Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ayant déjà exercé en Algérie : Broos et Renard, des coachs qu’on regrette

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ayant déjà exercé en Algérie : Broos et Renard, des coachs qu’on regrette

    Deux entraîneurs sont en train de faire leur chemin en Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Gabon, alors que leur passage en Algérie a été sans gloire.


    Il s’agit du Belge Hugo Broos qui est parvenu à placer le Cameroun au dernier carré de la CAN, malgré l’absence de plusieurs joueurs évoluant en Europe, et le Français Hervé Renard qui a réussi à redonner de l’espoir aux Lions de l’Atlas après deux éditions manquées. En 2015, le Maroc a été disqualifié pour avoir demandé le report de la CAN qu’il devait organiser à cause du virus Ebola qui sévissait en Afrique de l’Ouest.

    La sélection marocaine a été suspendue par la CAF pour deux éditions avant d’obtenir gain de cause auprès du TAS. Ces deux entraîneurs ont effectué un bref passage en Algérie. Broos a entamé son travail à la JSK, avant d’être limogé (ou forcé au départ) après quelques journées seulement. Son passage au NAHD n’a pas duré aussi, alors que le Nasria, malgré un effectif limité, pratiquait le meilleur football depuis la saison 2008/2009 (sous l’ère de Nour Benzekri). Le Belge a atterri directement au Cameroun pour prendre la barre technique des Lions Indomptables. L’homme était très contesté au départ, car n’ayant aucun CV. Mais avec le temps, il a réussi à mettre tout le monde de son côté, puisqu’en une année il n’a perdu qu’une seule fois (face à la France en amical).

    Sa qualification en demi-finale aux dépens du Sénégal, la meilleure équipe du tournoi, va lui donner plus de crédit et de confiance pour la suite du parcours et le reste des éliminatoires du Mondial 2018. Son homologue français, Hervé Renard, est, lui, plus connu. Sa notoriété s’est établie en Afrique après sa 1re consécration avec la Zambie en 2012. Connu pour son autorité et sa rigueur dans le travail, son passage quelques mois avant à l’USMA n’a pourtant pas duré, laissant l’équipe en tête du classement.

    Après la Zambie, il a réussi à offrir à la Côte d’Ivoire son 2e trophée africain en éliminant au passage l’Algérie en quart de finale. Lors de la conférence de presse, il avait tenu tout de même à saluer les supporters et les dirigeants des Rouge et Noir en déclarant : «Je garde de bons souvenirs de l’USMA.» Avec l’espoir de revenir un jour travailler en Algérie. Mais il a fini par prendre en main l’équipe nationale du Maroc avec laquelle il a réussi un bon parcours (sans le match d’hier face à l’Egypte), malgré l’absence de plusieurs joueurs cadres pour blessures. Les fans algériens ont certainement des regrets de voir ces deux coachs travailler ailleurs, alors qu’ils auraient pu participer au développement de notre football.

    Slimane Mekhaldi
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
Chargement...
X