Dans "Notre ami le roi" Gilles Perrault met en exergue le compromis passé entre les deux oligarques Juan Carlos et l'inénarrable Hassan II.
D'une part, jamais 350 000 colons marocains n'avaient foulé le sol sahraoui mais surtout, qu'il s'agissait d'une comédie arrangée.
- Un compromis entre le Maroc et l'Espagne
Avant l'arrivée des marcheurs, un compromis est conclu entre Rabat et Madrid. «Les manifestants entrent seulement quelques miles (?... ndlr) au Sahara espagnol en vue d’y rester quelques temps aux abords du territoire où il n’y a pas de troupes espagnoles», révéla Juan Carlos à l’ambassadeur américain Wells Stabler. Et d’ajouter qu’«une délégation composée d’une cinquantaine de Marocains aura le droit d’entrer à Laâyoune», la capitale du Sahara occidental.
Le document précise que les zones non-autorisées aux marcheurs étaient signalées par le terme «champs de mines». Le prince héritier a confié au diplomate américain que les soldats espagnols au Sahara ont reçu l’ordre d’«user de tous les moyens à leur disposition pour empêcher que les Marocains ne traversent ces lignes». Juan Carlos n’a pas mentionné la possibilité de son armée, encore sur place, de recourir à la force.
Ce compromis entre Rabat et Madrid allait se concrétiser quelques jours plus tard lors de la signature des accords de Madrid, le 14 novembre 1975 entre des représentants marocains, espagnols et mauritaniens sur le partage du Sahara.
Source: site marocain
D'une part, jamais 350 000 colons marocains n'avaient foulé le sol sahraoui mais surtout, qu'il s'agissait d'une comédie arrangée.
- Un compromis entre le Maroc et l'Espagne
Avant l'arrivée des marcheurs, un compromis est conclu entre Rabat et Madrid. «Les manifestants entrent seulement quelques miles (?... ndlr) au Sahara espagnol en vue d’y rester quelques temps aux abords du territoire où il n’y a pas de troupes espagnoles», révéla Juan Carlos à l’ambassadeur américain Wells Stabler. Et d’ajouter qu’«une délégation composée d’une cinquantaine de Marocains aura le droit d’entrer à Laâyoune», la capitale du Sahara occidental.
Le document précise que les zones non-autorisées aux marcheurs étaient signalées par le terme «champs de mines». Le prince héritier a confié au diplomate américain que les soldats espagnols au Sahara ont reçu l’ordre d’«user de tous les moyens à leur disposition pour empêcher que les Marocains ne traversent ces lignes». Juan Carlos n’a pas mentionné la possibilité de son armée, encore sur place, de recourir à la force.
Ce compromis entre Rabat et Madrid allait se concrétiser quelques jours plus tard lors de la signature des accords de Madrid, le 14 novembre 1975 entre des représentants marocains, espagnols et mauritaniens sur le partage du Sahara.
Source: site marocain
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