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Un collégien assassiné à Skikda

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  • Un collégien assassiné à Skikda

    Dramatique et insoutenable. Ils sont sortis hier dans la matinée dans la rue pour dénoncer la violence, et surtout le drame qui s’est produit devant le collège Bourenan Haddam, dans la ville de Skikda.

    A sa sortie du collège, Kamel Boukerma, sur le chemin du retour chez lui, a été, selon des témoignages, agressé par un groupe de 5 jeunes. Il ne s’agirait pas de ses camarades de classe, mais un des jeunes en question aurait, toujours selon des camarades de la victime, harcelé une élève du même établissement. Le jeune candidat au BEM, âgé de 15 ans, serait intervenu pour défendre la fille.
    Sur les lieux, l’agresseur n’aurait pas réagi mais avait promis de revenir. A la sortie, Kamel a été surpris, selon des témoignages, par un groupe qui l’aurait agressé de plusieurs coups de couteau aux jambes. Il aurait perdu beaucoup de sang. Transféré aux urgences, le jeune élève n’a finalement pas survécu à ses blessures. Colère, indignation et incompréhension chez les parents et les collégiens.

    L’agression n’a pas eu lieu à l’intérieur de l’établissement, mais à quelques mètres seulement, ce qui remettra encore une fois la question de la violence sous toutes ses formes aux abords et à l’intérieur des établissements scolaires. La déclaration de la ministre de l’Education, hier, à l’APN tombe à pic : «Le ministère est soucieux de lutter contre la violence en milieu scolaire de façon globale et permanente à travers une série de mesures pédagogiques, organisationnelles et institutionnelles.»

    source: elwatan.com

  • #2
    C'est terrible ce qui se passe dans les ecoles Algeriennes.

    La delinquence en Algerie est due aux parents qui font des enfants comme des lapins et n'ont meme pas de les eduquer. Il faut que les parents soient responsables envers l'education de leurs enfants. On ne fait pas des enfants pour les laisser dans la rue apprendre les bonnes mannieres.

    La police, l'ecole ne peut rien faire si les parents ne font pas leur travail d
    educateurs de leurs enfants.

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    • #3
      Pensée émue à ses parents!
      C'est terrible!:22:
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Malheureusement un cas similaire s'est produit dans un cem à dar el beida ou bentalha je ne me souviens plus , bref, il est peut-être temps de séparer les garçons et les filles dans les écoles si d'autres drames se produiront encore à cause d'une fille
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Que Dieu accorde essbrr... , réconfort , et courage , aux parents de cette victme d'une haine aveugle ! ...

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          • #6
            meme si ce crime est intolerable et inexcusable.
            mais je pense que la nouvelle generation est moins violente et plus tolerante.

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            • #7
              Allah yarhmou, paix à son âme, que Dieu donne patience à ses parents.

              harcelé une élève du même établissement. Le jeune candidat au BEM, âgé de 15 ans, serait intervenu pour défendre la fille.
              Courageux à 15 ans, son assassin un grand lâche qu'a ramené sa meute.

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              • #8
                Au lendemain de l’assassinat d’un collégien à Skikda

                Au lendemain de l’assassinat d’un collégien à Skikda

                Effrayante banalisation de la violence


                le 28.01.17 | 10h00

                Hier encore, et plus de 24 heures après l’assassinat de Kamel B., la cité des Logements évolutifs, perchée à la périphérie sud de la ville de Skikda, contenait mal sa colère.



                Cette cité, que les Skikdis appellent communément «Bit ou kouzina» (une pièce-cuisine) ressemble à un immense ghetto. C’est un semblant de bidonville en dur, où les bâtisses s’entrelacent dans une insupportable proximité. Ces lieux viennent en continuité à El Match, l’un des plus grands bidonvilles de Skikda.
                Ici, il suffit de tendre l’oreille aux groupes de jeunes et d’enfants, toujours rassemblés devant la demeure de la jeune victime, pour se rendre compte du mal qui ronge leur localité. Même pour exprimer leur compassion, les jeunes amis de Kamel usent d’un vocable à part, dénotant la colère et la violence surtout. «Ils l’ont tué», répètent les jeunes de la cité.
                «Ils», ce sont quatre autres jeunes, dont le plus jeune a 16 ans, tandis que le plus âgé en a tout juste 18. Kamel avait 17 ans et se préparait, cette année, à passer son BEM. «Dans la matinée de mercredi, Kamel s’était accroché verbalement avec un jeune.
                Ce dernier est alors allé ramener des copains à lui. Ils lui ont tendu un guet-apens vers 13h, au moment où il allait rejoindre le CEM», rapporte un camarade de classe de la victime.
                Et après ? «Ils l’ont interpellé. L’un d’eux avait à la main un petit couteau. Ils l’ont d’abord battu, lui infligeant des coups de poing, puis l’un d’eux lui a asséné des coups de couteau à la cuisse. Kamel est alors tombé. Les quatre agresseurs ont aussitôt pris la fuite vers le bidonville d’El Match. Il y avait beaucoup de sang qui coulait de la jambe de Kamel…». Le coup de couteau porté à la victime a atteint l’artère fémorale. Il était mortel et l’hémorragie intense.
                L’information circula très vite : «On a tué Kamel…».
                Le CEM Heddam, où est inscrite la victime, se transforma illico presto en chaudron. La peur, la colère et la tristesse s’emparèrent des élèves. Ces derniers ne voulaient pas rester cloîtrés dans cet établissement alors qu’ils étaient choqués par la vision horrible de Kamel baignant dans son sang. Cette colère va crescendo et le lendemain, jeudi, la nouvelle de la mort du jeune Kamel attise les tensions.
                Des manifestations de colère s’organisent presque fortuitement devant le CEM et devant la demeure de la victime.
                Des slogans juvéniles sont lâchés ici et là. Des personnes âgées se joignent à ces jeunes. On demande la tête des agresseurs. On s’en prend à l’établissement scolaire. On dénonce surtout l’insécurité qui caractérise ce lotissement devenu subitement un lieu maudit. «Ici, la zetla, les barbituriques et l’alcool s’écoulent en plein jour. On a tout le temps peur pour nos enfants», témoigne un parent.
                Hier encore, le lotissement Bit ou Kouzina était en effervescence. Les groupes d’adolescents se faisaient et se défaisaient sans discontinuer. Les enfants se retrouvent ainsi mêlés au monde morbide de la mort et de la violence.
                Chacun y va de son anecdote en souvenir de la victime, mais dans chaque regard, il y avait un vide terrible. Pour revenir aux conditions ayant conduit à la mort de Kamel, on apprendra qu’après son évacuation vers le nouvel hôpital de la ville, tout a été tenté pour le sauver. Malheureusement, l’hémorragie était intense et le frêle corps de la victime s’est vidé de tout son sang.
                Le docteurr Bouarroudj, directeur de l’hôpital, a accepté de revenir sur les conditions de la prise en charge : «La victime a rapidement été évacuée au bloc opératoire dès son arrivée vers 15h. Ayant déjà perdu beaucoup de sang, son état était vraiment critique.
                On a d’abord été confronté au fait que le groupe sanguin AB de la victime soit assez rare, mais on est parvenu grâce à un incroyable élan de solidarité aussi bien des policiers que du personnel de l’hôpital à collecter 15 poches de sang. Tout a été mis en œuvre pour sauver le jeune Kamel qui fera un premier arrêt cardiaque, puis un second hier matin à 6h, mais malheureusement il a rendu l’âme.»
                Les quatre agresseurs, jeunes eux aussi, ont été présentés jeudi devant le juge d’instruction près le tribunal de Skikda, qui a ordonné leur mise en détention préventive pour «homicide volontaire». Le drame d’une jeunesse livrée à elle-même ; une jeunesse qui s’exprime sur les réseaux sociaux avec des mots durs et agressifs.
                Il suffit de prendre le temps de consulter quelques pages facebook de cette jeunesse pour comprendre le mal qui ronge toute une génération.
                Certains usent de têtes de mort pour s’identifier, d’autres exhibent l’emblème de Daech et certains s’amusent même à se montrer avec un «cachet» de barbituriques à la bouche. Cela ne gêne personne apparemment et toute la société refuse de regarder, laissant ainsi toute une génération se suicider.


                Khider Ouahab

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