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Le Nigeria veut ravir à l’Algérie le contrôle du « Conseil de sécurité » africain

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  • Le Nigeria veut ravir à l’Algérie le contrôle du « Conseil de sécurité » africain

    Le Nigéria présente un candidat pour le poste de Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union Africaine qui sera élu lors du prochain sommet de l’organisation panafricaine qui se tiendra dans quelques jours à Adis Abeba. Un poste hautement stratégique qui était jusque-là, la chasse gardée de l’Algérie qui représente également son candidat.

    Il n y a pas que l'élection du prochain président de la Commission qui cristallisera l'actualité lors du prochain sommet de l'Union Africain qui se tiendra du, 30 au 31 janvier en Ethiopie. Les chefs d'Etat et de gouvernement qui assisteront au sommet, le 28e du genre de l'organisation panafricaine, devront également élire le vice-président de la Commission ainsi que les huit autres commissaires en charge des différents départements de l'UA.

    Le rendez-vous d'Addis Abeba s'annonce donc pleins d'enjeux surtout au regard des candidatures en lice pour les différents postes à pourvoir au sein de ce qui devrait constituer le prochain "gouvernement africain ". Plusieurs pays ont en effet présenté leurs poulains et s'activent depuis quelques temps à promouvoir leurs candidatures auprès des autres pays afin de s'assurer de leur soutien dans une bataille qui s'annonce assez acharnée.

    L'un des postes qui tiendra le haut du pavé, c'est celui du commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA. Il s'agit de l'un des postes les plus stratégiques de l'organisation puisqu'il chapeaute le département « Paix et sécurité » de l'Union, lequel est en charge de « promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique ». Parmi les principales missions dévolues à ce département, le secrétariat du Conseil de paix et de sécurité (CPS), les questions de défense et de sécurité, les opérations de maintien et de soutien à la paix, la prévention des conflits et de l'alerte précoce ainsi que la gestion des crises et de la reconstruction post-conflit. Le Département supervise également les missions de l'UA sur le terrain et les bureaux de liaison comme, à titre d'exemple, la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), la Mission internationale sous conduite africaine de soutien à la République centrafricaine (MISCA) ou la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).

    Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA constitue donc une sorte de « Conseil de sécurité » à l'échelle de l'organisation continentale même si cette dernière dispose d'un Conseil à la paix et à la sécurité, aux prérogatives cependant moins stratégiques que ceux du département en charge des mêmes questions.

    Bataille serrée entre deux géants du continent

    Depuis la création de l'UA et jusqu'à aujourd'hui, c'est l'Algérie qui a fait de ce poste, une de ses chasses gardées. Durant 16 ans, seuls deux algériens se sont succédés à la tête du commissariat. Le premier à occuper le poste, c'est l'actuel ministre algérien des affaires étrangères, le diplomate Ramtane Lamamra, qui a passé le témoin en 2013 à son compatriote Ismaël Chergui, actuel titulaire du poste et que l'Algérie compte bien reconduire pour un nouveau mandat.

    Sauf qu'un autre géant du continent, le Nigeria a décidé lui-aussi de lorgner le poste puisqu'il présente également un candidat, lequel bénéficie déjà du soutien des 15 pays membres de la CEDEAO.

    La bataille s'annonce donc serrée entre l'Algérie et le Nigéria pour le contrôle du poste de Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA que convoite également le Burundi.

    En dépit des tentatives menées par des émissaires algériens à Abuja pour faire retirer la candidature nigériane, Muhammadu Buhari a maintenu la candidature de son poulain. A quelques jours du sommet, plusieurs délégations mandatées par le chef d'Etat nigérian sillonnent actuellement le continent pour défendre son poulain dont la candidature est adossée par la CEDEAO.

    Offensive ouest africaine à l'UA

    Comme pour le poste du président de la Commission de l'UA, le soutien des organisations d'intégration régionale sera décisif pour cette bataille qui se profile pour le contrôle des postes stratégiques au sein de la direction de l'organisation.

    A ce jeu, c'est la CEDEAO qui semble avoir pris les devants avec trois postes stratégiques que les chefs d'Etat et de gouvernement des 15 pays que compte le l'organisation sous régionale, ont décidé de soutenir. La décision a été entérinée lors du dernier sommet ordinaire de l'organisation qui s'est tenue à Abuja en décembre dernier, après une réunion au niveau ministériel qui a validé, quelques mois plutôt lors du TICAD à Nairobi, les candidatures régionales.

    En plus du candidat au poste de président de la Commission de l'UA, le sénégalais Abdoulaye Bathily, la CEDEAO vise également le poste de vice-président que convoite le Ghana ainsi que le Commissaire aux affaires politiques avec la candidature de la burkinabé Minata Samaté Cessouma. Le Niger de son coté se place aussi dans la course avec un candidat au poste de commissaire aux Ressources humaines, sciences et technologies.

    A l'évidence, c'est une véritable offensive ouest africaine que mènera la CEDEAO lors du prochain sommet d'Adis Abeba d'autant plus qu'en plus des quatre postes stratégiques convoités, c'est à un chef d'Etat de la sous-région que revient en principe le tour d'assumer la présidence tournante de l'UA. Il s'agit du guinéen Alpha Condé qui devrait ainsi succéder au tchadien Idriss Déby Itno, pour un mandat d'une année.

    Il est fort à parier que l'importance stratégique des postes qui risquent de tomber dans l'escarcelle de la CEDEAO risquerait de desservir la sous-région. Certains pays qui ont leur mot à dire, comme l'Algérie ou l'Afrique du Sud, n'hésiteront certainement pas à tenter de réduire cette quête de suprématie ouest-africaine mais les chefs d'Etat de la sous-région ne manquent pas aussi d'arguments en la matière.

    Stratégie d'influence du Nigéria

    Tous les coups sont permis et à ce jeu, le président nigérian Buhari est en train de mettre tout en œuvre pour que les candidats de la CEDEAO passent, ce qui permettra à ce géant africain d'étendre son influence continentale. Une place que lui a ravit un temps l'Afrique du Sud. C'est en ce sens que le chef d'Etat nigérian n'hésite pas à marchander des « ententes » avec les pays des autres sous-régions comme c'était dernièrement le cas au Burundi. Même si ce pays est également candidat au poste de commissaire à la paix et à la sécurité de l'organisation, l'émissaire du président nigérian à son homologue burundais a de quoi jouer en faveur de la candidature nigériane.

    La diplomatie nigériane mise en effet sur la tactique dite de « soutien mutuel » c'est-à-dire soutenir le candidat le mieux placé pour le poste afin de séduire les autres pays. Une astuce diplomatique mais qui peu s'avérer payante puisqu'à ce jeu, c'est fort évidement le candidat nigérian qui a la côte. Ce qui permettra à ce dernier de grignoter des voix en dehors de sa traditionnelle zone d'influence.

    C'est du reste ce genres de "calculs sur fonds d'échanges de bons procédés" de même nature que mènent actuellement les différents pays afin de s'assurer d'une victoire certaine pour les candidats qu'ils ont inscrits sur la liste des candidatures.

    Il reste désormais à savoir si l'avantage en nombre de voix qui favorise naturellement la CEDEAO ainsi que l'influence des chefs d'Etat ouest africains permettra à la sous-région de faire élire ses candidats. Pour l'heure, le bloc ouest africain se montre homogène, mais d'ici la tenue du sommet et surtout lors des conclaves, bien des choses pourraient se passer et des surprises ne sont pas exclure.

    Verdict le 31 janvier prochain à l'Africa Hall de la capitale éthiopienne qui accueillera un des sommets les plus décisifs de l'histoire de l'organisation continentale.

    la Tribune fr

  • #2
    le piège marocain se serre de plus en plus ...
    je vous laisse deviner sur qui....

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    • #3
      La question n'est pas à l'ordre du jour! Il faut éviter la confusion entre la présidence de l'Union africaine et l'autre vecteur où le représentant algérien est assuré de son maintient.


      Sinon, il se serait porté candidat au poste de président.

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      • #4
        La question n'est pas à l'ordre du jour!

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        • #5
          Il n y aura plus de question ni du jour ni de la nuit par ici la porte.......

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          • #6
            Aboubacar Yacouba BARMA, un mercenaire de la plume.

            Exemples des articles :
            - Maroc-Tanzanie : Un nouvel élan pour la coopération
            - Politique de voisinage : Le Maroc, une priorité pour l'UE
            - De gros défis et beaucoup d'enjeux pour Casablanca-Settat
            - Energies renouvelables : Le Maroc dans les radars mondiaux
            - Le RNI veut relever le défi de la résilience

            Et plusieurs autres articles vendant le Maroc.

            Fareed Zakaria [CNN] n'est pas disponible ?
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              On ne peut plus compter sur ses amis....

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              • #8
                OKba

                Bravo...

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                • #9
                  Aboubacar Yacouba BARMA,
                  il vend rien dans cet article,il apporte des faits...
                  une lutte pour un poste du controleur()de la societé"conseil de securité africain"...


                  moi,je vous vend le prochain évincement de l'algerie de ce poste....

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                  • #10
                    Après IDI, un nouveau président pour l’UA

                    Qui succédera à Idriss Déby Itno à la présidence tournante de l’Union africaine ? Selon toute vraisemblance, et malgré une tentation de courte durée du Nigérien Mahamadou Issoufou, le Guinéen Alpha Condé, 78 ans, candidat désigné par la Cedeao le 17 décembre, devrait prendre la tête de l’organisation pour un an après avoir mené, avec succès, une médiation à Banjul qui a conduit au départ de Yahya Jammeh et évité une intervention armée.


                    Source: Jeune afrique

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                    • #11
                      Depuis la création de l'UA et jusqu'à aujourd'hui, c'est l'Algérie qui a fait de ce poste, une de ses chasses gardées. Durant 16 ans, seuls deux algériens se sont succédés à la tête du commissariat. Le premier à occuper le poste, c'est l'actuel ministre algérien des affaires étrangères, le diplomate Ramtane Lamamra, qui a passé le témoin en 2013 à son compatriote Ismaël Chergui, actuel titulaire du poste et que l'Algérie compte bien reconduire pour un nouveau mandat.
                      décidément cette crise du baisse du baril,et la prise de conscience des africains de la direction erronée des actions de l'ua ont fait beaucoup de mal a la diplomatie algerienne,
                      elle est en recul dans presque tout les domaines surtout sur le plan africain..
                      laamamara croyait conclure en se voyant attribuer le poste de mae,
                      le fiasco total.

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                      • #12
                        Algérie : Ramtane Lamamra, présidence en vue ?

                        Le ministre algérien des Affaires étrangères, 63 ans, pourrait jouer un rôle sur le continent en devenant début 2016 le président de la Commission de l’Union africaine (UA) à la place de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, si elle décidait d’écourter son mandat.

                        Naguère ambassadeur en Éthiopie et à Djibouti, représentant permanent auprès de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies, ou encore envoyé spécial de l’Union africaine au Liberia, ce polyglotte est un fin connaisseur du continent. Ce sont les Nigérians qui ont insisté auprès des Algériens pour que la candidature de Lamamra soit validée par la présidence. Nommé ministre des Affaires étrangères en septembre 2013, ce Kabyle serait remplacé par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes.

                        Source: Jeune afrique

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                        • #13
                          Bou Dirham ou bou doro, comme a dit l'autre, zaama c'est un journaliste d'ailleurs :



                          Aboubacar Yacouba Barma, un jeune journaliste nigérien résident au Maroc. Il a choisi le royaume pour poursuivre ses études. Aujourd'hui, il exerce dans l'un des plus grands quotidiens francophones du Maroc.

                          Medi1tv.com (2013)
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                          • #14
                            zaama c'est un journaliste d'ailleurs
                            Mais qui a dit qu'il etait d'ailleurs ?

                            Et si tu discutais des faits concret ssi tu en es capable au lieu de souligner son lieu de residence ? On dit bien quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt.

                            Qu'a-t-il ecrit dans l'article qui est faux?

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                            • #15
                              En dépit des tentatives menées par des émissaires algériens à Abuja pour faire retirer la candidature nigériane, Muhammadu Buhari a maintenu la candidature de son poulain. A quelques jours du sommet, plusieurs délégations mandatées par le chef d'Etat nigérian sillonnent actuellement le continent pour défendre son poulain dont la candidature est adossée par la CEDEAO.
                              Ce sont des signes qui ne trompent plus,

                              Le rapprochement avec le Maroc est bel et bien amorcé dans la mesure ou ce pays était avec l'A.S le principale soutien de la RASD.
                              Le Nigéria se fait bien plus discret depuis le réchauffement économique qui surement impactera sur le volet politique

                              Si cela devait se confirmer,(accord récent de 800.000 tonnes d'engrais marocain par le Nigéria)

                              Ou les postes clés de l'UA ne serait plus détenus par les partisans de la RASD,

                              Le gèle ou l'exclusion de la RASD sera alors plus facile a envisager
                              Dernière modification par manneke, 25 janvier 2017, 23h45.

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