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John Brennan : La démocratie ne convient pas aux pays arabes

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  • John Brennan : La démocratie ne convient pas aux pays arabes

    New York: Le directeur de la CIA, John Brennan a reconnu que l’administration Obama a directement contribué à l’éclatement des révoltes du printemps arabe.

    John Brennan, le directeur de la CIA, qui s’apprête à quitter son poste dans quelques jours, a déclaré que Washington voulait, dés 2010, se débarrasser des régimes autoritaires arabes et a pour cela, œuvré au déclenchement des révoltes populaires du printemps arabe qui ont fini en chaos sanglants.

    Interrogé le 9 janvier, sur CNN, dans le cadre de l’émission, ‘The Axe Files‘, coproduite avec ‘the University of Chicago Institute of Politics’, le patron sortant de la CIA a déclaré

    ‘‘Washington et une partie de son administration nourrissaient des espoirs extrêmement irréalistes en croyant que le Printemps arabe permettrait d’en finir avec les régimes autoritaires et que la démocratie fleurirait par le bon vouloir du peuple.’

    Il a ajouté,

    ‘‘mais vouloir imposer le modèle d’une démocratie occidentale au Moyen-Orient relevait d’une conception naïve, et les Printemps arabes n’ont finalement été qu’un terreau fertile pour l’essor du terrorisme.’

    Selon John Brennan, les américains ont fini par comprendre que

    ‘‘la démocratie en tant que concept n’était pas ancrée dans les mœurs et les cultures des pays arabes. C’est, cette différence fondamentale qui explique la tournure inattendue des Printemps arabes.’’

    John Brennan conclut:

    ‘‘Si nous avions su ce qu’était Daesh, nous n’aurions pas agi comme nous l’avons fait’’.


    L’INTERVIEW INTÉGRALE DE JOHN BRENNAN SUR CNN**


    Lemag

  • #2
    un autre article un peu plus détaillé :

    John Brennan a estimé que l'objectif d'importer la démocratie occidentale au Moyen-Orient relevait d'une «conception naïve», et que les Printemps arabes avaient été un terreau fertile pour l'essor du terrorisme dans la région.
    «Washington et une partie de son administration nourrissaient des espoirs extrêmement irréalistes en croyant que le Printemps arabe permettrait d'en finir avec les régimes autoritaires et que la démocratie fleurirait par le bon vouloir du peuple». Tel est le diagnostic sans appel formulé par le directeur de la CIA, John Brennan, dans un entretien qu'il a accordé à CNN et diffusé lundi 9 janvier.*

    Alors qu'il avait déjà admis quelques mois plus tôt que les soulèvements dans les pays arabes au début des années 2010 avaient pavé la voie au développement du terrorisme et de l'islamisme radical, John Brennan est revenu sur son analyse de la situation dans le monde arabe afin de la compléter. Selon lui, les*«symptômes du problème» que constituent la violence et les attentats ne doivent pas occulter les*éléments de fonds, essentiels à la compréhension de ce qui se passe actuellement dans la région.*
    Selon lui, croire que la démocratie telle qu'elle est conçue aux Etats-Unis ou en Europe puisse être exportée et prendre racine dans d'autres terreaux politico-culturels serait une*«conception naïve» de la géopolitique. Expliquant que les habitants du Moyen-Orient, pour la plupart, réclamaient «la liberté pour eux-mêmes, leur communauté ou leur tribu», il a estimé que*«la démocratie en tant que concept n'[était] pas ancrée dans les mœurs et les cultures de ces pays». C'est, d'après lui, cette différence fondamentale qui explique la tournure inattendue des Printemps arabes.*
    «Si nous avions su ce qu'était Daesh, nous n'aurions pas agi comme nous l'avons fait»
    Allant jusqu'à se montrer critique envers la politique conduite par les Etats-Unis au Moyen-Orient, John Brennan a expliqué que celle-ci était en grande partie responsable du chaos actuel dans la région. En cela, il s'est inscrit dans la même ligne que*Barack Obama, dont le départ de la Maison blanche coïncidera d'ailleurs avec son propre départ de la CIA. Le président*avait déjà affirmé regretter de n'avoir pas*«anticipé l'après-intervention en Libye»,*allant même jusqu'à parler de*«sa plus grande erreur». John Brennan lui, a formulé le même jugement à propos de l'Irak.
    L'Histoire aurait été différente si les troupes américaines ne s'étaient pas retirées*subitement d'Irak en 2011

    Il a avancé une double raison à cela. La première est, selon lui,*l'invasion de l'Irak en 2003 hors du cadre de l'ONU, dans laquelle il voit «la cause de l'enlisement du pays dans la violence et du bain de sang dans lequel est plongé cette région du monde». La seconde, non moins importante selon ses estimations, est le retrait précipité et des Etats-Unis hors du pays en 2011. «L'Histoire aurait été différente si les troupes américaines ne s'étaient pas retirées subitement», a-t-il déclaré, précisant que cela avait permis l'essor des groupuscules terroristes sur le terrain.*


    Reconnaissant le lien direct existant entre le développement rapide de l'Etat islamique et les interventions américaines en Irak, le chef de la CIA est allé encore plus loin dans l'expression de ses regrets. «Si nous avions su ce que nous savons aujourd'hui à propos de Daesh et de ses capacités, notamment sur sa faculté à bouleverser les équilibres de force de l'Irak jusqu'en Syrie, aurions-nous agi de la même manière? Probablement pas», a-t-il ainsi admis.
    Sur le dossier syrien*également, John Brennan s'est livré à une auto-critique. Selon lui, les Etats-Unis auraient dû fournir*«davantage d'aide à l'Armée syrienne libre, plus tôt, à l'époque où le régime syrien était plus faible». Il affirme que la suite du conflit aurait été différente si*«les acteurs internationaux» s'étaient coordonnés pour soutenir l'opposition aux prémices de son émergence sur le terrain. Il a toutefois concédé qu'une telle stratégie*comportait des risques de voir se former*«un mélange électrique de mouvements laïcs et extrémistes».*«Soutenir aveuglément l'opposition et fournir des armes à tour de bras en Syrie aurait peut-être pu avoir des conséquences pires que celle que nous connaissons aujourd'hui», a-t-il indiqué.

    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Ils ont déclenché le chaos juste dans les pays qui ne servaient pas leur intérêt.

      Toutes les monarchies totalitaires arabes n'ont pas été touchées.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Toutes les monarchies totalitaires arabes n'ont pas été touchées.
        ben faut croire que les ripouxliques étaient encore plus totalitaires
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Selon John Brennan, les américains ont fini par comprendre que

          ‘‘la démocratie en tant que concept n’était pas ancrée dans les mœurs et les cultures des pays arabes. C’est, cette différence fondamentale qui explique la tournure inattendue des Printemps arabes.’’
          Il aurait du venir ici lire mes posts...Il aurait compris cela avant...oeilfermé

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          • #6
            en egypte, si ce n'était l'armée egyptienne qui avait renverser morsi, avec l'aide de quelques pays occidentaux, des EAU et de l'AS, il serait toujours en poste. Sissi avait passé plus de 50 heures au téléphone avec le ministre de la defense americaine Hagel en 2013, avant le coup d'état.
            حصلت على شهادة وزير الدفاع الأميركي الأسبق تشاك هيغل الذي أجرى نحو 50 ساعة من الاتصالات الهاتفية مع السيسي خلال عهد مرسي وحتى الإطاحة به
            en lybie des sources disent que des unités speciales francaises, americaines, anglaises etc... se battent avec Haftar avec un appui aérien de sissi et un financement emirati. en syrie, le boucher aurait déjà rejoint khadafi sans le soutien militaire de l'iran et de la russie. les occidentaux, dans ce conflit, ont toujours refusé d'armer l'asl qui fut décimé en une année... n'oubliez pas que des armes americaines comme les stingers avaient permis aux mujahidines afghans de vaincre les soviétiques dans les années 80...donc on voit bien que ce sont ces occidentaux, qui viennent donner des lecons aux arabes,qui sont les premiers responsables de la situation actuelle dans certaines "républiques".

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            • #7
              @bledard for ever

              Ils ont déclenché le chaos juste dans les pays qui ne servaient pas leur intérêt.

              Toutes les monarchies totalitaires arabes n'ont pas été touchées.
              Les interventions "démocratiques" des occidentaux dans les pays arabes et non-arabes, c'était pour créer ou maintenir un système local dévoué à leurs intérêts sordides et égoïstes et surtout pour détruire totalement tout pays récalcitrant (Libye, Irak, Yougoslavie, Syrie ...) Et ils appellent cela "démocratie" !!! ... Qu'ils gardent pour eux même leur "démocratie" !!!

              En plus également, ils font cela pour protéger leur entité coloniale en Palestine. Je suis persuadé que leur projet seront défaits dans tout le Moyen-Orient, ils ne cessent de subir des revers importants dans les points chauds de cette région y compris en Palestine malgré que le peuple palestinien n'a pas une puissante armée ni de moyens militaires. Rappelons-nous du colonialisme français en Algérie, au Vietnam, etc ...
              Dernière modification par Elghifari, 12 janvier 2017, 12h50.

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              • #8
                La démocratie semble effectivement ne pas convenir aux pays arabes, quand on leur donne le choix démocratique: ils choisissent la théocratie.

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                • #9
                  Quel naïf va croire que les USA (ou toute autre puissance) sont intervenus un jour dans un pays quelconque, arabe ou non arabe, dans le but de le débarrasser d'un régime autocratique et y mettre en place la démocratie ? Voudrait-on nous faire croire que les histoires pour passer le temps racontées dans "Mission impossible" et d'autres séries et films américains sont le reflet fidèle de la réalité ?
                  Visiblement, le maître espion est aussi un maître menteur.
                  J'ajouterai que la politique militariste des USA en direction notamment des pays d'Afrique du nord et du Moyen-orient a contribué, au contraire, à voir bon nombre de leurs habitants mettre dans le même sac l'interventionnisme musclé et le soutien indéfectible aux pétromonarchies obscurantistes, d'un côté, avec les valeurs démocratiques, de l'autre.

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                  • #10
                    C'est ambigu ce qu'il dit.
                    Leur ont donné l'espoir comment?
                    Sinon, c'est vrai que la démocratie ne convient pas a tous les peuples. Du moins, la democratie a l'occidentale.

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