Il est entendu que le président de la faf n'est pas infaillible. Il a commis des erreurs, mais il a également fait de bonnes choses pour le sport roi en Algérie.
Les Algériens sont déçus de la prestation de leur Equipe nationale de football. Même si secrètement tout le monde veut voir se réaliser le miracle d'une qualification aux quarts de finale, le temps, ces deux derniers jours, est aux critiques dirigées contre les joueurs, le sélectionneur et le président de la FAF. Que les Algériens se sentent mal parce que les Verts n'ont pas brillé en coupe d'Afrique est tout à fait compréhensible. C'est certainement le cas d'autres peuples dont les équipes ont fait le même parcours. Il est clair, en effet, que dans n'importe quel tournoi sportif, la moitié des sélections sort de la compétition. C'est la règle du jeu et personne n'y peut rien. Les perdants se trouvent systématiquement des responsables, corrige le tir et reviennent à la charge au prochain tournoi. Les vainqueurs poursuivent l'aventure, donnent de la joie à leurs peuples. Dans le lot des 32 équipes engagées dans cette course au trophée, un seul pays vivra la vraie, la grande joie de la victoire finale. L'Algérie a connu les bonnes et les mauvaises fortunes des tournois africains et mondiaux. Elle a décroché le titre une seule fois et réalisé des parcours, tantôt satisfaisants, tantôt décevants. A chaque fois, il y a eu une avalanche de critiques et l'on est, ensuite, passé à autre chose. Il n'y a pas de raison que cela change, sauf que pour cette fois, les critiques ont dépassé les bornes. Traiter des joueurs et le président de la Fédération de manquer de patriotisme, sortir tout le linge sale et le laver en public et, plus grave encore, porter des accusations infamantes à l'endroit du président de la fédération ne relève pas du simple défouloir. Il est clair que l'on veut la tête de Raouraoua et les mauvaises performances des Verts dans cette coupe d'Afrique ont servi de boulet de canon pour torpiller le premier responsable du football national. Ce serait de bonne guerre, si l'on n'avait pas empoisonné ces obus, avec l'objectif de salir la réputation de l'homme, jusqu'à lui coller tous les malheurs du football en Algérie. Il est entendu que Mohamed Raouraoua n'est pas infaillible. Il a commis des erreurs, mais il a également fait de bonnes choses pour le sport roi en Algérie. Ne lui attribue-t-on pas la fameuse loi qui permet à des bi-nationaux de choisir de jouer pour l'équipe d'origine d'un de ses parents jusqu'à la sélection première? N'a-t-il pas été décisif et même à l'origine de plusieurs décisions au niveau des instances internationales du football qui ont profité d'une manière ou d'une autre à l'Algérie? N'a-t-il pas été derrière l'embellie financière que vit la FAF, à l'origine de la réalisation d'un siège digne de la réputation du football national, et la construction du centre de Sidi Moussa, en sus d'une académie de jeunes footballeurs? Le propos n'est pas de sérier toutes les actions menées à bien par le patron de la FAF, mais disons que le même homme a commis quelques fautes, dont le choix inadéquat d'un entraîneur. Une erreur qui a fait boule de neige, disent les spécialistes, et qui a mis l'Equipe nationale dans l'état où elle est présentement. Quand bien même, Raouraoua n'a aucune circonstance atténuante dans cette affaire, il convient de noter que les Verts ont déjà connu des épisodes comparables, avant de rebondir. Ce n'est d'ailleurs pas une spécificité algérienne, de grands pays du football, comme la France et le Brésil, ont vu leurs équipes se faire corriger à domicile même, à l'image du triple champion du monde qui a perdu par sept buts à un sur la pelouse du mythique Maracana face à l'Allemagne. La France est sortie par la petite porte lors du Mondial de 2010, avec en prime une grève des joueurs contre le sélectionneur, en poste depuis plus de deux ans au moment des faits. C'est dire qu'un mauvais parcours n'est pas une fatalité en soi. Et il faut le prendre pour ce qu'il est, à savoir une série de deux rencontres sportives mal négociées.
Il est vrai qu'en Algérie, comme ailleurs, le football est plus qu'un sport, mais ailleurs on n'assassine pas un homme tout en faisant table rase de tout son parcours à la tête de la fédération. Comme s'il avait passé sa vie à comploter contre son pays.
Maintenant que le quidam «force la dose», histoire d'exorciser sa «douleur» et qu'il le fasse via les réseaux sociaux, pourrait être admis, mais que des titres de presse jettent l'huile sur le feu et «tuent» un responsable algérien pour montrer leurs muscles, cela relève de l'irresponsabilité.
l'expression
Les Algériens sont déçus de la prestation de leur Equipe nationale de football. Même si secrètement tout le monde veut voir se réaliser le miracle d'une qualification aux quarts de finale, le temps, ces deux derniers jours, est aux critiques dirigées contre les joueurs, le sélectionneur et le président de la FAF. Que les Algériens se sentent mal parce que les Verts n'ont pas brillé en coupe d'Afrique est tout à fait compréhensible. C'est certainement le cas d'autres peuples dont les équipes ont fait le même parcours. Il est clair, en effet, que dans n'importe quel tournoi sportif, la moitié des sélections sort de la compétition. C'est la règle du jeu et personne n'y peut rien. Les perdants se trouvent systématiquement des responsables, corrige le tir et reviennent à la charge au prochain tournoi. Les vainqueurs poursuivent l'aventure, donnent de la joie à leurs peuples. Dans le lot des 32 équipes engagées dans cette course au trophée, un seul pays vivra la vraie, la grande joie de la victoire finale. L'Algérie a connu les bonnes et les mauvaises fortunes des tournois africains et mondiaux. Elle a décroché le titre une seule fois et réalisé des parcours, tantôt satisfaisants, tantôt décevants. A chaque fois, il y a eu une avalanche de critiques et l'on est, ensuite, passé à autre chose. Il n'y a pas de raison que cela change, sauf que pour cette fois, les critiques ont dépassé les bornes. Traiter des joueurs et le président de la Fédération de manquer de patriotisme, sortir tout le linge sale et le laver en public et, plus grave encore, porter des accusations infamantes à l'endroit du président de la fédération ne relève pas du simple défouloir. Il est clair que l'on veut la tête de Raouraoua et les mauvaises performances des Verts dans cette coupe d'Afrique ont servi de boulet de canon pour torpiller le premier responsable du football national. Ce serait de bonne guerre, si l'on n'avait pas empoisonné ces obus, avec l'objectif de salir la réputation de l'homme, jusqu'à lui coller tous les malheurs du football en Algérie. Il est entendu que Mohamed Raouraoua n'est pas infaillible. Il a commis des erreurs, mais il a également fait de bonnes choses pour le sport roi en Algérie. Ne lui attribue-t-on pas la fameuse loi qui permet à des bi-nationaux de choisir de jouer pour l'équipe d'origine d'un de ses parents jusqu'à la sélection première? N'a-t-il pas été décisif et même à l'origine de plusieurs décisions au niveau des instances internationales du football qui ont profité d'une manière ou d'une autre à l'Algérie? N'a-t-il pas été derrière l'embellie financière que vit la FAF, à l'origine de la réalisation d'un siège digne de la réputation du football national, et la construction du centre de Sidi Moussa, en sus d'une académie de jeunes footballeurs? Le propos n'est pas de sérier toutes les actions menées à bien par le patron de la FAF, mais disons que le même homme a commis quelques fautes, dont le choix inadéquat d'un entraîneur. Une erreur qui a fait boule de neige, disent les spécialistes, et qui a mis l'Equipe nationale dans l'état où elle est présentement. Quand bien même, Raouraoua n'a aucune circonstance atténuante dans cette affaire, il convient de noter que les Verts ont déjà connu des épisodes comparables, avant de rebondir. Ce n'est d'ailleurs pas une spécificité algérienne, de grands pays du football, comme la France et le Brésil, ont vu leurs équipes se faire corriger à domicile même, à l'image du triple champion du monde qui a perdu par sept buts à un sur la pelouse du mythique Maracana face à l'Allemagne. La France est sortie par la petite porte lors du Mondial de 2010, avec en prime une grève des joueurs contre le sélectionneur, en poste depuis plus de deux ans au moment des faits. C'est dire qu'un mauvais parcours n'est pas une fatalité en soi. Et il faut le prendre pour ce qu'il est, à savoir une série de deux rencontres sportives mal négociées.
Il est vrai qu'en Algérie, comme ailleurs, le football est plus qu'un sport, mais ailleurs on n'assassine pas un homme tout en faisant table rase de tout son parcours à la tête de la fédération. Comme s'il avait passé sa vie à comploter contre son pays.
Maintenant que le quidam «force la dose», histoire d'exorciser sa «douleur» et qu'il le fasse via les réseaux sociaux, pourrait être admis, mais que des titres de presse jettent l'huile sur le feu et «tuent» un responsable algérien pour montrer leurs muscles, cela relève de l'irresponsabilité.
l'expression
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