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Alibaba, le géant chinois du e-commerce, lance une offre publique d'achat sur l'américain MoneyGram

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  • Alibaba, le géant chinois du e-commerce, lance une offre publique d'achat sur l'américain MoneyGram

    Agence Ecofin) - Alibaba Group, le géant chinois du e-commerce devrait bientôt poser ses valises sur le lucratif marché des transferts d'argent internationaux. En fin de semaine dernière sa filiale Ant Financial Service Group qui domine le marché du payement en Chine a effectué une offre publique en vue de racheter l'entreprise texane Moneygam, deuxième mondial des services de transfert d'argent.

    Thomas H. Lee Partners, le principal actionnaire de Moneygram avec 44,5% de parts dans son capital, s'est déjà dit favorable à l'offre fait par le groupe chinois, qui a proposé de payer 13,25 $ chacune des actions de la société de transfert, une valeur qui inclut une prime de 11,5% sur leurs valeurs à la clôture des marchés financiers mercredi 25 janvier 2017 et qui valorise le deal à 880 millions $.

    Les compagnies engagées dans l'opération ont indiqué qu'elle sera finalisée durant la deuxième moitié de 2017. Ce sera la deuxième acquisition du groupe chinois aux Etats-Unis, mais surtout, le Chinois prendra le contrôle d'une entreprise qui est fortement présente en Afrique subsaharienne, où ses offres plus attractives pour les ménages de la région lui ont valu un certain succès.

    Limités par une forte concurrence sur leur marché interne, les groupes chinois vont désormais à l'assaut du monde. En 2016 le HNA Groupe a animé la chronique des acquisitions, en lançant des offres publiques sur les groupes de service aéroportuaire Swissport et le groupe hôtelier Carlson Rezidor, qui ont une présence marquée en Afrique.

    Au-delà des actionnaires, ce rachat devrait surtout bénéficier au groupe bancaire Goldman Sachs. Moneygram International avait investi massivement sur les subprimes et d’autres actifs risqués, ce qui avait plombé sérieusement sa liquidité.

    Elle n’a eu droit à la survie, que grâce à un prêt de 1,5 milliard $ accordé par Goldman Sachs et Thomas H. Lee Partners, une firme de private equity, fondée par un homme d’affaire américain mais d’origine chinoise. Ant Financial Service s’est proposé de rembourser le reliquat de cette dette, qui en septembre 2016 était de 930 millions $
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