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LES VERTS ACCROCHÉS (2-2) PAR L’ÉQUIPE DES REMPLAÇANTS DU SÉNÉGAL Désespérant !

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  • LES VERTS ACCROCHÉS (2-2) PAR L’ÉQUIPE DES REMPLAÇANTS DU SÉNÉGAL Désespérant !

    La qualification en poche pour le Sénégal, qui affrontait l’Algérie avec sa «réserve» en pensant à son quart de finale contre le Cameroun, le second sésame de la poule B se jouait, à quelques centaines de kilomètres d’intervalle, entre trois larrons forcément stressés par l’enjeu de cette troisième journée des poules. Les Verts, pour qui c’était mission impossible, puisqu’il fallait gagner et espérer un cadeau des Warriors de Pasuwa devant les Aigles de Carthage, semblaient en manque d’arguments. Forcer le destin constituait (déjà) pour Mandi et compagnie un miracle que les Zimbabwéens ne pouvaient soutenir seuls.
    Quelques heures avant l’entame des matchs, un déluge s’abattait simultanément sur Franceville et Libreville, distantes de 730 kilomètres. Les organisateurs de la CAF priaient les cieux pour que les pelouses, gorgées d’eau, tiennent le coup pour que les rendez-vous se déroulent régulièrement. Finalement, les orages cessèrent et la vie reprit son cours sur les deux contrées d’un pays meurtri par l’élimination de ses Panthères noires, exécutées la veille par le voisin du Cameroun. Les deux rencontres pouvaient alors se jouer et les Verts, qui n’étaient pas maîtres de leur destin, pouvaient livrer leur (ultime ?) bataille pour l’honneur. Face, il est vrai, à un ensemble sénégalais apaisé et foncièrement remanié. Seul le longiligne M’Bodji est sur la liste de départ. Leekens, troublé par l’infirmerie qui ne désemplissait pas, aligne son équipe-type avec Cadamuro comme seul changement important. Guedioura, annoncé sur le banc, tient sa place alors que Mehdi Abeid est à nouveau recalé. Et pour ne pas faire de jaloux, le début des deux explications est lancé à vive allure. Simultanément (10’ de jeu), Sliti, pour les Tunisiens, et Slimani, côté des Algériens, trouvent le chemin des filets. Le duel à distance est à l’avantage de nos voisins de l’Est qui, à l’amorce de la 22’, doublent la mise grâce à leur stratège M’Sakni. Le miracle algérien s’éloignait, s’effritait, sous le seuil d’une confiance aveugle et inconsidérée faite à des Zimbabwéens dont le seul fait d’armes durant cette CAN- 2017 est d’avoir ruiné, le 15 janvier dernier, le virtuel capitalchances des Verts. En une demi-heure, le second billet du groupe pour les quarts de finale a connu son attributaire. La Tunisie, très constante depuis le début de ce tournoi, se permettait même d’ajouter une troisième banderille face à des Warriors qui ont rendu l’arme (l’âme). Reste alors cette victoire pour l’honneur que les camarades de Hanni se devaient d’assurer. Excités et certainement informés de l’ampleur des dégâts causés par les Tunisiens aux Zimbabwéens, les joueurs de Leekens allaient multiplier les approximations et les agressions envers leurs vis-à-vis (Ghoulam et Bentaleb avertis). Avec des offensives désordonnées et un repli défensif limite-limite. D’ailleurs, les réservistes d’Aliou Cissé trouveront la faille avant le terme du premier acte grâce à une frappe de Pape Diop sur un ballon mal dégagé par la défense algérienne (45’). Une égalisation qui confirmera, on ne peut mieux, la faillite d’un système mis en place par Leekens dans lequel Guedioura est, malgré ses insuffisances, une constante. Hier, le médian de Watford a fait la chose (bonne) et son contraire (mauvaise). Du «folklore» dans un match qui s’emballera au bonheur des quelques centaines de fans présents au stade Rénovation. Une reprise de volée manquée de Slimani, suite à un service de Mahrez, offrira un avantage momentané aux Verts (52’) vite repris au tableau d’affichage quand Moussa Sow, à l’entrée des 18 yards, ajuste Asselah d’une frappe précise en coin (54’). De la folie à l’occasion d’une partie sans enjeu particulier sinon un honneur à sauver (par une victoire) pour les Algériens qui confondaient jeu de baballes et rigueur. Des Verts qui n’avaient plus la tête dans le match ; beaucoup de regrets semblaient les chagriner. A commencer par ce réveil tardif de leur buteur attitré, Slimani, et surtout les débuts manqués face au Zimbabwe. Des regrets mais également quelques petites merveilles tardivement exploitées à l’exemple de Sofiane Hanni, buteur face à la Tunisie et passeur sur le premier but de Slimani, hier.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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