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L'Algérie principale destination maghrébine des Investissements directs de l'UE en 2015

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  • L'Algérie principale destination maghrébine des Investissements directs de l'UE en 2015

    L'Algérie a capté en 2015 plus de 16 milliards d'euros des investissements directs étrangers (IDE) de l'Union européenne en Algérie dans le monde, devenant le premier bénéficiaire maghrébin, a indiqué ce jeudi 12 janvier 2017 l'Office des statistiques de l'UE (Eurostat).

    L'Algérie a précisément capté 16,475 milliards d'euros à fin 2015, 15,236 milliards d'euros des IDE par le Maroc et 3,151 milliards d'euros par la Tunisie. Mais les pays du Maghreb restent loin derrière les principaux bénéficiaires des IDE de l'Union européenne, en l'occurence l'Afrique du Sud (79 mds d'euros), l'Egypte (41 mds), l'Angola (36 mds) et le Nigeria (32 mds).

    Les IDE réalisés par l'UE en Afrique n'ont toutefois représenté que 4,2% du stock total des IDE de cette organisation dans le reste du monde, précise la même source.

    Les IDE de l'UE dans le monde ont atteint les 6.894 milliards d'euros à la fin de l'année 2015, en hausse de 14,9% par rapport à fin 2014 dont plus du tiers de ces stocks est détenu aux Etats-Unis. Les données d'Eurostat montrent que les marchés de l'UE et des Etats-Unis restent toujours fortement interconnectés.

    En effet, fin 2015, les Etats-Unis concentraient 37,2% des stocks totaux détenus par l’UE dans le reste du monde avec 2.561 mds d'euros, loin devant la Suisse (829 mds, soit 12%), les Bermudes (353 mds, soit 5,1%), le Brésil (327 mds, soit 4,7%), la Chine (288 mds, soit 4,2%) et le Canada (249 mds, soit 3,6%).

    Dans le même temps, les investissements directs des Etats-Unis ont augmenté dans l'UE avec un montant de stocks d'IDE de 2.436 milliards d'euros à la fin de l'année 2015, soit 41,7% des stocks totaux d’IDE détenus par le reste du monde dans l’UE.

    Si les stocks d’IDE détenus par l’UE dans le reste du monde ont connu une hausse de près de 15% en 2015, les stocks d'investissement détenus par le reste du monde dans l’UE ont augmenté encore plus significativement pour atteindre les 5.842 milliards d’euros à fin 2015, soit une hausse de 22,8%.

    "L'UE conservait toutefois une position extérieure nette d'investissements légèrement supérieure à 1.000 milliards d'euros vis-à-vis du reste du monde", a fait remarquer Eurostat.


    Rédaction du HuffPost Algérie
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    si on enlève les investissements de BP, shell, total etc... combien il restera?

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    • #3
      Parce que ce n'est des investissements ?

      Yakhi mentalité yakhi
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Je suis frappé par l'ignorance ou plutôt méconnaissance de mes amis marocains (et Dieu sait qu'ils sont nombreux) de l'Algérie. La question qui revient souvent est: mais vous avez de l'agriculture/industrie en Algérie?
        Naïvement, ils pensent que l'Algérie est une grande plateforme pétrolière avec des pipes partout.
        Je m'engage à leur organiser un jour un voyage en Algérie pour visiter tout le pays.

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        • #5
          Je suis frappé par l'ignorance
          Tu n'y peux rien malheureusement, c'est génétique chez quelques uns et des deux cotés, les uns pensent que l'Algérie est un grand champs pétrolier et rien d'autre et les autres pensent que le Maroc est un grand bordel à ciel ouvert .

          en gros zouj bghal
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Je m'engage à leur organiser un jour un voyage en Algérie pour visiter tout le pays.


            vraiment ? attention on va te prendre au mot

            il est possible que certaine aient des préjugés sur l'algérie mais c'est pas la majorité des marocains , il doit certainement y avoir des choses intéressantes à visiter là-bas, dommage que le pays ne veuille pas ou ne sache pas les mettre en valeur...

            Commentaire


            • #7
              Notre tristement célèbre expert internationale Osvaldo est entrain de nous expliquer qu'il préfère les investissements de Dacia roumania et TATI a ceux de BP ou Exxon ? tu viens de toucher le fond bsartek

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              • #8
                Tu n'y peux rien malheureusement, c'est génétique chez quelques uns et des deux cotés, les uns pensent que l'Algérie est un grand champs pétrolier et rien d'autre et les autres pensent que le Maroc est un grand bordel à ciel ouvert .
                pas un grand champs pétrolier, mais un paradis pour travelo et bordel légaux et mangeur de 7alouf, mais comme tu le dis, zouj bghal wa ma adraka ma zouj bghal...

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                • #9
                  pas un grand champs pétrolier, mais un paradis pour travelo et bordel légaux et mangeur de 7alouf, mais comme tu le dis, zouj bghal wa ma adraka ma zouj bghal...
                  digression chafouine

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                  • #10
                    Pour ceux qui n'auraient pas saisi, nous parlons de stock et non de flux.. en gros, tous les investissements réalisés dans un pays donné depuis 2007. Pour l'algerie, les hydrocarbures concentrent +90% des IDE,

                    Autre indicateur pertinent, celui du stock IDE réalisé par le pays : le maroc se place juste derrière 'AFS avec un stock d'environ 30 mds $. (Essentiellement en afrique).

                    L'article peut prêter à confusion car il laisse penser qu'alger à drainé +16 mds $ d'ide en 2015...

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                    • #11
                      Envoyé par Kech
                      Autre indicateur pertinent, celui du stock IDE réalisé par le pays : le maroc se place juste derrière 'AFS avec un stock d'environ 30 mds $. (Essentiellement en afrique)
                      2001-2012
                      - Afrique du Sud::.............55,910 milliards €
                      - Égypte:..........................30,854 milliards €
                      - MAROC:..........................15,772 milliards €

                      Stocks de l'investissement de l'UE (2001-2012)
                      - En Afrique:..........................220,861 milliards €
                      - En Amérique du Sud:............382 990 milliards €
                      - En Amérique centrale:...........466 178 milliards €
                      - En Asie:...............................746,427 milliards €
                      - Pays arabes du Golfe:...........66,819 milliards €
                      Dernière modification par MEC213, 13 janvier 2017, 12h05.

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                      • #12
                        L'article peut prêter à confusion car il laisse penser qu'alger à drainé +16 mds $ d'ide en 2015...
                        Il suffit de comparer les stocks à 2015 à ceux de 2014 pour déduire (si certains n'ont retiré leurs billes) ce qui a été drainé par les uns et les autres en 2015. Surprise !!!





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                        • #13
                          d'un coté il y a le constat de l'Algérie et les chiffres de l'eurostat de l'autre.

                          l'algerie qui veut renegocier l'accord pour une augmentation des investissements européens dans le pays et une hausse de ses exportations

                          à travers les chiffres de l'europe (eurostat) montre qu'elle fait plus en algerie qu'ailleurs.



                          Mercredi, 13 Avril 2016 13:17
                          Révision de l'Accord d'association: L'Algérie vise l'augmentation des IDE et de ses exportations


                          ALGER- L'Algérie vise, à travers la révision de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE), une augmentation des investissements européens dans le pays et une hausse de ses exportations vers cette région, a indiqué à l'APS un haut responsable auprès du ministère du Commerce.

                          "Le constat, présenté par l'Algérie lors d'une réunion bilatérale avec l'UE, tenue en mars dernier à Bruxelles, a été partagé par la partie européenne qui a affirmé sa disposition à apporter les correctifs à cet accord", souligne le directeur du suivi des accords commerciaux régionaux auprès du ministère du Commerce, Saïd Djellab.

                          "Les deux parties se sont entendues à travailler ensemble, à faire une évaluation en commun et voir tous les correctifs à apporter à l'accord", précise-t-il.

                          Cet accord doit répondre aux objectifs d'augmenter les investissements directs européens en Algérie et de promouvoir les exportations algériennes vers le marché européen "afin d'atténuer le déséquilibre structurel" des échanges entre l'Algérie et l'UE, avance M. Djellab.

                          "Nous voulons avoir plus d'investissements européens qui constitueront, pour nous, un moyen de transfert technologique et un vecteur de promotion des exportations vers le marché européen", insiste le même responsable qui est également le directeur général du commerce extérieur auprès du ministère du Commerce.

                          Dans cette réévaluation, poursuit-il, "nous allons discuter de tous les aspects pour arriver à un accord gagnant-gagnant".

                          L'Algérie et l'UE examineront les mesures et propositions de révision de leur accord d'association avant la fin de l'année en cours.

                          Après la première réunion formelle tenue en mars dernier à Bruxelles, une deuxième devrait être organisée en mai prochain alors que la troisième, qui sera consacrée à la présentation des mesures et propositions de révision de l'accord, aura lieu en juillet ou septembre prochain.



                          =Les détails du constat de l'Algérie sur l'Accord d'association=



                          Lors du premier round formel de réévaluation de mars dernier, plusieurs motifs appuyant la décision algérienne de révision de l'Accord, entré en vigueur en 2005, ont été présentés à la partie européenne.

                          "Depuis la mise en oeuvre de l'Accord d'association, il est constaté que l'accord n'a pas eu l'effet escompté pour la promotion des exportations hors hydrocarbures et la relance des IDE, qui constituent pour l'Algérie deux objectifs motivant la conclusion de tout accord de libre-échange", lit-on dans le document présenté par la partie algérienne à la Commission européenne.


                          Les facteurs à l'origine de ce constat sont multiples: ils sont à la fois endogènes et exogènes, note le document dont une copie a été obtenue par l'APS.

                          Nonobstant les facteurs internes liés à l'offre, la partie algérienne considère que des facteurs externes "découragent" et, parfois, "freinent" les exportations algériennes vers cette zone.

                          Parmi les facteurs externes cités, "les conditions techniques et réglementaires de plus en plus exigeantes et difficilement maîtrisables par les opérateurs économiques algériens pour accéder au marché européen".

                          Il s'agit également du manque d'investissements européens tournés vers l'exportation à destination du marché européen ou de proximité, note le document qui évoque aussi "l'érosion des préférences accordées par l'UE à l'Algérie dans le cadre des accords de libre-échange conclus par l'UE et "l'absence de connexion entre les PME algériennes et européennes pour favoriser les exportations (intégration dans la chaîne des valeurs mondiales)."

                          De 2005 à 2015, les pays de l'UE ont exporté vers l'Algérie plus de 220 milliards de dollars alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures n'ont pas atteint les 14 milliards de dollars.

                          En 2014, le niveau des importations en provenance de l'UE est passé à près de 30 milliards de dollars contre un niveau moyen annuel de 9 milliards de dollars avant l'entrée en vigueur de cet accord (entre 2002 et 2004).

                          Les importations en provenance de cette zone sont constituées essentiellement des intrants, des équipements et de produits industriels finis à hauteur de 80 à 85% en moyenne annuelle, suivis des produits alimentaires avec une part variant entre 15 et 20%, précise aussi le document présenté lors de la dernière réunion bilatérale à Bruxelles.

                          Concernant les exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l'UE, elles sont passées de 500 millions de dollars (avant la mise en oeuvre de l'accord) à seulement 1,5 milliard de dollars en 2015 avec une diminution sensible de 31% par rapport à 2014 (2,3 milliards de dollars).

                          Ces exportations sont constituées essentiellement des produits dérivés des mines et de l'énergie, tandis que les produits agricoles, les produits agro-industriels et les produits de pêche ne dépassent pas les 8% des exportations hors hydrocarbures vers l'UE.

                          Quant aux produits industriels manufacturés, ils sont quasiment absents. Ainsi, le document indique que plusieurs faits majeurs avaient marqué les échanges commerciaux de l'Algérie avec l'UE après 10 ans de mise en oeuvre de l'Accord d'association.

                          Durant cette période, note-t-il, l'UE a consolidé sa part du marché dans les importations algériennes, soit 50,6% en moyenne annuelle, et ce, malgré la concurrence ardue des produits asiatiques et certains produits de la Grande zone arabe de libre échanges (Gzale).

                          "Cette consolidation est due essentiellement à la préférence tarifaire dont bénéficie l'UE par rapport au reste du monde (pays arabes non compris)", note le rapport.

                          De surcroît, il a été observé "un attrait timide des IDE européens, notamment ceux orientés vers l'exportation dans les branches industrielles et filières agroalimentaires".

                          aps
                          "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                          Johann Wolfgang von Goethe

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                          • #14
                            Je m'engage à leur organiser un jour un voyage en Algérie pour visiter tout le pays.
                            Ils seraient choqués par la vétusté des infrastructures algérienne à commencer par l'aéroport d'Alger style depuis des années 90.
                            Un réseau routier dense mais en mauvais état.
                            Alger qui donne des images de ville délabré avec des familles entières qui font la manche.
                            Alger une ville sale, qui dort après 23h00.
                            Une gare d'Alger sale, délabrée avec des trains dégueulasse qui traînent faire Alger Oran prend 7 heures de trajet. Entre Alger et Oran se succedent des villes fatiguées entourer de tissus de misère. La seule chose moderne que l'on voit sur le chemin c'est la cimenterie Lafarge de Sig. Arrivée à Oran c'est mieux qu'Alger mais on sent toujours la vétusté et la saleté des villes algériennes.

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                            • #15
                              C'est toi qui est délabré oeilfermé

                              T'a vu la tronche de l'aéroport de casa ?
                              L'aéroport d'Alger est dans le top 10 des aéroports africains en attendant le nouvel aérogare

                              Et que dire des tristement célèbres bidonvilles de casa dont je m'abstiendrais de poster des photos par respect aux gens qui y vivent...

                              Arrête un peu ton arrogance et va t'acheter un mulet pour parer à la pénurie d'essence qui s'annonce

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