Plusieurs le redoutaient, c’est maintenant officiel. Le président Donald Trump promet d’éliminer le plan climatique mis en place par l’administration Obama, mais aussi de miser sur le développement des énergies fossiles en sol américain, dont celui du « charbon propre ».
Le nouvel occupant du bureau ovale venait à peine d’être assermenté vendredi midi lorsque la page web de la Maison-Blanche a été mise à jour, affichant du même coup le « plan énergétique » de la nouvelle administration républicaine.
En vertu de ce plan, qui doit faire passer « l’Amérique d’abord », le président Trump s’engage officiellement à « éliminer les politiques nuisibles et non nécessaires », mais aussi les « réglementations contraignantes pour notre secteur énergétique ».
Exit le climat
Le président Trump promet ainsi d’éliminer le « Plan d’action climatique » mis en place son prédécesseur. Ce plan, critiqué par les républicains, prévoyait notamment des mesures imposant des réductions d’émissions de gaz à effet de serre aux centrales au charbon utilisées pour produire de l’électricité aux États-Unis.
Le programme défendu par l’administration Obama misait en outre sur une meilleure protection des forêts, véritables puits de carbone, mais aussi sur la recherche scientifique menée dans le but de mieux comprendre les changements climatiques et leurs impacts.
Le nouveau président a déjà affirmé que le bouleversement du climat était un « canular ».
D’ailleurs, vendredi après-midi, toutes les références aux changements climatiques ont été effacées du site officiel de la Maison-Blanche. La seule mention du mot « climat » est désormais liée à la volonté des républicains d’éliminer les mesures démocrates de lutte contre les bouleversements du climat.
Donald Trump prévoit en outre d’éliminer une bonne partie de la réglementation américaine qui protège les cours d’eau et les milieux humides, une politique connue sous le nom de « Waters of the United States Rule ». Le secteur agricole industriel et le secteur pétrolier avaient ouvertement critiqué cette réglementation, annoncée en 2015.
Énergies fossiles
Le nouveau président, qui s’est engagé à stimuler l’économie en favorisant le développement des énergies fossiles en sol américain, entend bien tenir parole, selon ce qu’on peut lire sur le site de la Maison-Blanche.
En soulignant que les États-Unis détiennent d’importantes ressources non exploitées, le gouvernement Trump entend prendre part à la « révolution » du pétrole et du gaz de schiste, et ce, « pour créer des emplois et de la prospérité pour des millions d’Américains ». Le président prône donc davantage d’exploitation, mais aussi l’utilisation des revenus tirés du secteur énergétique « pour reconstruire nos écoles, nos routes, nos ponts et nos infrastructures ». Des infrastructures qui risquent, ironie du sort, d’être affectées par les effets des bouleversements climatiques.
Donald Trump croit en outre au développement de la technologie du « charbon propre », c’est-à-dire une production à partir de centrales qui émettraient moins de gaz à effet de serre. Il ne s’en cache d’ailleurs pas, le président assermenté vendredi veut « relancer » l’industrie américaine du charbon, « qui a trop longtemps souffert ».
« Un avenir plus radieux dépend de politiques énergétiques qui stimulent notre économie, améliorent notre sécurité et protègent notre santé. Avec les politiques énergétiques de l’administration Trump, cet avenir peut devenir une réalité», conclut le texte qui présente les grandes de la future politique.
Par ailleurs, l’élection de Donald Trump pourrait être une bonne nouvelle pour TransCanada, qui souhaite construire le pipeline Keystone XL. Le républicain a dit à plusieurs reprises qu’il était favorable au projet, qui permettra d’exporter chaque jour 830 000 barils de pétrole des sables bitumineux vers les raffineries américaines.
leDevoir
Le nouvel occupant du bureau ovale venait à peine d’être assermenté vendredi midi lorsque la page web de la Maison-Blanche a été mise à jour, affichant du même coup le « plan énergétique » de la nouvelle administration républicaine.
En vertu de ce plan, qui doit faire passer « l’Amérique d’abord », le président Trump s’engage officiellement à « éliminer les politiques nuisibles et non nécessaires », mais aussi les « réglementations contraignantes pour notre secteur énergétique ».
Exit le climat
Le président Trump promet ainsi d’éliminer le « Plan d’action climatique » mis en place son prédécesseur. Ce plan, critiqué par les républicains, prévoyait notamment des mesures imposant des réductions d’émissions de gaz à effet de serre aux centrales au charbon utilisées pour produire de l’électricité aux États-Unis.
Le programme défendu par l’administration Obama misait en outre sur une meilleure protection des forêts, véritables puits de carbone, mais aussi sur la recherche scientifique menée dans le but de mieux comprendre les changements climatiques et leurs impacts.
Le nouveau président a déjà affirmé que le bouleversement du climat était un « canular ».
D’ailleurs, vendredi après-midi, toutes les références aux changements climatiques ont été effacées du site officiel de la Maison-Blanche. La seule mention du mot « climat » est désormais liée à la volonté des républicains d’éliminer les mesures démocrates de lutte contre les bouleversements du climat.
Donald Trump prévoit en outre d’éliminer une bonne partie de la réglementation américaine qui protège les cours d’eau et les milieux humides, une politique connue sous le nom de « Waters of the United States Rule ». Le secteur agricole industriel et le secteur pétrolier avaient ouvertement critiqué cette réglementation, annoncée en 2015.
Énergies fossiles
Le nouveau président, qui s’est engagé à stimuler l’économie en favorisant le développement des énergies fossiles en sol américain, entend bien tenir parole, selon ce qu’on peut lire sur le site de la Maison-Blanche.
En soulignant que les États-Unis détiennent d’importantes ressources non exploitées, le gouvernement Trump entend prendre part à la « révolution » du pétrole et du gaz de schiste, et ce, « pour créer des emplois et de la prospérité pour des millions d’Américains ». Le président prône donc davantage d’exploitation, mais aussi l’utilisation des revenus tirés du secteur énergétique « pour reconstruire nos écoles, nos routes, nos ponts et nos infrastructures ». Des infrastructures qui risquent, ironie du sort, d’être affectées par les effets des bouleversements climatiques.
Donald Trump croit en outre au développement de la technologie du « charbon propre », c’est-à-dire une production à partir de centrales qui émettraient moins de gaz à effet de serre. Il ne s’en cache d’ailleurs pas, le président assermenté vendredi veut « relancer » l’industrie américaine du charbon, « qui a trop longtemps souffert ».
« Un avenir plus radieux dépend de politiques énergétiques qui stimulent notre économie, améliorent notre sécurité et protègent notre santé. Avec les politiques énergétiques de l’administration Trump, cet avenir peut devenir une réalité», conclut le texte qui présente les grandes de la future politique.
Par ailleurs, l’élection de Donald Trump pourrait être une bonne nouvelle pour TransCanada, qui souhaite construire le pipeline Keystone XL. Le républicain a dit à plusieurs reprises qu’il était favorable au projet, qui permettra d’exporter chaque jour 830 000 barils de pétrole des sables bitumineux vers les raffineries américaines.
leDevoir
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