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Standardisation de la langue Tamazight..

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  • Standardisation de la langue Tamazight..

    Le rôle et la place de chacun

    La langue tamazight, comme toutes les autres langues: elle a un destin passé et à venir. Mais celui d'aujourd'hui sera sa capacité de demeurer une vraie langue dans la diversité. Pour cela, il faut réussir sa standardisation au niveau graphique. Il est inutile de jouer à l'autruche. En ce moment, il existe chez les amazighophones trois tenants, pour ne pas dire revendicateurs de base pour la transcription de tamazight: caractères latins, caractères tifin'negh et caractères arabes. Une chose demeure cependant sûre, ils ne se résoudront pas à des compromis, car différents les uns des autres. De nos jours, nous faisons fausse route en pensant simplement que seule la linguistique (science qui a pour objet l'étude du langage et la langue: il y a plusieurs écoles de pensées linguistiques) et le militantisme culturel (souvent ***-culturel) résoudront le problème de la langue amazighe. Mon avis ici en tant qu'Amazigh n'est qu'une réflexion sans doute délicate, mais importante pour soulever et susciter un certain débat. Les amazighophones qui œuvrent pour la reviviscence et l'avancement de la langue tamazight, ne doivent en aucun cas s'improviser juge, conseiller et faire des recommandations quels que soient leurs statuts ou leurs degrés d'instruction (professionnel ou pas…) sans se référer aux locuteurs. Ne l'oublions jamais, la notation usuelle n'est nullement la «chasse gardée» des spécialistes, encore moins des linguistes, mais plutôt de locuteurs. Un linguiste par exemple, pour transcrire Tamazight, propose des techniques, des règles et même un orthographe, mais le dernier mot revient toujours aux locuteurs. Un linguiste propose des signes, un autre linguiste propose d'autres signes, c'est leur métier «professionnel», mais seuls les usagers, c'est-à-dire les locuteurs, les non-linguistes décideront de l'adaptation ou non de ces signes. Les imposer comme ont tendance à le faire certains linguistes amazighophones qui s'arrogent tous les droits sur la transcription de tamazight, en estimant que cela leur revient de droit, car ils sont professionnels, ne peut que susciter une réaction négative de la part des gens de la rue: les locuteurs.

    Langue Tamazight : la solution et les parlers régionaux

    Comment développer la langue tamazight avec une transcription sans «trahir» la symbolique ancienne, tout en ralliant la jeunesse. Ayant appris dès le jeune âge le «gh», le «th», le ‘'ts'' il faut maintenant les distinguer du à et du “t”, ‘'tt'', etc. : lequel des deux est plus logique? Les exemples ne manquent pas. Comment s'y prendre pour expliquer aux non-linguistes et aux non-intellectuels tout ce cafouillage et ces gymnastiques cérébrales?

    Je ne suis pas un spécialiste, mais je ne peux m'empêcher de constater le retard que prend Tamazight en la limitant aux débats «des professionnels de la langue». Étant à la fois un petit connaisseur de la linguistique, mais surtout un locuteur de la langue Tamazight, je ne peux me résoudre à accepter aveuglement tout ce qui provient de spécialistes. Ces derniers mois, certains ‘individus'' et associations amazighes, pour accepter de distribuer mon dictionnaire trilingue: français, tamazight, anglais, me reprochent de ne pas avoir utilisé d'autres transcription ‘'arabe ou tifin'nnegh''. Je tiens d'abord à affirmer que je suis pour la transcription de tamazight en caractères latins, qui représente pour moi le modernisme et la rigueur, malgré quelques insuffisances et tares, surtout pour unifier des différences phonétiques entre parlers de la langue tamazight (les spirantes, les affriquées, les occlusives…). Mais jusqu'à aujourd'hui, parmi les multiples polices de caractères latins qui circulent, aucune n'a été validée par les locuteurs, encore moins officialisée par une quelconque institution officielle. Donc malheureusement, le chemin de la standardisation est encore loin et semé «d'embûches». Cependant mon choix des caractères latins ne me fait pas oublier le tifin'negh, qui sont des caractères de l'identité, de l'historicité et surtout de l'émotivité sentimentale qui me séduisent. Les caractères tifin'negh sont peu «maniables» et présentent beaucoup de difficultés, mais cela n'affecte en rien leur grande valeur affective et sentimentale. Je sais aussi que les partisans du tifin'negh peuvent donner en exemple la survie de l'hébreu. Quant aux caractères arabes qui ornent bien les monuments, je n'y pense même pas, car ils représentent le contraire des caractères latins, donc affiliés à une certaine tradition qui représente l'immobilisme et le repli sur soi, dans un monde en perpétuel évolution. Des pays comme la Turquie avaient opté pour les caractères arabes pour transcrire leur lange, avant de faire marche arrière et choisir les caractères latins, et depuis, la langue turque est hissée au concert des nations et surtout des instances internationales car facile d'accès. Si j'ai une préférence particulière pour les caractères latins, et que mes arguments même valables pour moi, ne conviennent pas aux autres, cela me donne-t-il le droit de condamner les autres arbitrairement? Avez-vous remarqué que la majorité des linguistes qui veulent imposer leurs méthodes et manières de faire s'alignent sur les thèses du régime qui est d'essence anti-amazigh, ou habitent hors de Tamazgha (Maghreb)? Moi personnellement, je pense que seule la transcription qui produit le plus, et ce avec des transcriptions proches et faciles à comprendre et assimiler par les locuteurs, peut s'imposer. De toute manière, étant un locuteur et un amoureux de ma langue maternelle Tamazight, je ne peux que contribuer avec mes maigres moyens et connaissances, car contrairement à certains, j'ai compris et je suis conscient que je suis mal placé pour donner des leçons de quelque cohérence soient-elles pour les locuteurs et ceux qui œuvrent ensemble pour tamazight sur le terrain à Tamazgha.

    L'expérience des autres

    Le cas de Tamazight est-il unique? Pour nous montrer efficace, pourrions-nous nous référer à l'expérience des autres langues qui ont déjà cheminé sur ce même terrain de la reviviscence et de recherche de transcription? Les exemples ne manquent pas: la langue catalane, la langue turque, etc. Les disputes sévissent depuis trop longtemps. Il est temps de procéder à la codification «définitive», ou nous continuons éternellement à parler et à rédiger chacun dans son propre dialecte régional comme aux temps des colonisations. Certains on le sait sont déjà réticent à jeter les bases d'une langue tamazight pan-Tamazgha (pan-maghrébine). Ils estiment que leur dialecte régional est plus avancé que d'autres. Ils pensent qu'une tamazight pan-Tamazgha est utopique, souvent ils la décrivent plutôt comme un «supra-dialecte». Certains empruntent même le chemin dangereux du «purisme», or les emprunts et les néologismes sont non seulement importants, mais indispensables à toute langue qui veut vivre. Les emprunts et les néologismes ne sont à éliminer que s'ils ne sont pas nécessaires ou qu'ils concurrencent des mots et des termes qui existent dans la langue autochtone, en l'occurrence ici tamazight (peu importe l'appartenance de ces mots ou termes à tel ou tel dialecte régional). Ne jamais militer en faveur de telle ou telle transcription, seulement parce qu'elle représente un avantage personnel ou un ‘'semblant de sauvegarde de l'unité nationale''. La motivation d'un choix doit être collectif, et pour l'intérêt de la collectivité. Les exemples d'autres communautés qui ont l'expérience que nous vivons aujourd'hui peuvent nous éclairer et nous orienter, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Au lieu de s'accuser mutuellement, il est temps «d'accoucher» ce dont nous nous vantons d'être capables. Le débat doit s'orienter sur l'avenir de la langue tamazight, et non sur les orientations idéologiques entre traditionalistes, modernistes, réformistes ou nationalistes. J'ai appris et souvent entendu que pour passer du langage «dialectal oral» à celui de l'écrit, signifie être averti à standardiser «l'écriture».

    Les acteurs quotidiens et incontournables de la langue tamazight

    Pour dépasser la mentalité du chacun pour soi, la formation de groupe d'amis et éviter l'isolement, il faut être armé non seulement de bonnes intentions mais de principes qui militent en faveur du bien-être de la langue tamazight. Pour ce faire, il y a les linguistes, même si parfois ils dépassent le cadre de leurs compétences, cause de leur solitude. S'ajoutent à ceux-là les militants les plus honnêtes qui ne doivent pas rejeter les compétences des linguistes. Ne pas exclure les poètes, les chanteurs et les écrivains de valeur qui rédigent dans leur «dialectes». C'est à tous ces gens, et non seulement aux linguistes que la tradition s'adresse afin qu'ils formulent des règles, des lois de transcriptions pour former des tournures et des mots anciens ou modernes. À ma connaissance, il en est ainsi pour toutes les langues du monde «petites ou grandes». Tout ce qui n'est pas linguistique peut être rattaché à la tradition «orale» de la langue.

    Cette tradition «orale» de la langue pour moi est la vraie grammaire de la langue. Il appartient aux locuteurs de continuer à l'utiliser, aux artistes de l'exploiter, aux écrivains de lui donner vie, aux linguiste de la guider, mais surtout à ceux que l'on oublie souvent: les grammairiens, de la figer, la stabiliser et la rendre accessible à la grande majorité, à défaut de satisfaire tout le monde. Le temps de travailler en solitaire, ou entre groupe d'amis doit être révolu, et personne ne peut s'en tenir à simplement observer.

    par Arav Benyounès
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    La standardisation de tamazight d'accord, mais il y'a une problématique qui se pose, quelle utilité pourrai t'on lui attribuer dans une communauté nationale Algérienne ou l'Arabe est largement répandu et accepté par la communauté ?

    -Dans l'administration la documentation officielle,et la religion ? la langue Arabe littéraire est la seule acceptée par la majorité de la communauté nationale algérienne dans ces domaines là

    -Faire de Tamazight une langue d'usage courant dans les discussions quotidiennes entre algériens ? Impossible, la Darja algérienne joue déjà ce rôle, elle est largement répandue et généralisée à travers toute les régions du Pays , comment convaincre l'Algérien lambda d'abandonner la darja pour se mettre au Tamazight ? Les deux ne peuvent subsister en même temps, la langue la plus influente l'emportera sur l'autre.

    A mon humble avis, Tamazight n'a pas sa place au sein d'une communauté nationale et d'un Etat-nation centralisé comme l'Algérie, elle ne peut exister que dans un Etat-Fédéral , décentralisé.
    Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
    Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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    • #3
      Données d'entrées fausses ,conclusion logiquement erroné.
      A mon humble avis, Tamazight n'a pas sa place au sein d'une communauté nationale et d'un Etat-nation centralisé comme l'Algérie, elle ne peut exister que dans un Etat-Fédéral , décentralisé.
      il ne peut y avoir d'etat fédéral en terre algerienne et il n'a jamais existé pareille configuration depuis la plus haute antiquité ,si on ne peut se mettre d'accords sur un contrat national ,les Algériens devront se résoudre au divorce et a l'affaiblissement de leurs positions,et dieu seul sait que l'histoire est sans pitié avec les faibles.
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        il ne peut y avoir d'etat fédéral en terre algerienne et il n'a jamais existé pareille configuration depuis la plus haute antiquité ,si on ne peut se mettre d'accords sur un contrat national ,les Algériens devront se résoudre au divorce et a l'affaiblissement de leurs positions,et dieu seul sait que l'histoire est sans pitié avec les faibles.
        Je te rejoins Xenon. J'ajoute que le temps est pressé pour une union maghrebine. Sinon, on serait des dizaines de pays miniscules perpétuellement en guerre comme elle l'etait l'Allemagne.
        Dernière modification par toulousain, 17 janvier 2017, 00h21.

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        • #5
          Envoyé par xenon
          il ne peut y avoir d'etat fédéral en terre algerienne et il n'a jamais existé pareille configuration depuis la plus haute antiquité ,si on ne peut se mettre d'accords sur un contrat national ,les Algériens devront se résoudre au divorce et a l'affaiblissement de leurs positions,et dieu seul sait que l'histoire est sans pitié avec les faibles.
          Il n'y a jamais eu non plus de communauté nationale dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'Algérie, ni de nation Marocaine , ni Tunisienne etc...

          Même si les états qui se sont succédés au Maghreb médiéval n'étaient "fédéraux" ils n'étaient pas pour autant centralisés, les habitants étaient organisés en tribus, chaque tribu est une communauté à part entière , disposant de ses propres institutions, une autorité interne etc.. et ces tribus là , prêtaient allégeance a l'Etat-makhzen (forme d'Etat qui tire sa légitimité des allégeances tribales)

          Donc aujourd'hui, a défaut de ressusciter une organisation sociale de type tribale, la meilleure solution pour une cohabitation saine et sans que les minorités souffrent de l'hégémonie de la majorité, reste le fédéralisme
          A force de trop vouloir mettre tout le monde dans le même moule, par crainte de division ca crée justement l'effet inverse puisque les minorités ne se sentent pas exister dans une communauté nationale qui ne les reconnait pas.
          (On le voit clairement aujourd'hui avec les séparatistes kabyles, chaouis, touaregs, mozabites etc..)
          Dernière modification par Imbrabden, 17 janvier 2017, 20h23.
          Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
          Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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          • #6
            Il n'y a jamais eu non plus de communauté nationale dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'Algérie, ni de nation Marocaine , ni Tunisienne etc...
            Elles existent à présent,depuis un siècle bientôt et nées au forceps.
            pourquoi régresser vers des modèles anachroniques .

            Même si les états qui se sont succédés au Maghreb médiéval n'étaient "fédéraux" ils n'étaient pas pour autant centralisés, les habitants étaient organisés en tribus, chaque tribu est une communauté à part entière , disposant de ses propres institutions, une autorité interne etc.. et ces tribus là , prêtaient allégeance a l'Etat-makhzen (forme d'Etat qui tire sa légitimité des allégeances tribales)
            Ces Etats là ont montrés leurs faiblesses .
            preuve en est du siècle de colonisation française ,ou chaque tribu était utilisée contre sa voisine ,il vous faut quoi d'autre comme exemple .
            Donc aujourd'hui, a défaut de ressusciter une organisation sociale de type tribale, la meilleure solution pour une cohabitation saine et sans que les minorités souffrent de l'hégémonie de la majorité,
            la tribu est une forme d'organisation sociale primitive ,sans force et sans pouvoir,dans le monde actuel,une coalition de dizaines de tribus ne peuvent rien contre l'hégémonie d'un Etat tiers puissant et agressif.
            reste le fédéralisme
            En Algérie ,ça signifie le tribalisme.
            A force de trop vouloir mettre tout le monde dans le même moule, par crainte de division ca crée justement l'effet inverse puisque les minorités ne se sentent pas exister dans une communauté nationale qui ne les reconnait pas.
            (On le voit clairement aujourd'hui avec les séparatistes kabyles, chaouis, touaregs, mozabites etc..)
            inconséquence et l'irrésponsabilité d'une république naissante et d'un Etat immature à l'indépendance ,la moyenne d'âge des premiers dirigeants algériens ne dépassait pas 25 ans,ils étaient rêveurs et romantiques et voyaient pour beaucoups un chakib Arslan ou un Nasser comme leurs papa qui leur montrait le chemin ,depuis de l'eau a coulé sur les ponts et ce modèle à prouvé ses limites en Algérie comme ailleurs .(regarde ce qui se passe en syrie ou en irak).
            il y'a une prise de conscience qu'il faut s'appuyer sur les valeurs sures ,il faut aller aller vers plus d'algérianité et promouvoir le Maghreb des peuples,évidemment ,ceci passe par l'école ,il faut éduquer une nouvelle génération ,gageons que dans 30 ou 40 ans ces problématiques seront réglées inchallah et que vive l'Algérie .
            Dernière modification par xenon, 18 janvier 2017, 10h33.
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              Je te rejoins Xenon. J'ajoute que le temps est pressé pour une union maghrebine. Sinon, on serait des dizaines de pays miniscules perpétuellement en guerre comme elle l'etait l'Allemagne.
              oui,à moyen terme,on ne peut pas se passer d'un Maghreb qui coopère ,mais il y'a encore beaucoup d'obstacles à cela.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                il y'a une prise de conscience qu'il faut s'appuyer sur les valeurs sures ,il faut aller aller vers plus d'algérianité et promouvoir le Maghreb des peuples,évidemment ,ceci passe par l'école ,il faut éduquer une nouvelle génération ,gageons que dans 30 ou 40 ans ces problématiques seront réglées inchallah et que vive l'Algérie .
                Depuis 1962 si le pouvoir public avait fait la promotion de l'Algérianité du pays , au lieux de l'arabité , le problème de l’ethnicité ne serait jamais poser en Algérie .

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                • #9
                  Envoyé par xenon
                  Elles existent à présent,depuis un siècle bientôt et nées au forceps.
                  pourquoi régresser vers des modèles anachroniques .
                  Comme je disais, à défaut de retourner à une organisation sociale tribale, un état-fédéral est une option encore "d'actualité " et envisageable dans un pays mosaïque comme l'Algérie(Et puis qui définit ce qui est obsolète de ce qui est "moderne" aujourd'hui ?)

                  Envoyé par xenon
                  Ces Etats là ont montrés leurs faiblesses .
                  preuve en est du siècle de colonisation française ,ou chaque tribu était utilisée contre sa voisine ,il vous faut quoi d'autre comme exemple .
                  L'Algérie actuelle est encore , et ce malgré sa forme d'Etat (Etat-nation) largement colonisable , la seule chose qui retient la France de revenir coloniser c'est le droit international et rien d'autre
                  (Le colonialisme a juste changé de forme)
                  Donc la cause de la colonisabilité de l'Algérie n'avait rien avoir avec l'organisation sociale
                  L'intellectuel Algérien Malek Bennabi qu'Allah lui fasse miséricorde a traité la question de manière très pertinente dans son ouvrage " Colonisabilité "

                  Envoyé par xenon
                  inconséquence et l'irrésponsabilité d'une république naissante et d'un Etat immature à l'indépendance ,la moyenne d'âge des premiers dirigeants algériens ne dépassait pas 25 ans,ils étaient rêveurs et romantiques et voyaient pour beaucoups un chakib Arslan ou un Nasser comme leurs papa qui leur montrait le chemin ,depuis de l'eau a coulé sur les ponts et ce modèle à prouvé ses limites en Algérie comme ailleurs .(regarde ce qui se passe en syrie ou en irak).
                  Ce n'est pas l'orientation pan-arabiste du nationalisme Algérien des premières générations après l'indépendance en soi qui a causé les conflits et replis identitaires que j'ai cité plus haut

                  Un nationalisme algéro-algérien n'arrange pas non plus les choses et continuera de créer des crispations identitaires, puisque les différences éthno-linguistiques ne peuvent que difficilement subsister dans une communauté nationale qui ne reconnait que des individus en son sein, et nie totalement toute différence qui va à l'encontre du consensus national sur la langue commune , l'identité commune etc...
                  Il n'y a qu'a regarder les dégâts du nationalisme à la française à l'encontre de ses propres minorités... un véritable rouleau compresseur de langues et de cultures.

                  C'est l'idéologie nationaliste dont il faut se débarrasser crois moi, non seulement elle ne conduira pas l'Algérie à la paix interne, mais en plus de ça elle s'oppose violemment à l'Islam.

                  Envoyé par xenon
                  la tribu est une forme d'organisation sociale primitive ,sans force et sans pouvoir,dans le monde actuel,une coalition de dizaines de tribus ne peuvent rien contre l'hégémonie d'un Etat tiers puissant et agressif.
                  Absolument pas, tu sembles ignorer comment fonctionnent les jeux d'alliances au sein des tribus.
                  le cas que tu évoques ne concerne que les tribus "indépendantes" qui ne sont rattachées à aucun état.

                  A contrario lorsqu'un Etat fédère toutes les tribus par un contrat d'allégeance entre elles et lui, il est alors possible de mobiliser des dixaines voir des centaines de milliers de combattants, car l'Etat n'était pas limité par les frontières politiques des etats modernes, il pouvait fédérer des tribus et des confédérations sans limite géographique.
                  Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                  Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

                  Commentaire


                  • #10
                    Comme je disais, à défaut de retourner à une organisation sociale tribale, un état-fédéral est une option encore "d'actualité " et envisageable dans un pays mosaïque comme l'Algérie(Et puis qui définit ce qui est obsolète de ce qui est "moderne" aujourd'hui ?)
                    Je crois que les Algeriens ne seront pas contre un etat federal. Mais il faut savoir que certains berberistes racistes comme les membres du MAK disent souvent que la federation pour eux n'est que le debut pour l'independence.

                    Et cela pose probleme au finalité d'une confederation. Est-ce que c'est pour unir our pour diviser?

                    Quand le Canada est devenu une confederation, Le manitoba voulait se separer et cela a engendré une guerre civile ou l'armé de la federation a reprimé les rebelles et pendu les traitres en plein publique.

                    Commentaire


                    • #11
                      Je crois que les Algeriens ne seront pas contre un etat federal. Mais il faut savoir que certains berberistes racistes comme les membres du MAK disent souvent que la federation pour eux n'est que le debut pour l'independence.
                      Et alors ? ... si chacun y trouve son compte pouquoi pas ! ...

                      Commentaire


                      • #12
                        Et alors ? ... si chacun y trouve son compte pouquoi pas ! ...
                        Parceque les tiers mondistes, quand ils deviennent independents en petits morceaux, c'est la guerre eternelle. Le Sud du Soudan est tjs en guerre malgres qu'il soit independent du Soudan. Diviser l'Algerie en petit pays ethniques c'est comme verser l'essense dans le feu. Il y aurait jamais une stabilité parceque les grandes puissancent s'y melent et les perdants seront les Algeriens.

                        La confederation se discute avec des citoyens mûrs '' concients'' des conflits internationaux, pas avec des Harkis qui forment des partis Politiques a Paris.

                        Commentaire


                        • #13
                          Parceque les tiers mondistes, quand ils deviennent independents en petits morceaux, c'est la guerre eternelle. Le Sud du Soudan est tjs en guerre malgres qu'il soit independent du Soudan. Diviser l'Algerie en petit pays ethniques c'est comme verser l'essense dans le feu. Il y aurait jamais une stabilité parceque les grandes puissancent s'y melent et les perdants seront les Algeriens.
                          La stabilité ne doit pas se maintenir , ou préservée , aux détriments d'une partie de la population d'un pays fut-elle une minorité ! ...

                          La confederation se discute avec des citoyens mûrs '' concients'' des conflits internationaux, pas avec des Harkis qui forment des partis Politiques a Paris.
                          Tout de suite des accusations inappropriés , pourquoi des Harkis ? ...

                          En tout les cas ceux qui œuvrent pour faire avancer les choses , en ce qui concerne les revendications de leur ethnie quelque soit l'endroit ou ils lutent , ne peuvent etres considérés (e) comme harkis , loin s'en faut ! ...
                          Dernière modification par infinite1, 19 janvier 2017, 18h32.

                          Commentaire


                          • #14
                            La stabilité ne doit pas se maintenir , ou préservée , aux détriments d'une partie de la population d'un pays fut-elle une minorité ! ...
                            quelle est cette partie de la population? Les Makistes?

                            Quand le Mak representerait la Kabylie, ce jour la vient nous parler d'une stabilité qui se maintient aux detriments d'une partie de la population.

                            Partout dans le monde, les traitres de la nation ne sont pas acceptés. Aux Etats-Unis, certains traitres sont punis par la peine capitale. Comment une nation s'epanouit avec des traitres qui, souvent, militent pour des puissances etrangeres pour nuire a leur nation?

                            l'opposition digne de ce nom ne travaille jamais pour la division, pour des puissances etrangeresm pour des ONGs etrangeres. Une opposition reelle est celle qui veule que la gouvernance soit ameliorée pour le bien de tous les citoyens de cette nation.

                            Le Mak veut la division, croit a l'independence de la Kabylie qui est au coeur de l'Algerie. Ce n'est pas une opposition mais une bande de traitres a la nation Algerienne a eliminer.

                            Commentaire


                            • #15
                              @Toulousin

                              Quand le Mak representerait la Kabylie, ce jour la vient nous parler d'une stabilité qui se maintient aux detriments d'une partie de la population.

                              Tu penses que la clique au pouvoir représente quelqu'un?

                              Partout dans le monde, les traitres de la nation ne sont pas acceptés. Aux Etats-Unis, certains traitres sont punis par la peine capitale. Comment une nation s'epanouit avec des traitres qui, souvent, militent pour des puissances etrangeres pour nuire a leur nation?


                              Les voleurs à la tête de l'état ne sont pas des traîtres en dilapidant l'argent du peuple?
                              Sinon, Ils n'acceptent pas ta nation, comment peuvent donc en être des traîtres?

                              l'opposition digne de ce nom ne travaille jamais pour la division, pour des puissances etrangeresm pour des ONGs etrangeres. Une opposition reelle est celle qui veule que la gouvernance soit ameliorée pour le bien de tous les citoyens de cette nation.

                              Ah oui, parce qu'il est sûr qu'ils ne risquent rien s'ils devaient militer sur leur terre...Je ne pense pas que tu as déjà pensé un seul instant que Khomeyni était un traître...

                              Le Mak veut la division, croit a l'independence de la Kabylie qui est au coeur de l'Algerie. Ce n'est pas une opposition mais une bande de traitres a la nation Algerienne a eliminer.

                              Tu connais la guéguerre sur le Sahara et le grand principe que défend ta nation...l'autodétermination...ben je penses qu'il en est un tout petit peu question là.


                              Sinon ce que je peux dire vue la tenue de ton discours, c'est que tu es certainement plus haineux que ceux que tu accuses de racisme.
                              asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
                              une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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