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Obama : bilan d’un désastre

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  • Obama : bilan d’un désastre

    Obama n’a pas été le Messie que tout le monde espérait. Il a été le fossoyeur de l’empire américain.

    En janvier 2009, lorsque Barack Obama entra à la Maison Blanche, c’était l’euphorie planétaire. Le 44ème président était présenté comme l’ultime vecteur de changement, le symbole par excellence de l’espoir renouvelé, celui qui devait marquer à jamais le destin de l’Amérique et du monde. Il était encensé par les médias qui ne reculaient devant aucun superlatif pour décrire leur «super-héro». Et il était adulé de ses électeurs qui voyaient en lui le sauveur de l’humanité. On pouvait même se procurer des T-Shirt, des tasses, des épinglettes, des affiches et même des poupées à son effigie. C’était le culte de la personnalité à son paroxysme.

    Violente réalité

    Six ans plus tard, l’ivresse de l’espoir s’est évanouie pour faire place à la violence de la réalité.
    La récession, qui a durement secoué les États-Unis, a pris fin en juin 2009. Les indicateurs économiques devraient donc logiquement indiquer un redressement de la situation, d’autant plus que la rhétorique enflammée et les promesses de jours meilleurs qu’Obama déclamait avec aplomb ne souffraient aucune contestation. Et pourtant !

    En 2008, 13,2% des Américains vivaient dans la pauvreté. Aujourd’hui, ce taux se maintient à 14,5%.

    En 2008, 9,3% des Américains recevaient de l’aide alimentaire, contre 14,6% en 2015, soit une hausse d’environ 15.000 personnes par mois.

    En janvier 2009, la durée moyenne du chômage était de 19,8 semaines. En avril 2015, elle était de 30,8 semaines. Au cours de la même période, le nombre d’adultes ne participant pas au marché du travail a grimpé de 15,7% pour atteindre maintenant 93,2 millions de personnes.

    Toujours en janvier 2009, soit au cœur de la récession, 12,5 millions d’Américains occupaient un emploi dans le secteur manufacturier. Aujourd’hui, en dépit de la reprise, ils ne sont plus que 12,3 millions.

    De 67,8% qu’il était en 2008, le taux d’accès à la propriété a plongé à 63,7%, soit son plus bas niveau depuis 1967.

    En 2008, les États-Unis occupaient la 9ème place (sur 161 pays) pour leur PIB par habitant. En 2014, ils avaient glissé à la 13ème place. Et que penser du fait que, selon les plus récentes statistiques, 52,5% des travailleurs américains perçoivent un revenu annuel inférieur à 30,000$ ?

    Quant à la dette du gouvernement américain elle a bondi de 79,4%, ou 8 billions $. Alors qu’elle représentait 73,5% du PIB en 2008, elle atteint maintenant 102,7%.

    Record de médiocrité

    Affirmer que le bilan économique d’Obama est lamentable serait un euphémisme. Il devait être le sauveur de l’empire américain. Il a été son fossoyeur.

    À ce désastre économique s’ajoutent les nombreux scandales, comme celui de Benghazi, celui relatif au harcèlement administratif par le fisc américain des groupes non sympathisants aux politiques du président, ou encore celui de l’espionnage des journalistes par le département de la Justice. Autant d’exemples qui illustrent les abus de pouvoir effrontés et croissants des démocrates.

    Obama n’a pas été le Messie que tout le monde espérait. Et il n’a été ni un grand leader, ni un bon président, ni même un président moyen. Il a réussi à être l’un des pires présidents de l’histoire américaine. J’ignore qui remportera les prochaines élections. Mais chose certaine, son successeur pourra difficilement battre pareil record de médiocrité !

    contrepoints

  • #2
    Les prises de positions ultra-libérales, pour ne pas dire d'extrême-droite, de l'auteure de l'article ne la mette pas en position d'apprécier sereinement et plus ou moins objectivement le bilan de la présidence Obama. Voici ses prises de positions les plus controversées trouvées dans Wikipedia:

    "Dans ses chroniques, Nathalie Elgrably-Lévy met en doute le réchauffement climatique et défend les climato-sceptiques qui font les frais, selon elle, du dogmatisme ambiant : « L'environnementalisme est devenu la religion du XXIe siècle ! Comme il est impossible de faire des prédictions scientifiques, il faut avoir la foi et ne jamais questionner les dogmes »10

    Au sujet de la répartition du revenu, Nathalie Elgrably-Lévy a accusé Statistique Canada de publier des « informations tendancieuses » qui sous-estiment, selon elle, le revenu des familles canadiennes pauvres, cela afin de justifier des politiques de redistribution. Le Statisticien en chef adjoint du Canada, Richard Barnabé, lui a répliqué qu’elle s’est trompée : l’étude qu’elle avait critiquée rend bien compte de toutes les sources de revenu des familles. Suivant cette mise au point, Nathalie Elgrably reconnaît son erreur et fait son mea culpa.

    Elle condamne les subventions aux artistes et aux entreprises culturelles, affirmant : « Il n'existe que deux raisons pour lesquelles un artiste vit dans la misère. La première est que son talent n'est peut-être pas en demande. La deuxième est qu'il est peut-être tout simplement dépourvu de talent. Dans un cas comme dans l'autre, le public n'est pas disposé à consacrer son argent à l'achat du produit culturel proposé. Ainsi, pourquoi y mettre l'argent du contribuable ? »

    Elle dénonce aussi les orientations politiques des syndicats, les campagnes d'encouragement pour inciter les électeurs à aller voter. Elle dénonce les associations étudiantes qui rejettent l'augmentation des droits de scolarité, le principe de la retraite par répartition et le Code du travail."

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