Donald Trump fait sensation en revenant sur le traité de non-prolifération des armes nucléaires. Au motif d’alléger les frais de défense des Etats-Unis, il souhaite confier la technologie nucléaire militaire au Japon et à la Corée du Sud.
Entre autres questions que cette position soulève, “il y a le risque de prolifération”, prévient Jeffrey Lewis, de l’Institut Internation de Middlebury. Les partenaires des étatsuniens au Moyen-Orient n’accepteraient pas de ne pas être eux aussi armés, face à la menace israélienne. “Si vous laissez penser que (l’armement nucléaire) c’est bien quand vos alliés l’ont mais mal quand vos ennemis l’ont, vous aboutirez assurément et irrémédiablement au point où tout le monde l’aura”, prévient-il encore, face au grand danger “d’effet domino”.
Kingston Reif, Directeur en charge des questions d’armement à l’ACA (Arms Control Association), partage cette opinion, dans une interview au Buisness Insider. “Si la Corée du Sud et le Japon devaient acquérir une capacité de frappe qui leur soit propre, ce serait un signal incommensurablement dangereux vers nos alliés du Moyen-Orient”, s’inquiète-t-il, “ce serait une évolution extrêmement déstabilisante”.
Le candidat Trump avait expliqué son point de vue dans une inetrview au New-York Times : son argument était qu'”arrivé un moment, les Etats-Unis ne peuvent pas être le gendarme du monde”, faisant référence aux dépenses américaines dans la défense des alliés des Etats-Unis.
Plus de 70 000 ogives ont été construites entre 1945 et 1990 (début du processus d’inversion). 11 d’entre elles ont disparu sans jamais être retrouvées.
Reif rajoute que l’armement successif de l’Inde et du Pakistan lors du conflit du Cachemire n’ont pas mis fin aux agressions mutuelles, et que l’arme nucléaire d’Israël n’a pas arrêté les menaces qui lui sont faites. “Ce n’est pas en rajoutant des armes nucléaires dans les pays voisins de la Corée du Nord que les tensions s’apaiseront”
“En outre, ce n’est pas ce que souhaite le Japon”, rajoute Lewis, faisant allusion aux propos de Yoshihide Suga, secrétaire du chef du cabinet japonais en charge de la question militaire, qui a rapporté que le non-armement nucléaire “reste une politique fondamentale du gouvernement”.
La Corée du Sud, en revanche, pourrait revenir sur son positionnement dans le traité de non-prolifération, sous la pression populaire sud-coréenne, les conséquences pourraient être profondes.
La Chine, par exemple, se doterait très probablement de plus d’armement nucléaire, face à la nucléarisation de la péninsule coréenne.
La tension grandirait encore entre les Etats-Unis et la Chine sur la question des implantations militaires souhaitées par la Chine, dans la Mer de Chine.
7seizh.info
Entre autres questions que cette position soulève, “il y a le risque de prolifération”, prévient Jeffrey Lewis, de l’Institut Internation de Middlebury. Les partenaires des étatsuniens au Moyen-Orient n’accepteraient pas de ne pas être eux aussi armés, face à la menace israélienne. “Si vous laissez penser que (l’armement nucléaire) c’est bien quand vos alliés l’ont mais mal quand vos ennemis l’ont, vous aboutirez assurément et irrémédiablement au point où tout le monde l’aura”, prévient-il encore, face au grand danger “d’effet domino”.
Kingston Reif, Directeur en charge des questions d’armement à l’ACA (Arms Control Association), partage cette opinion, dans une interview au Buisness Insider. “Si la Corée du Sud et le Japon devaient acquérir une capacité de frappe qui leur soit propre, ce serait un signal incommensurablement dangereux vers nos alliés du Moyen-Orient”, s’inquiète-t-il, “ce serait une évolution extrêmement déstabilisante”.
Le candidat Trump avait expliqué son point de vue dans une inetrview au New-York Times : son argument était qu'”arrivé un moment, les Etats-Unis ne peuvent pas être le gendarme du monde”, faisant référence aux dépenses américaines dans la défense des alliés des Etats-Unis.
Plus de 70 000 ogives ont été construites entre 1945 et 1990 (début du processus d’inversion). 11 d’entre elles ont disparu sans jamais être retrouvées.
Reif rajoute que l’armement successif de l’Inde et du Pakistan lors du conflit du Cachemire n’ont pas mis fin aux agressions mutuelles, et que l’arme nucléaire d’Israël n’a pas arrêté les menaces qui lui sont faites. “Ce n’est pas en rajoutant des armes nucléaires dans les pays voisins de la Corée du Nord que les tensions s’apaiseront”
“En outre, ce n’est pas ce que souhaite le Japon”, rajoute Lewis, faisant allusion aux propos de Yoshihide Suga, secrétaire du chef du cabinet japonais en charge de la question militaire, qui a rapporté que le non-armement nucléaire “reste une politique fondamentale du gouvernement”.
La Corée du Sud, en revanche, pourrait revenir sur son positionnement dans le traité de non-prolifération, sous la pression populaire sud-coréenne, les conséquences pourraient être profondes.
La Chine, par exemple, se doterait très probablement de plus d’armement nucléaire, face à la nucléarisation de la péninsule coréenne.
La tension grandirait encore entre les Etats-Unis et la Chine sur la question des implantations militaires souhaitées par la Chine, dans la Mer de Chine.
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