L'histoire restera toujours inscrite dans les annales. Et n'ayons jamais la mémoire courte
-Evénements du 20 janvier 1988 de Fès
En janvier de l’année 1988, feu le roi Hassan II apprend que Yasser Arafat a rencontré le chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz. La rencontre a été savamment concoctée par les pouvoirs algériens. Le monarque, déjà profondément irrité par cet entretien à son insu, voit rouge lorsque le chef des séparatistes compare les Sahraouis aux Palestiniens et le Maroc aux colonisateurs israéliens. Le souverain décide donc d’adresser un discours à la nation.
«Nous avons adressé nos hautes instructions à nos représentants, officiels et non officiels, représentants des partis politiques ou d’autres instances», déclare-t-il après avoir fustigé Mohamed Abdelaziz et son mouvement. Ces représentants sont alors invités par le roi à se retirer, au cas où ils assisteraient à des manifestations internationales qui donnent la parole aux Palestiniens.
«Je suis la conscience des Marocains (…) Si un Marocain reste assis alors qu’un Palestinien est en train de parler de la Palestine, et pour venger la mémoire des martyrs marocains, je marquerai la porte de sa maison avec ‘cette chose qui n’est pas citée’. Bien que je considère cela comme une dictature, et cela fera de moi un dictateur, je considère que l’honneur des Marocains impose ce genre de dictature.»
Et le souverain d’affirmer que le royaume, malgré tout, ne rompra pas son soutien à la cause palestinienne. D’ailleurs, Yasser Arafat s’est déplacé au Maroc suite à ce discours pour dissiper tout malentendu.
Avant même la visite urgente du président palestinien, les étudiants de l’UNEM étaient plus que déterminés à afficher leur soutien à la cause palestinienne, décidant ainsi de battre le pavé à Fès, berceau du mouvement estudiantin marocain. Une partie de l’histoire nous est rapportée ce vendredi par Aziz Arrach, l’un des étudiants basistes blessés lors des confrontations.
Source: site marocain
-Evénements du 20 janvier 1988 de Fès
En janvier de l’année 1988, feu le roi Hassan II apprend que Yasser Arafat a rencontré le chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz. La rencontre a été savamment concoctée par les pouvoirs algériens. Le monarque, déjà profondément irrité par cet entretien à son insu, voit rouge lorsque le chef des séparatistes compare les Sahraouis aux Palestiniens et le Maroc aux colonisateurs israéliens. Le souverain décide donc d’adresser un discours à la nation.
«Nous avons adressé nos hautes instructions à nos représentants, officiels et non officiels, représentants des partis politiques ou d’autres instances», déclare-t-il après avoir fustigé Mohamed Abdelaziz et son mouvement. Ces représentants sont alors invités par le roi à se retirer, au cas où ils assisteraient à des manifestations internationales qui donnent la parole aux Palestiniens.
«Je suis la conscience des Marocains (…) Si un Marocain reste assis alors qu’un Palestinien est en train de parler de la Palestine, et pour venger la mémoire des martyrs marocains, je marquerai la porte de sa maison avec ‘cette chose qui n’est pas citée’. Bien que je considère cela comme une dictature, et cela fera de moi un dictateur, je considère que l’honneur des Marocains impose ce genre de dictature.»
Et le souverain d’affirmer que le royaume, malgré tout, ne rompra pas son soutien à la cause palestinienne. D’ailleurs, Yasser Arafat s’est déplacé au Maroc suite à ce discours pour dissiper tout malentendu.
Avant même la visite urgente du président palestinien, les étudiants de l’UNEM étaient plus que déterminés à afficher leur soutien à la cause palestinienne, décidant ainsi de battre le pavé à Fès, berceau du mouvement estudiantin marocain. Une partie de l’histoire nous est rapportée ce vendredi par Aziz Arrach, l’un des étudiants basistes blessés lors des confrontations.
Source: site marocain
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