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Ses traditionnels relais annoncent l’organisation imminente d’une AGex Raouraoua, le dribble de trop ?

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  • Ses traditionnels relais annoncent l’organisation imminente d’une AGex Raouraoua, le dribble de trop ?

    Elle court la rumeur : le président de la FAF compte sérieusement provoquer une AG extraordinaire de son instance, et ce, avant le rendez-vous réglementaire prévu en mars prochain sous forme d’une assemblée générale élective.
    La mauvaise tournure prise par la participation des Verts à cette Coupe d’Afrique des nations qu’ils risquent de quitter dès demain soir semble impacter les projets de Mohamed Raouraoua à la tête de la Fédération algérienne de football. Ce que des relais traditionnels acquis au boss de la fédération, intronisé le 8 novembre 2001 au palais de Dély Brahim, véhiculent ces dernières 48 heures à travers leurs réseaux. «Mohamed Raouraoua ne poursuivra pas ses missions à la présidence de la FAF. Il ne postulera pas, par conséquent, à un nouveau mandat lors du prochain conclave attendu en mars prochain», précisent des sources généralement proches du patron de la fédération qui a déjà consommé trois mandats dont deux d’affilée (2009-2013 et 2013-2017).
    Il est clair que le sentiment d’humiliation est d’une ampleur telle que les jours de l’ex-Commissaire de l’année de l’Algérie en France étaient tout aussi comptés que ceux de l’entraîneur belge, Georges Leekens en l’occurrence, qui a mené le navire des Verts vers l’incroyable naufrage. Le président de la fédération qui ne comprenait pas le pourquoi des mauvaises performances de la sélection depuis le limogeage du Français Christian Gourcuff semble accuser violemment le coup de par les critiques et les remontrances de ses mentors. Un échec qu’il a «soigneusement» programmé comme s’il avait cherché à s’autodétruire et mettre en péril son empire. Sinon comment expliquer ses actes et choix récents qu’il n’a jamais soumis à l’appréciation de ses pairs du BF de la FAF encore moins aux structures dites techniques de la FAF. Le «one man show» qu’il a exécuté semble, en fin de compte, se retourner contre sa personne. Aujourd’hui, ses relais tentent d’évacuer la pression, desserrer l’étau et envoyer des ballons de sonde pour assurer à leur «géniteur» une sortie en douce. Histoire également de sauver leur face et leurs intérêts au sein d’un «secteur» porteur aussi de pouvoirs. Sans nul doute que l’effet d’annonce entraînera une vague de soutien de la part des ligues et des «personnalités de football» ayant grandement bénéficié de la manne générée par une pratique footballistique gangrénée par l’argent sale et l’impunité.

    Fausses pistes, vraie fuite !
    «Hna ymout Kaci», formule consacrée chez les Algériens pour dire leur entêtement de ne pas abandonner le navire, prononcée par Mohamed Raouraoua lors d’un entretien accordé à El-Heddaf n’aura été, à en croire les relais du chairman de la fédération, qu’une réplique à ceux, parmi les détracteurs de Raouraoua, qui voulaient son départ. Au fond, celui-ci a compris que son règne était en train de s’effriter et qu’il lui était, par conséquent, indispensable de préparer sa succession. Un départ conseillé par son entourage (famille et amis) qu’il avait envisagé après le Mondial 2014 mais qu’il n’a pu mettre à exécution faute d’un successeur «digne et capable» de mener à bien le fonctionnement de la structure fédérale considérée, désormais, comme une «entreprise économique fiable». Durant une rencontre informelle avec le président de la FAF, en avril 2014, Le Soir d’Algérie a appris de Mohamed Raouraoua son intention d’introniser Khelil Hammoum à la président de la fédération. Le choix de l’actuel président de la LRFW d’Alger, accessoirement membre du BF et président de la CFA, n’avait pourtant pas réussi à obtenir le consensus de la «famille du football». Criblé par les critiques au lendemain de sa prise de fonction à la tête de la Commission fédérale des arbitres, Hammoum a perdu tout crédit y compris aux yeux de son «mentor» et principal soutien pour être propulsé à la présidence de la FAF. Exténué par ses soucis de santé, et affaibli au sein de l’exécutif de la CAF par la pression des membres maghrébins (les Tunisiens El-Bouchamaoui et Wadii Jarry et le Marocain Fawzi Lekjâa) mais surtout ses démêlés avec le Roi Issa Hayatou, Raouraoua qui perdait en mai dernier son fidèle lieutenant et la cheville ouvrière de la FAF, en l’occurrence Nadir Bouzenad (démissionnaire de son poste de SG), allait connaître quelques couacs dans la gestion de l’instance fédérale. Economiquement, cette dernière venait également de perdre quelques alliés à l’instar de Peugeot dont le contrat courait pourtant jusqu’en 2019. Et cette élimination précoce lors de la CAN-2017 pour laquelle Raouraoua a misé gros en fixant à Leekens d’atteindre au moins le carré d’as semble avoir mis fin à ses dernières illusions de postuler à un quatrième mandat à la tête de la FAF. «Kaci» a-t-il, pour autant, abandonner ses projets ? L’accalmie espérée (par ses relais) après la CAN devrait mieux renseigner sur l’avenir footballistique de celui qui a redonné à la sélection nationale A (et seulement l’EN A) quelques couleurs et à la fédération une assise financièrement «respectable». A coup de milliards de dinars, il est vrai. Et beaucoup de «mépris» pour ceux qui font et qui ont fait le sport roi en Algérie.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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