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Les prochaines élections législatives « sont secondaires et sans importance », a déclaré, ce lundi 9 janvier, Ali Benflis. « L’organisation d’élections qui n’ont aucun sens ou influence sur la réalité politique n’est pas difficile pour un système politique comme le nôtre. C’est sa spécialité et c’est même un art qu’il maîtrise », a déclaré le patron de Talaï El Hourriyet au cours d’une conférence de presse au siège de son parti à Alger.
La décision de boycott des élections législatives n’a pas été prise par son parti « à la légère », « dans la précipitation » ou comme un « refus de principe de ce qui vient du pouvoir politique », a-t-il assuré. La question a été « débattue dans la sérénité », assure Ali Benflis. Pour lui, les partis de l’opposition qui participeront aux prochaines législatives comme ceux qui les boycottent savent que ce rendez-vous ne fera pas sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il se trouve.
Les partis de l’opposition resteront donc unis autour de leur projet de transition démocratique peu importe leur décision concernant les législatives, selon lui. « Il sera vraiment regrettable de faire de cette question une ligne de démarcation au sein de l’opposition nationale qui doit rester unie autour des solutions qu’elle doit présenter pour les vrais problèmes », a-t-il souligné. Pour ce qui est de Talaï El Hourriyet, il ne rentrera pas en « hibernation », a prévenu Ali Benflis.
« Les violences à Bejaïa inacceptables »
« C’est l’hiver mais nous n’allons pas entrer en hibernation ou prendre une année sabbatique et nous ne prendrons pas un congé politique, nous n’arrêterons pas de travailler et nous ne transformerons pas en spectateurs des évolutions dangereuses », a promis Ali Benflis, en affirmant que le parti continuera à poser les « problèmes » du pays. « Il faut protéger notre pays des violences », a-t-il lancé avant d’évoquer les émeutes de Béjaïa.
Les violences intervenues dans cette wilaya au moment de la grève des commerçants contre les mesures de la Loi de finances 2017 sont une « sonnette d’alarme », selon lui. S’il pense que la violence n’est pas « acceptable » et « absolument injustifiable », Ali Benflis appelle à ne pas aller vers des « lectures superficielles » et des « accusations toutes prêtes qui n’ont rien à voir avec la réalité ».
« Khadidja Benguena est une femme respectable »
« Ayons la sagesse et le courage de reconnaître que l’impasse politique, la crise économique et les perturbations sociales ne permettent pas d’aller vers la stabilité », a-t-il indiqué. Interrogé par les journalistes, Ali Benflis a refusé de commenter les accusations du ministre de l’Habitat contre Khadidja Benguena. Il a toutefois fait l’éloge la journaliste algérienne d’Al Jazeera qu’il dit connaître elle et son mari.
« C’est une femme respectable qui a un professionnalisme qui honore l’Algérie, la question palestinienne et toutes les chaînes de télévision où elle a travaillé », a-t-il témoigné avant de rappeler que la journaliste était suivie par près de neuf millions de personnes sur Facebook.
tsa
La décision de boycott des élections législatives n’a pas été prise par son parti « à la légère », « dans la précipitation » ou comme un « refus de principe de ce qui vient du pouvoir politique », a-t-il assuré. La question a été « débattue dans la sérénité », assure Ali Benflis. Pour lui, les partis de l’opposition qui participeront aux prochaines législatives comme ceux qui les boycottent savent que ce rendez-vous ne fera pas sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il se trouve.
Les partis de l’opposition resteront donc unis autour de leur projet de transition démocratique peu importe leur décision concernant les législatives, selon lui. « Il sera vraiment regrettable de faire de cette question une ligne de démarcation au sein de l’opposition nationale qui doit rester unie autour des solutions qu’elle doit présenter pour les vrais problèmes », a-t-il souligné. Pour ce qui est de Talaï El Hourriyet, il ne rentrera pas en « hibernation », a prévenu Ali Benflis.
« Les violences à Bejaïa inacceptables »
« C’est l’hiver mais nous n’allons pas entrer en hibernation ou prendre une année sabbatique et nous ne prendrons pas un congé politique, nous n’arrêterons pas de travailler et nous ne transformerons pas en spectateurs des évolutions dangereuses », a promis Ali Benflis, en affirmant que le parti continuera à poser les « problèmes » du pays. « Il faut protéger notre pays des violences », a-t-il lancé avant d’évoquer les émeutes de Béjaïa.
Les violences intervenues dans cette wilaya au moment de la grève des commerçants contre les mesures de la Loi de finances 2017 sont une « sonnette d’alarme », selon lui. S’il pense que la violence n’est pas « acceptable » et « absolument injustifiable », Ali Benflis appelle à ne pas aller vers des « lectures superficielles » et des « accusations toutes prêtes qui n’ont rien à voir avec la réalité ».
« Khadidja Benguena est une femme respectable »
« Ayons la sagesse et le courage de reconnaître que l’impasse politique, la crise économique et les perturbations sociales ne permettent pas d’aller vers la stabilité », a-t-il indiqué. Interrogé par les journalistes, Ali Benflis a refusé de commenter les accusations du ministre de l’Habitat contre Khadidja Benguena. Il a toutefois fait l’éloge la journaliste algérienne d’Al Jazeera qu’il dit connaître elle et son mari.
« C’est une femme respectable qui a un professionnalisme qui honore l’Algérie, la question palestinienne et toutes les chaînes de télévision où elle a travaillé », a-t-il témoigné avant de rappeler que la journaliste était suivie par près de neuf millions de personnes sur Facebook.
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