Le Polisario compte saisir l’UE contre un navire transportant de l’huile de poisson du Sahara
Le verdict de la Cour de justice de l’Union européenne est du pain bénit pour le Polisario. Le Front compte saisir la Commission européenne et la douane française contre un navire transportant de l’huile de poisson de Laâyoune vers le port de Fécamp.
Le Polisario entend passer à l’acte contre les sociétés de l’Union européenne (UE) qui entretiennent des liens commerciaux avec le Sahara. Sa première cible est un navire, le «Key Bay», qui transporte une cargaison d’huile de poisson. Parti de Laâyoune, le bateau devrait atteindre le port de Fécamp, en France, d’ici la fin de cette semaine.
Le «Key Bay» a fait l’objet d’une question orale au Parlement européen. Trois eurodéputés du groupe des Verts ont saisi à la fois trois commissaires de l’UE sur «des violations du droit européen qui seraient commises si le Key Bay pouvait procéder au débarquement d’une cargaison provenant des eaux sahraouies et d’un port sahraoui».
Il s’agit de Federica Mogherini, Haute-représentante de l’Union européenne, Cécilia Malmström, commissaire européenne au Commerce et Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières.
L'UE analyse encore les conséquences de la décision de la CJUE
Dans sa réponse, Federica Mogherini a souligné que les «services juridiques analysent encore toutes les conséquences» du verdict de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 21 décembre. C’est d’ailleurs la même position exprimée la semaine dernière par Nicholas Westcott, le directeur de la branche Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) au sein du Service européen d’action extérieur devant les membres de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen.
Le Polisario ne compte pas s’arrêter là. Il prévoit de déposer des plaintes contre les propriétaires du navire «Key Bay» auprès de la Commission européenne et des autorités douanières en France. «Nous espérons dialoguer, mais nous sommes déterminés à faire appliquer l’arrêt de la Cour de justice», a mis en garde M’Hamed Khadad, le coordinateur avec la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Source: site marocain
Le verdict de la Cour de justice de l’Union européenne est du pain bénit pour le Polisario. Le Front compte saisir la Commission européenne et la douane française contre un navire transportant de l’huile de poisson de Laâyoune vers le port de Fécamp.
Le Polisario entend passer à l’acte contre les sociétés de l’Union européenne (UE) qui entretiennent des liens commerciaux avec le Sahara. Sa première cible est un navire, le «Key Bay», qui transporte une cargaison d’huile de poisson. Parti de Laâyoune, le bateau devrait atteindre le port de Fécamp, en France, d’ici la fin de cette semaine.
Le «Key Bay» a fait l’objet d’une question orale au Parlement européen. Trois eurodéputés du groupe des Verts ont saisi à la fois trois commissaires de l’UE sur «des violations du droit européen qui seraient commises si le Key Bay pouvait procéder au débarquement d’une cargaison provenant des eaux sahraouies et d’un port sahraoui».
Il s’agit de Federica Mogherini, Haute-représentante de l’Union européenne, Cécilia Malmström, commissaire européenne au Commerce et Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières.
L'UE analyse encore les conséquences de la décision de la CJUE
Dans sa réponse, Federica Mogherini a souligné que les «services juridiques analysent encore toutes les conséquences» du verdict de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 21 décembre. C’est d’ailleurs la même position exprimée la semaine dernière par Nicholas Westcott, le directeur de la branche Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) au sein du Service européen d’action extérieur devant les membres de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen.
Le Polisario ne compte pas s’arrêter là. Il prévoit de déposer des plaintes contre les propriétaires du navire «Key Bay» auprès de la Commission européenne et des autorités douanières en France. «Nous espérons dialoguer, mais nous sommes déterminés à faire appliquer l’arrêt de la Cour de justice», a mis en garde M’Hamed Khadad, le coordinateur avec la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Source: site marocain
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