis dans toute leur ampleur en si peu de temps. Les hausses dans les différentes taxes et les baisses de certaines subventions n’ont pas encore eu assez de temps pour asphyxier les budgets déjà vacillants des citoyens. La probabilité demeure donc forte sur la possibilité que la gronde sociale s’intensifiera dans les prochains mois, au fur et à mesure que les efforts consentis par les citoyens pour mener une vie digne deviendront de plus en plus importants.

                          La situation économique actuelle que connaît l’Algérie depuis 2014 a souvent été associée à celle que le pays a traversée à la fin des années 80, à la suite du contre-choc pétrolier de 1986. Les parallèles les plus évidents sont connus. Comme durant les années 80, une production surabondante a fait plonger les prix des hydrocarbures à des niveaux très bas. La chute a entraîné dans son sillage tous les pays dont l’économie repose sur le pétrole. Des pays comme le Venezuela ont immédiatement été pris à la gorge. L’Algérie n’a pas fait figure d’exception. Elle a juste trouvé son salut temporaire dans son épargne abondante, fruit d’une politique prudente durant la période dorée où le pétrole était élevé.

                          Ces réserves étaient supposées accorder la possibilité au pouvoir de mettre en place une politique de diversification de l’économie de l’Algérie, afin de réduire puis extraire le pays de sa paralysante dépendance aux hydrocarbures. Dans les faits, il n’en a été rien. Plutôt, les réserves ont juste offert au pouvoir quelques années de répit et permis de décaler pour un temps futur la violence de l’impact du redressement structurel. Ce temps est finalement arrivé. L’Algérie a fini par entrer en pleine tempête.

                          La situation actuelle de l’Algérie a pris des tournures de tragédie amère. La crise économique des années 80 ne fait plus seulement figure de vague souvenir ou d’avertissement prophétique. Entre les deux périodes, il ne s’agit plus de comparer uniquement les facteurs exogènes ayant mené à la crise. Il s’agit également de comparer les actions entreprises par les pouvoirs en place pour tenter de faire face à la crise.

                          Dans les deux cas, force est de constater que ces actions manquaient terriblement d’imagination, ou même d’une réelle volonté de surmonter la situation. Comme durant les années 80, le gouvernement s’est contenté d’utiliser les leviers les plus basiques à sa disposition : réduire les subventions et augmenter les taxes. La situation actuelle est d’autant plus grave, car le pouvoir actuel a refusé d’apprendre la leçon précédemment imposée par l’histoire. Il a même poussé la parodie à un tel point qu’il a repris dans la Loi de finances 2017 certaines mesures marginales telles que l’augmentation de la taxe sur le tabac, une mesure qui avait déjà été prise dans la Loi de finances de… 1988.

                          1988, année fatidique pour l’Algérie, celle qui a établi un avant et un après dans le destin du pays. Tous les ingrédients sont là pour créer une bis repetita de l’évènement le plus marquant de l’Algérie post-indépendance : une économie aux abois, un pouvoir à la légitimité contestée, la prédominance d’une caste qui s’est approprié la majorité des privilèges et des ressources… L’histoire semble condamnée à se répéter.tsa

                          Commentaire


                          • #14
                            Osvaldo
                            bref, revenons au sujet

                            Crise économique, 30 ans après : quand l’histoire se répète
                            1988

                            Dettes externes : 36 milliards $
                            Service de la dette : 6 milliards $ par an

                            Réserves en Devise : 1,3 milliards $

                            Recette des Hydrocarbures : 7,4 milliards $

                            2017

                            Dettes externes : Pfffffffffffffffff

                            Service de la dette :Re pfffffffffffffffffff

                            Réserves en devise :140 milliards $

                            Recette des Hydrocarbures : 64 milliards $
                            L'histoire ce répète............................................ .pour les aveugles !!!
                            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                            • #15
                              Le mode clown s'active quand il manque d'argument !

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