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Le Zimbabwe puis la Tunisie «dénudent» les faillites du système Raouraoua Chronique d’une bérézina programmée

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  • Le Zimbabwe puis la Tunisie «dénudent» les faillites du système Raouraoua Chronique d’une bérézina programmée

    Les Verts n’iront pas loin dans cette 31e édition de la CAN. Comme en 2013, en Afrique du Sud, la Tunisie est venue offrir une nouvelle leçon d’efficacité et d’humilité aux joueurs algériens. Une gifle, en somme, dont les conséquences n’attendront pas jusqu’au soir du match, le dernier de cette campagne au Gabon, contre le Sénégal.
    Les Verts sont de bien mauvais élèves. Leur déconfiture dans cette trente-et-unième coupe d’Afrique est bel et bien programmée. Sur et en dehors des terrains, l’EN conduite depuis novembre dernier par Leekens apporte chaque jour que Dieu fait les preuves de ses limites lorsqu’elle est appelée à se frotter aux grands d’Afrique. Et l’explication maghrébine de jeudi à Franceville témoigne de la faillite d’un système mis en place par un Mohamed Raouraoua plus que jamais «coupable». Le président de la fédération qui préfère jouer en solo est «coupable» des sept péchés capitaux. D’une bérézina qu’il a forcément alimentée en reproduisant des schémas de gestion obsolètes.
    Depuis exactement 2010, et le miracle de Cabinda réalisé par Saâdane et ses joueurs devant l’ogre ivoirien emmené par Vahid Halilhodzic, en quart de finale de la CAN jouée en Angola, la sélection entamait son cycle de «rénovation» irréfléchie. Des joueurs qui avaient fait toutes les virées dans la savane vont être dégommés de la liste qui ira défendre les couleurs en Afrique du Sud, à l’occasion du Mondial. Un tournoi à l’issue duquel Cheikh Saâdane quittera ses fonctions au lendemain d’un nul concédé devant la Tanzanie, à Blida. Sorti par la petite porte, le sélectionneur algérien ne comprenait pas les «charges» retenues contre sa personne et le travail qu’il a accompli à la barre technique des Verts. Son remplaçant, le « général » Abdelhak Benchikha, ouvrira le bal à sept années d’instabilité même si les successeurs de l’actuel driver de l’IR Tanger(Maroc), Halilhodzic et Gourcuff en l’occurrence, ont relativement duré à la barre technique des Verts (36 et 20 mois respectivement). Mais le mal était ailleurs.
    La valse des sélectionneurs n’était, en définitive, que la face émergée de l’iceberg : la composante de la sélection autrefois limitée (au nombre et dans la qualité) mais stabilisée a subitement galopé. L’EN devenait, au fil des stages, un laboratoire pour les essais et les expérimentations. Halilhodzic puis Gourcuff multipliaient, sous l’impulsion de Raouraoua, les stages au profit des locaux sans que cette option soit salvatrice. La plupart des joueurs du championnat local serviront de «cobayes» pendant les regroupements de courte durée pour voir, finalement, l’entraîneur en place opter pour des footballeurs exerçant outre-mer. Du «prêt à l’emploi», en somme, qui n’avait pas que ses bons côtés. Dates Fifa obligent, ce contingent d’émigrés était difficile à manier. Difficile de travailler, en trois jours comme en dix, les automatismes d’éléments venus d’horizons divers. Sur un plan mental, les vedettes et les « tâcherons » vivaient mal leurs inégalités. Ce qui explique, en partie, les querelles et autres bagarres au sein du groupe. L’émergence de clans était inévitable.
    La FAF de Mohamed Raouraoua, qui a infiltré ses taupes à l’intérieur de l’équipe, avouera son impuissance lorsqu’un groupe emmené par Feghouli, M’Bolhi et Brahimi lançait la rébellion à la face de Milovan Rajevac quelques minutes après la fin du match du Cameroun, en octobre dernier. Une fronde programmée, Raouraoua ayant intimement reconnu ses erreurs de casting dans le choix des sélectionneurs appelés à s’investir pour faire durer le plaisir du peuple et élever les Verts dans le giron des grands d’Afrique et du monde. Un statut qui a mobilisé tous les moyens de l’Etat. La FAF a certes investi sur la logistique, consentant des milliards dans les primes d’encouragement et le confort des joueurs et du staff. Néanmoins, Mohamed Raouraoua a fait la sourde oreille en repoussant les offres de services des vrais experts et en fermant la porte à tout dialogue avec les compétences nationales. Assumera-t-il l’échec seul où cherchera-t-il des portes dérobées pour justifier le fiasco lors de cette CAN-2017 ?
    Ses traditionnels relais commencent à distiller les ballons de sonde en annonçant la convocation une AG extraordinaire au début du mois prochain ou encore que Leekens ne poursuivra plus l’aventure à la barre technique de la sélection. Pour demeurer au pouvoir du football algérien, Raouraoua ne ménagera aucun effort quitte à transférer ses pouvoirs, comme en 2005, à un de ses plus fidèles lieutenants.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Comme quoi , tout a une fin: le trafique , la duperie, la corruption s'arrêtent bien un jour
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Ce que l Algérie a besoin est un entraîneur qualifié qui fait bien son travail . dramatiser la situation actuelle est vraiment exagéré
      If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
      You have to have a dream so you can get up in the morning....

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      • #4
        La Tunisie est venue offrir une nouvelle leçon d’efficacité et d’humilité aux joueurs algériens.
        La Tunisie n’a offert aucune leçon aux algériens, ils n’en ont pas les moyens, les tunisiens n’ont rien fait durant le match, il n’y a qu’à compter le nombre de tire cadrés ou même non cadré vers les but des algériens. Les tunisiens n’y sont presque pour rien ni dans le premier ni dans le deuxième but. Une victoire offerte gracieusement par les algériens.

        Malgré la prestation médiocre qu’ont montré les algériens dans cette coupe, l’Algérie reste l’une des meilleures équipes d’Afrique, l’Algérie a besoin d’un entraineur à la hauteur des individualités qui la composent et surtout d’un encadrement professionnel et compétant dont le métier et la gestion et la préparation des équipes de football et non de trabendistes à la recherche de prestige international. .

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        • #5
          La Tunisie n'a peut-être pas une grande équipe, elle n'a pas non plus fait le match du siècle, mais elle n'en a pas moins été mieux organisée et disciplinée que notre EN. De ce point de vue, on peut dire qu'elle nous a donnés une leçon.

          La question qui se pose maintenant, c'est pourquoi une équipe qui dispose d'autant de stars et de talents n'arrive plus à développer le football qui la caractérise et se fourvoie dans un jeu tellement dissipé et approximatif que n'importe quelle vulgaire équipe de quartier aurait probablement fait mieux en ce début de CAN ?

          Aucun fond de jeu, aucune combativité, aucune cohérence entre les trois lignes, aucune tactique claire, sans oublier les fautes impardonnables à ce niveau de la compétition. Le premier qui dira qu'il a reconnu là notre jeu et notre grinta est pour moi un fieffé menteur, pour rester dans les limites de la décence...
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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          • #6
            La question qui se pose maintenant, c'est pourquoi une équipe qui dispose d'autant de stars et de talents n'arrive plus à développer le football qui la caractérise et se fourvoie dans un jeu tellement dissipé et approximatif que n'importe quelle vulgaire équipe de quartier aurait probablement fait mieux en ce début de CAN ?
            entraineur incompétent...

            Avec Halilo, cette EN n'aurait rien perdu.

            Faut trouver un entraineur. Pas ces tarlas genre Leekens, des hommes avec des c... et avec qui un joueur joue ou il est out.

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            • #7
              je trouve que les algériens surestiment leur onze.
              le premier but du zimbabwe a montré un mbolhi niveau ligue 2. au démarrage, le latéral droit a pris 3 m dans le nez. qd vous ajoutez l'absence de maestro, l'absence de finisseur, l'absence de stratégie de jeu ou alors l'absence de fight spirit, vous vous retrouvez avec une équipe banale avec un entraineur pris au pied levé.

              bricolage un jour, bricolage toujours.

              ps : j'ajoute c toute une culture. qd on trouve un entraineur (halillodzic) qui fait trimer et progresser l'esprit d'équipe on ne se met pas à l'insulter et l'attaque dans des gazettes par des scribes à la plume servile ! car l'arrivée de gourcuf (éducateur sportif) comme sont départ sonnaient la descente aux enfers de cette équipe. celle du serbe s'inscrivait dans le même contexte, celui de la recherche d'alliance fifa

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              • #8
                Salut Bachi

                entraineur incompétent...

                Avec Halilo, cette EN n'aurait rien perdu.

                Faut trouver un entraineur.
                Entièrement d'accord, sauf qu'on en est déjà au 4e coach en moins de 3 ans. Il y a un moment où ces "erreurs de casting" devraient nous interpeller sur leur auteur et éventuellement sur son bilan en tant que responsable du foot national.

                Suivez mon regard, bla ma ngoulou bitna makhdhou...
                كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                • #9
                  Les plus intelligents savent quand tirer leur révérence, les autres sortent par la petite porte. Raouraoua aurait du le faire en 2014, au retour de la coupe du monde, ses faiblesses auraient passées inaperçues.
                  Le tueur de la pépinière Algérie kechfou rabbi. L'ossature de l'EN fut construite par le sage Saadane, ça a profité et enrichi par Halilovitch. Une fois ce dernier mis OUT commença le cycle de l'instabilité et de la navigation à vue.

                  Il faut dire que chacun des responsables algériens a fait de son secteur un royaume, son royaume. Le président de l'institution FAF décidait de tout, la FAF c'est lui ... tout comme l'Algérie est Bouteflika.
                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                  • #10
                    J'en suis certain qu'avec la réception des nouveaux grands stades d'Algérie , il va y avoir une grande restructuration au niveau du football en Algérie
                    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                    (Paul Eluard)

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                    • #11
                      J'en suis certain qu'avec la réception des nouveaux grands stades d'Algérie , il va y avoir une grande restructuration au niveau du football en Algérie
                      zâma ça va permettre de faire chuter le prix de la banane ou avoir plus d’hôpitaux et de logements, voire moins de chômage au bled?!

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