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L’activité minière en Algérie est une des priorités de 2007

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  • L’activité minière en Algérie est une des priorités de 2007

    Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a souligné, dans une interview à la revue Pétrole et gaz arabes (PGA), à paraître le 1er février, que l’année 2007 sera marquée par la promotion de notre potentiel minier.

    Il a expliqué que Sonatrach jouera un rôle dans le secteur minier mais qu’elle le fera avec des participations minoritaires, peut-être de l’ordre de 30%, à la fois pour augmenter l’attractivité du secteur et pour assurer le contrôle de l’Etat. C’est une perspective dans laquelle elle s’est déjà inscrite, se faisant attribuer, début janvier en cours, un permis minier pour l’exploration et l’exploitation de Gara Djbilet.

    C’est un projet auquel la compagnie nationale des hydrocarbures va travailler avec des partenaires nationaux ou étrangers. Chakib Khelil a par ailleurs évoqué, dans les colonnes de PGA, les amendements apportés en 2006 à la nouvelle loi sur les hydrocarbures, notant qu’ils n’ont pas diminué l’attractivité de l’Algérie, car, a-t-il ajouté, le régime fiscal est le même.

    Et, de rappeler que la nouvelle taxe sur les profits exceptionnels (TPE) concerne les contrats signés sous le régime de la loi 86/14 (août 1986) sur les hydrocarbures. Parmi les amendements en question, il y a, en outre, la disposition qui prévoit que la Sonatrach aura une participation d’au moins 51% dans les permis d’exploitation octroyés à des compagnies pétrolières ou gazières étrangères, en déduisant que cela va les conduire (les firmes étrangères) à cibler les projets pour lesquels elles anticipent, avec une participation inférieure ou égale à 49%, un taux de rentabilité qui correspond à celui qu’elles recherchent.

    Le ministre de l’Energie et des Mines a rappelé que les principales raisons qui expliquent les amendements de 2006 sont essentiellement la hausse des prix du pétrole et ses conséquences. Mais, a-t-il souligné, la forte croissance des revenus pétroliers qui en a découlé ne s’est pas accompagnée d’une évolution aussi rapide pour les opportunités d’investissement et il est, dans ces conditions, logique de réserver une partie de ces recettes pour les générations futures. Khelil s’est demandé pourquoi serait-on plus royaliste que le roi en quelque sorte ? en allusion au «nationalisme énergétique» pratiqué par certains Etats industrialisés compris. I

    l a cité en exemple l’attitude des Etats-Unis face à la firme chinoise CNOOC qui a voulu racheter Unocal, une compagnie américaine, et de la France qui défend farouchement les intérêts de ses opérateurs nationaux dans les industries gazière et électrique. Le ministre de l’Energie et des Mines, a indiqué que la nouvelle loi pétrolière s’appliquera au prochain appel d’offres. Dans cet entretien à PGA, Chakib Khelil est revenu également sur le dernier accord entre Sonatrach et le gazier russe Gazprom, rappelant qu’il n’est pas question ici d’une OPEP du gaz, d’autant plus que la compagnie nationale a par ailleurs signé des protocoles d’accord avec d’autres groupes étrangers tels que Shell et Statoil. Il a par ailleurs évoqué l’évolution et les perspectives du marché pétrolier en 2007, expliquant que les différentes prévisions, notamment lors de la réunion de l’OPEP à Doha en octobre 2006, n’avaient pas pris en compte la clémence exceptionnelle des températures, ce facteur n’étant pas prévisible à l’époque. Et, de préciser : «Je pense cependant que les pays membres vont appliquer scrupuleusement les décisions prises et que l’on va voir les approvisionnements en provenance de l’OPEP chuter à partir de février, ce qui devrait contribuer à faire remonter les prix.»

    Chakib Khelil a toutefois indiqué qu’au cas où des mesures supplémentaires seraient nécessaires, nous pouvons soit attendre la prochaine réunion en mars, soit prendre une décision avant sur la base de consultations téléphoniques, ce que le président de la conférence de l’OPEP est autorisé à faire en cas de consensus.Des prix de 50 à 60 dollars le baril sont des prix raisonnables pour les producteurs et pour les consommateurs, a-t-il conclu.

    Par la Tribune

  • #2
    Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a souligné, dans une interview à la revue Pétrole et gaz arabes (PGA), à paraître le 1er février, que l’année 2007 sera marquée par la promotion de notre potentiel minier.





    lorsque nous aurons finis de labourer le sol du nord au sud et de l'est à l'ouest que ferons nous après monsieur le ministre ?
    Mr NOUBAT

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