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Pourquoi l’Algérie peine à réduire ses importations

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  • Pourquoi l’Algérie peine à réduire ses importations

    La facture des importations de l’Algérie a baissé de 9% en 2016, par rapport à l’année précédente, après un recul de 12,6% en 2015 en comparaison à 2014. C’est bien moins que les 15% de réduction souhaités et exigés par le gouvernement.


    Réduire les importations : une utopie

    Les mesures prises par le gouvernement, comme les licences d’importations pour plusieurs secteurs dont l’automobile, les quotas et autres mesures administratives n’ont donc pas suffi pour atteindre l’objectif initialement fixé.
    Malgré tous ces dispositifs, la réduction des achats extérieurs reste en effet modeste. Pire : les 9% de réduction semblent même inférieurs à la baisse des prix qui touchent de nombreux produits sur les marchés internationaux. Dans ce contexte, l’on se rend alors compte que ces importations sont quasiment incompressibles et que la marge de manœuvre du gouvernement est extrêmement réduite. L’Algérie a donc atteint une limite de réduction des importations, du moins avec ce genre de procédés.
    En effet, il faut rappeler que l’État, à travers les entreprises publiques comme Sonatrach ou Sonelgaz, est le principal agent importateur en Algérie. Ces différentes compagnies ont de grands besoins d’investissement pour produire, assurer leur développement et faire face à la demande. Or, elles doivent acquérir des équipements, des machines et des services pour atteindre leurs objectifs. Concrètement, les importations de biens destinés à l’outil de production se chiffrent à 14,33 milliards de dollars, selon les statistiques douanières. À cela, il faut ajouter les 15,89 milliards de dollars de biens d’équipements en 2016, en recul de près de 2 milliards de dollars sur un an, selon la même source.





    En parallèle, l’Algérie importe une grande partie de ses besoins alimentaires. La facture du lait et des céréales en sont un exemple. Au total, les biens alimentaires représentent un montant de 8,22 milliards de dollars en 2016, soit un léger recul de 400 millions de dollars par rapport à 2015, toujours d’après les chiffres des douanes.
    Au total, l’Algérie doit débourser au moins 38 milliards de dollars par an pour faire fonctionner ses secteurs stratégiques et nourrir sa population. Un montant presque incompressible qui est appelé à augmenter avec la démographie.
    Le gouvernement se trompe de cible

    Donc à moins de vouloir pénaliser ces entreprises, dans des secteurs stratégiques, ou de créer des pénuries alimentaires, il est difficile de les réduire dans des proportions plus importantes. Ainsi, ces chiffres constituent un cinglant rappel aux autorités qu’une baisse des importations ne se décrète pas et ne peut être réalisée à travers des mesures administratives.
    Les tentatives du gouvernement d’Ahmed Ouyahia à partir de 2009 en sont un exemple concret : l’institution du crédit documentaire (Credoc) comme seul moyen de paiement de ces opérations n’a pas eu l’effet escompté. Au contraire, les importations ont explosé depuis lors, avec les effets néfastes du Credoc en prime (transferts illicites de devises, litiges sur les produits fournis…).
    Surtout, il est illusoire de se fixer de tels objectifs tant que la production nationale n’est pas en mesure de substituer, tant en quantité qu’en qualité, à ces achats extérieurs. Pour ce faire, le gouvernement devrait plutôt se focaliser sur la libération de l’investissement en Algérie, afin d’encourager les entreprises locales (et étrangères) à produire davantage dans le pays et réduire mécaniquement la facture des importations.
    tsa

  • #2
    La réponse est simple , les productions agricole et industriel sont insuffisants pas le choix d’importer.

    Commentaire


    • #3
      Surtout, il est illusoire de se fixer de tels objectifs tant que la production nationale n’est pas en mesure de substituer, tant en quantité qu’en qualité, à ces achats extérieurs. Pour ce faire, le gouvernement devrait plutôt se focaliser sur la libération de l’investissement en Algérie, afin d’encourager les entreprises locales (et étrangères) à produire davantage dans le pays et réduire mécaniquement la facture des importations.
      Non il n'est pas illusoire de se fixer des objectifs,au contraire ce sont des marqueurs pour rectifier ce qui n'a pas marcher.
      Par ex fixer comme objectifs 15% et ne réaliser que 10% amène a réfléchir sur ce qui a manqué pour atteindre ce chiffre et corriger.

      Mais comme tous les torchons(qu'ils soit marocains algériens etc...)ne peuvent s’empecher de se la jouer donneur de leçons,alors que ce qu'ils écrivent a été dit il y a plusieurs années.

      Comment baisser l'importation quand on a passé son temps a importer tout?
      Faire croire que cela va se passer en 6 mois est une stupidité.
      Alors finir par ce que beaucoup d'entre nous ici ont déjà écrit et réécrit en postant même des avis d'expert(Mebtoul etc...)m' a fait rire:

      Plutôt se focaliser sur la libération de l’investissement en Algérie, afin d’encourager les entreprises locales (et étrangères) à produire davantage dans le pays et réduire mécaniquement la facture des importations.
      Eh oui,Mais merci quand même pour le conseil.

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      • #4
        Faire croire que cela va se passer en 6 mois est une stupidité.
        tu traites les membres du gouvernement algeriens de stupides,parce-qu’ils n’arrêtaient pas de répéter ce que tu qualifies de stupidités.oeilfermé

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        • #5
          Hichamkech
          La réponse est simple , les productions agricole et industriel sont insuffisants pas le choix d’importer.


          Avec un PIB moitié moins que celui de l’Algérie,voici les importations du royaume magique .

          Libellé du groupement d'utilisation...........................Valeur DHS 2015

          ALIMENTATION, BOISSONS ET TABACS .................38 620 785 437
          DEMI PRODUITS ................................................11 2 960 332 634
          ENERGIE ET LUBRIFIANTS .................................72 027 347 754
          OR INDUSTRIEL .................................................. ....91 781 663
          PRODUITS BRUTS D'ORIGINE ANIMALE ET VEGETALE ..13 791 152 140
          PRODUITS BRUTS D'ORIGINE MINERALE ..................16 271 948 955
          PRODUITS FINIS DE CONSOMMATION ..................86 555 270 018
          PRODUITS FINIS D'EQUIPEMENT AGRICOLE ............2 163 276 474
          PRODUITS FINIS D'EQUIPEMENT INDUSTRIEL .........118 742 370 790

          Total 457 milliards de Dirhams..................................seulement !!!
          PS:Pour toute réclamation veillez contacter l'office des changes du Maroc
          Office des Changes
          31, Av. Patrice Lumumba, B.P. 71 - Rabat
          05 37 27 75 25
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Avec un PIB moitié moins que celui de l’Algérie,voici les importations du royaume magique .
            on vous a déjà dit à plusieurs reprises que le maroc peut se permettre d'importer ce qu'il veut contrairement à l'algerie...en ce qui concerne le pib tu dois te mettre à jour

            Commentaire


            • #7
              Avec un PIB moitié moins que celui de l’Algérie,voici les importations du royaume magique .
              Que le Maroc importe beaucoup, tout ou qu’il a un PIB faible et sans importance pour le sujet et c’est hors sujet… l’Algérie doit importer beaucoup parce que sa production agricole et industriel est faible .. point a la ligne.

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              • #8
                on vous a déjà dit à plusieurs reprises que le maroc peut se permettre d'importer ce qu'il veut
                Avec des réserves de changes qui ne dépassent pas trois mois d'importation !!!????


                contrairement à l'algerie.
                Elle !!! Elle a des réserves de changes qui dépassent trois ans d'importation a Mr le prix Nobel d’économie .

                Que le Maroc importe beaucoup, tout ou qu’il a un PIB faible et sans importance pour le sujet et c’est hors sujet
                Les chiffres n'ont de signification que pour faire des comparaisons,et ça leur donne une meilleur appréciation .

                … l’Algérie doit importer beaucoup parce que sa production agricole et industriel est faible ..
                Et comment tu expliques des importations encore plus importantes pour le Maroc !!!???

                point a la ligne.
                Tu peux même fermer la porte derriere toi,rien de constructif ne viendra de ta part .
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                • #9
                  La facture des importations de l’Algérie a baissé de 9% en 2016, par rapport à l’année précédente, après un recul de 12,6% en 2015 en comparaison à 2014.
                  Et il trouve que l'Algérie peine à réduire les importations. Et puis quel que soit le pays; il y a des niveaux d'importation incompressibles à moins de produire tout (mais absolument tous) ses besoins alimentaires, de matières premières, d'énergie, de biens d'équipements ...

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                  • #10
                    .....en effet, il faut rappeler que l’état, à travers les entreprises publiques comme sonatrach ou sonelgaz, est le principal agent importateur en algérie. Ces différentes compagnies ont de grands besoins d’investissement pour produire, assurer leur développement et faire face à la demande....

                    tsa
                    19 - 01 - 2017

                    Sous-traitance: conventions entre Sonatrach et deux groupes industriels publics

                    Le groupe Sonatrach a signé jeudi à Alger avec les groupes industriels publics Elec El Djazair et Algerian Group of Mechanics (AGM) deux conventions cadres pour la réalisation de prestations de fournitures, de travaux et de services pour cette compagnie pétrolière et de ses filiales.

                    Les conventions ont été signées entre le directeur central des marchés et logistique de Sonatrach, Ferhat Ounoughi, et le directeur général par intérim du groupe Elec El Djazair, Daouadji Djilali Kenane, pour le premier document, et avec le P-dg d'AGM, Bachir Dehimi, pour la seconde convention, en présence des ministres, respectivement, de l'Energie, Noureddine Boutarfa, et de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, et du P-dg de Sonatrach, Amine Mazouzi.

                    D'une durée de cinq (5) ans chacune, les deux conventions concernent globalement 44 entreprises publiques économiques (EPE) relevant de ces deux groupes industriels publics.
                    Pour Elec El Djazair, ce sont 21 EPE (activant dans la câblerie, électricité, électronique, télécoms, électrochimie...) qui seront chargées de réaliser au profit des structures de Sonatrach des marchés d'équipements, matériels, pièces de rechange, outillage, travaux mécaniques et rénovation.

                    Quant au groupe AGM, les 23 EPE qui en relèvent et spécialisées dans la mécanique industrielle auront pour mission de réaliser pour le compte de Sonatrach et de ses filiales des marchés d'équipements, pièces de rechange et des services associés.

                    En outre, des prix préférentiels seront accordés par les 44 EPE à Sonatrach et à ses filiales, tandis qu'une coopération technique sera également développée avec ces entreprises pour répondre aux besoins de la Sonatrach en phase avec l'évolution technologique, ont souligné les parties signataires.

                    Les deux conventions cadres seront mises en œuvre à travers des contrats d'application, de contrats programmes ou de contrats à commandes

                    Entrant dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant la promotion de l'outil national de production, ces conventions devraient participer à la promotion de la production algérienne, l'encouragement des PME-PMI locales, la réduction des importations et la réduction des transferts de devises, a-t-on expliqué lors de la cérémonie de signature.

                    Afin de suivre et d'évaluer leur mise en œuvre et d'explorer de nouveaux projets de coopération à long terme, un comité paritaire constitué de représentants de chaque partie sera mis en place pour chaque convention cadre.

                    .
                    Dernière modification par MEC213, 20 janvier 2017, 00h29.

                    Commentaire


                    • #11
                      Tous les pays importent à moins de vivre en autarcie, ce qui est impossible ou suicidaire, ce qui compte c'est d'avoir une balance commerciale excédentaire.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                      • #12
                        Pas assez de production

                        Il suffit de produire plus pour importer moins tout simplement.
                        Il ne faut pas donner aux gens du poisson mais il faut plutôt leur apprendre a pécher !!!
                        Chez nous on donne mais sans rien exiger en contre partie et c'est ça le résultat !!!
                        Gouverner c'est prévoir !!!!
                        Le Sage

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                        • #13
                          Avec un PIB moitié moins que celui de l’Algérie,voici les importations du royaume magique .




                          Algérie


                          2016 :PIB .168,32

                          2017:PIB . 178.43

                          Maroc


                          2016: PIB . 104,91
                          2017: PIB . 111,09


                          lemoci.com

                          Commentaire


                          • #14
                            Avec un PIB moitié moins que celui de l’Algérie,voici les importations du royaume magique .




                            Algérie


                            2016 :PIB .168,32

                            2017:PIB . 178.43

                            Maroc


                            2016: PIB . 104,91
                            2017: PIB . 111,09


                            lemoci.com
                            tu penses qu'il ne connait pas ces chiffres? si tu es sur le forum depuis un temps , tu te rendra compte que le mensonge c'est son habitude

                            Commentaire


                            • #15
                              ne chercher pas a comprendre les importation algériennes.....les factures et les statistique des douane n'ont rien avoir avec ce qui ce passe vraiment....le sur-facturage , les retro-pot-de-vin ....biaise tous .....
                              tu tombe je tombe car mane e mane
                              après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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