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Bouteflika aurait-il abandonné son projet de rédiger un livre autobiographique?

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  • Bouteflika aurait-il abandonné son projet de rédiger un livre autobiographique?

    Puisque actuellement immobilisé suite à son accident cardio-vasculaire, le Président algérien ne devrait-il pas s'atteler à sa promesse de rédiger un pamphlet autobiographique?

    En effet, avec toutes les intrigues qui l'entourent et ses exploits en tant que le plus jeune ministre des affaires étrangères de tous les temps (26 ans), certainement qu'il (Boutef) aurait assez de matière à raconter.

    Notamment: dénouement de la prise d'otages des ministres de l'OPEP, libération des otages américains de Téhéran, l'achat de sa villa à El Bihar- en 1981- alors qu'il était poursuivi pour détournement de reliquats d'ambassades algériens, son refus de gracier Mohamed Benchicou ( narrateur du brûlot: "Bouteflika, une imposture algérienne".

    La liste n'est pas exhaustive du parcours de Bouteflika.

    Votre avis?

  • #2
    envoyé par okba30
    :
    Les diableries de rago.

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    • #3
      Les statuts du FLN devaient rendre obligatoire la rédaction d'un livre par tout ministre algérien, car il s'agit d'un pan qui revient au peuple.

      Or, ma connaissance, un seul ancien ministre avait rédigé un bouquin et le hasard est que son livre était sorti en même temps que celui de feu ministre marocain Abdellatif Filali intitulé: " Le Maroc est le monde arabe".

      Aucune surprise que les deux ministres parviennent à des conclusions totalement opposées sur divers sujets de l'actualité et surtout quant aux inimités algéro-marocaines.

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      • #4
        Pour mémoire, une citation biographique sur Bouteflika de l'ex Président français Valéry Giscard d'Estaing :

        « Le ministre algérien Abdelaziz Bouteflika est un personnage surprenant. Il disparaît parfois pendant plusieurs semaines, sans qu’on retrouve sa trace. Il lui arrive de venir faire des visites incognito à Paris, dont nous ne sommes pas prévenus. Il s’enferme dans l’appartement d’un grand hôtel où se succèdent de charmantes visites. On affirme qu’il porte une perruque. »
        Valéry Giscard d’Estaing
        (Président français 1974-1981)

        Dans son livre : “Le Pouvoir et la Vie”, page43, vol2, Editions Compagnie 12, 1991.


        Dernière modification par choucha, 01 février 2017, 14h32.

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        • #5




          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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          • #6
            Jeudi 15 avril 1999,14 h.Abdelaziz Bouteflika pique une grosse
            colère. La scène se passe, en ce jour d’élection présidentielle,
            dans la somptueuse villa Aziza qui abrite la fondation Boudiaf, à
            El Biar. Le « candidat du consensus », à quelques heures d’être
            sacré président de la République, fulminant de rage, informe
            Mme Boudiaf, épouse de l’ancien président assassiné, qu’il pliait
            bagage pour partir le soir même pour Genève et qu’il ne voulait
            plus du fauteuil de chef de l’Etat. Motif de son gros chagrin :
            les « décideurs », venait-il d’apprendre, n’allaient le créditer que
            de 53 % des voix, et ce score, peu flatteur pour un postulant seul
            en course), allait être annoncé dans la soirée aux Algériens.
            « Pas question que j’accepte un chiffre inférieur à celui de
            Zeroual! Si c’est ainsi, qu’ils trouvent un autre président ! »
            s’étouffe le candidat Bouteflika.

            Les six autres candidats (Ahmed Taleb Ibrahimi, Mokdad Sifi, Hocine Aït Ahmed, Abdellah Djaballah, Mouloud Hamrouche et Youcef Khatib) s’étaient retirés la veille pour protester contre la fraude annoncée.

            Liamine Zeroual a été élu président de la République en novembre 1995 avec 61 % des voix.

            Mme Boudiaf, alarmée, alerte le général Mohamed « Toufik »
            Médiène, patron du Département recherche et sécurité (DRS),
            un des architectes de ces élections, un de ceux qui avaient arrêté
            ce taux « presque vrai » de 53 %, magique pourcentage censé
            être assez raisonnable pour s’assurer aux yeux de l’opinion
            d’une crédibilité largement entamée par le retrait brusque des
            six autres postulants à la présidentielle.

            Abdelaziz Bouteflika se sentait d’autant plus humilié qu’il
            avait refusé une semaine auparavant de se retirer à son tour de
            la course, renvoyant sèchement l’émissaire du pouvoir, Youcef
            Yousfi : « Allez dire à Zeroual que les autres sont libres de se
            retirer, moi je reste ! » A quoi aurait servi, en effet, de s’entêter à
            postuler en solitaire pour hériter d’un si faible score ?

            Toufik Médiène déboule chez Mme Boudiaf, très remonté
            contre le futur président, oubliant jusqu’à sa légendaire retenue.
            Il n'apprécie pas le soudain caprice du poulain Bouteflika, une
            fantaisie qui a toutes les allures d’un chantage doublé d’un
            camouflet pour l’institution militaire. Pour une fois l’affolement
            avait des raisons d’être général. La caste militaire connaissait, en
            effet, depuis 1994, l’aptitude de Bouteflika à se débiner à la dernière
            minute et le général Médiène n’ignorait pas que Bouteflika
            était allé jusqu’à exiger et obtenir sa tête en ce même janvier 1994.
            Le faire revenir à la raison semblait cette fois bien aléatoire.

            Durant de longues heures, le chef des services secrets
            algériens entreprit de persuader celui qui n’était encore que le
            candidat Bouteflika de se soumettre à ce scénario qui « ne manquerait
            pas de lui être profitable » une fois « élu ». Rien n’y fit.
            Abdelaziz Bouteflika tenait à son chiffre « supérieur à celui de
            Zeroual ». Quitte à faire truquer, autant truquer complètement
            pour ma petite personne, semblait dire Bouteflika !
            Devant l’obstination du futur président, les généraux décident,
            à 17 h, de changer le score de Bouteflika, en concertation avec
            l’homme qui allait devenir « démocratiquement », trois heures
            plus tard, le président de la République : il sera « élu » avec
            73,79 % des suffrages exprimés. Liamine Zeroual avait bénéficié
            des voix de 7 088 618 d’Algériens en novembre 1995 ? Qu’à cela
            ne tienne : Abdelaziz Bouteflika aura 7 442 139 bulletins en sa
            faveur, soit 353 521 de plus !
            Quand on coopte, on ne compte pas.

            A elle seule, cette anecdote de la connivence, hélas bien réelle,
            suffirait à situer une des grosses méprises de l’opinion à
            l’endroit d’un homme présenté comme un « civil indépendant »
            quand il n’a toujours été que l’acolyte de la hiérarchie militaire.

            Tirant tous les privilèges de cet avantageux quiproquo, le
            président fraîchement désigné ne répugnera pas à perpétuer
            systématiquement la contrevérité. Il proclame à qui veut l’entendre
            son indépendance. « Je suis un candidat libre, annonce-t-il
            à l’agence Reuters. J'ai défendu un programme pour lequel j'ai
            été élu et qui, par chance pour moi, a été soutenu par les partis
            de la coalition. » (1) Donc, pas par l’Armée. Deux semaines plus
            tard, il assure sans sourciller devant un journaliste français :
            « J’ai été un candidat indépendant qui a proposé un
            programme. Le peuple a tranché en me portant à la magistrature
            suprême avec une majorité très confortable. Je considère
            donc que j’ai des soutiens dans tous les courants qui traversent
            la société. » (2)

            Derrière cette assurance ostensiblement affichée, le président
            traîne toutefois un douloureux malaise du « mal-élu » qu’il n’assumera qu’avec des arguments maladroits et dont il ne se remettra jamais en dépit du substitut référendaire du 16 septembre 1999.
            (1) Reuters, le 1" septembre 1999.
            (2) Le Parisien du 14 décembre 1999
            Bouteflika Une Imposture Algérienne, Mohamed Benchicou – Pages 18-19
            Dernière modification par choucha, 01 février 2017, 14h26.

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