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PS, loi travail et 49-3 : Quand la bourgeoisie enterre sa « démocratie » et montre ce que vaut son « dialogue

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    PS, loi travail et 49-3 : Quand la bourgeoisie enterre sa « démocratie » et montre ce que vaut son « dialogue social »

    «
    Il n'y a pas d'alternative au pouvoir à gauche en dehors de la ligne que je représente », lançait il y a quelques jours le président Hollande à l’adresse des pseudo-frondeurs de son propre parti qui, face à l’abîme d’impopularité dans laquelle s’enfonce toujours davantage le pouvoir « socialiste », commencent à craindre pour leur futur avenir politique… Et pourtant dans un sens, malgré quatre années calamiteuses, Hollande est dans le vrai : les « frondeurs » craignent en effet davantage deperdre les généreux émoluments dus à leur fonction que la future sanction des électeurs. Aussi gardent-ils leur carte du PS. Quant à « l’extrême gauche », on a vu avec l’exemple grec, qu’une foisau pouvoir, elle était également capable de se résigner aux exigences de la realpolitik et ainsi de verser dans l’austérité.

    En fait, pour dire vrai, aucun parti politique de la scène théâtrale bourgeoise n’est capable de constituer une alternative crédible à la société actuelle : tous ont en effet pour horizon borné la société bourgeoise, tous prétendent faussement pouvoir réformer « positivement » une société qui légitime le dépouillement organisé des travailleurs contre quelques « acquis sociaux » dans les périodes de relative prospérité, chaînes dorées d’un esclavage qu’il devient impératif de supprimer dans les périodes de concurrence internationale exacerbée, période que nous vivons aujourd’hui.

    Tous n’ont donc à promettre que ceci : plus d’illusions, de sueur et de souffrances !


    Dans cette période, la bourgeoisie et ses laquais ne reculent devant aucune ignominie, devant aucun mensonge, pour présenter aux exploités leur entreprise de démolition sociale systématique sous les traits d’innocentes ou même de soi-disant bénéfiques « réformes », qui ne bénéficient en définitive qu’au Capital des possédants et ce au détriment exclusif de ceux qui sont priés de se tuer quotidiennement au travail…

    Depuis la « gauche » jusqu’à la « droite », on promet ainsi aux travailleurs de « négocier » les conditions de l’exploitation au sein de chaque entreprise (que de belles « négociations » cela promet avec le chantage à l’emploi et la menace de se retrouver au chômage !), ou de repasser aux 39 heures hebdomadaires payées 35 tout en repoussant encore l’âge légal de la retraite !... Bref, un programme dicté par le MEDEF !

    Face à cela, il n’existe qu’une seule véritable alternative pour les travailleurs : se débarrasser une fois pour toutes des représentants pourris de cet ordre esclavagiste et construire une société nouvelle, débarrassée des affres de la concurrence et de l’exploitation du travail d’autrui.

    Déjà, de plus en plus d’exploités en viennent à prendre conscience que ces gouvernements soi-disant « démocratiques » ne défendent pas leurs intérêts, mais au contraire ceux d’une caste privilégiée d’accapareurs à laquelle ils sont censés TOUT sacrifier. C’est un point de départ nécessaire que de commencer à comprendre que ceux qui mendient des voix au cours des campagnes électorales pour se donner une légitimité de façade sont les mêmes qui, une fois élus, renient leurs belles promesses et foulent impunément au pied les intérêts les plus fondamentaux du peuple, tout en faisant la sourde oreille face à ses protestations.

    PS, loi travail et 49-3 : Quand la bourgeoisie enterre sa « démocratie » etmontre ce que vaut son « dialogue social »

    Etat arbitre ? Non ! Etat fantoche aux ordres des possédants qui tirent les fils dans la coulisse !

    La démocratie bourgeoise est morte, et sous son masque en décomposition se dévoile chaque jour plus clairement sa vraie nature : la dictature implacable de la bourgeoisie. Aux travailleurs ne reste ainsi plus qu’une tâche : construire un état-major qui leur soit propre, fidèle à leurs intérêts, car issu d’eux et soumis à leur contrôle. Alors seulement les exploités cesseront d’être des victimes impuissantes et deviendront capables de gagner l’actuelle guerre des classes.


    Vincent Gouysse, pour l’OCF, le 24/05/2016
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