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A Lisbonne, François Hollande veut une Europe ferme face à Donald Trump

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  • A Lisbonne, François Hollande veut une Europe ferme face à Donald Trump

    En marge d’un sommet de sept pays du sud de l’Union européenne, le président français François Hollande a appelé ce samedi 28 janvier l’Europe à faire bloc et se montrer ferme au président américain Donald Trump.

    « Lorsqu’il y a des déclarations qui viennent du président des Etats-Unis sur l’Europe et lorsqu’il parle du modèle du Brexit pour d’autres pays, je crois que nous devons lui répondre », a déclaré François Hollande ce samedi, à quelques heures d’un entretien téléphonique avec son homologue américain.

    Hier, lors de sa rencontre avec Theresa May, Donald Trump avait qualifié le Brexit de « chose merveilleuse » et assuré la Première ministre britannique que le divorce entre Londres et Bruxelles permettrait au Royaume-Uni d’avoir « sa propre identité » et « les gens [qu’il veut] dans [son] pays ». Comme ce qu’il compte lui-même faire pour les Etats-Unis.

    Ce samedi, donc, François Hollande a condamné des propos qu’il estime favoriser « le populisme extrémiste ». « Même l’idée que finalement il n’y aurait plus d’Europe, qu’il ne faudrait pas être ensemble, qu’il ne faudrait pas accueillir de réfugiés, qu’il faudrait remettre en cause l’accord sur le climat, qu’il faudrait avoir du protectionnisme… Non, l’Europe, elle n’est pas protectionniste. L’Europe, elle n’est pas fermée. L’Europe, elle n’est pas sans valeurs et sans principes », a martelé le chef de l’Etat français.

    François Hollande l’affirme : l’Europe doit être consciente de sa responsabilité vis-à-vis des générations passées, mais aussi des générations futures. « L’Europe, c’est une force. L’Europe, c’est une garantie. L’Europe, c’est une protection. Et l’Europe, c’est aussi un espace de liberté et de démocratie. Et moi, j’y tiens », a-t-il dit.

    Les pays du Sud veulent une Europe plus forte et plus unie

    Les propos de François Hollande font échos à ceux du Premier ministre italien Paolo Gentiloni qui a rappelé combien les dérives fascistes n’étaient pas seulement des mots. Les sept pays du Sud ont ainsi parlé d’une seule voix pour défendre l’idée d’une Europe plus forte et plus unie, rapporte notre correspondante à Lisbonne, Marie-Line Darcy. La déclaration de Lisbonne à la fin de leur sommet est une profession de foi en faveur d’une Europe favorisant la croissance et l’investissement, capable de réduire les inégalités, et de rassurer les citoyens européens face aux menaces terroristes.

    Si les pays du sud de l’Europe n’ont pas pris de mesures concrètes, ils ont rappelé l’intérêt de renforcer la convergence économique et les mesures visant la sécurité aux frontières extérieures de l’Europe. Pour ces pays méditerranéens, il est important de valoriser la proximité géographique et historique avec le nord de l’Afrique.

    La coopération et la question des migrations ont bien sûr dominé le sommet. Les pays de l’Eumed préconisent notamment l’élaboration de nouvelles voies de coopération avec le gouvernement libye
    RFI
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