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Trump : la fin du rêve américain ?

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  • Trump : la fin du rêve américain ?

    Il serait surprenant que le rêve américain, rêve de liberté, s’estompe du jour où Donald Trump a prêté serment sur la constitution de Philadelphie.

    Donald Trump est devenu le 45e Président des États-Unis d’Amérique. La France n’était pas représentée à la cérémonie d’investiture : l’Élysée a puni le peuple américain, qui a mal voté.

    Je partage les craintes qu’inspire un homme nouveau à la tête de la première puissance militaire et économique du monde. Pour autant je ne crois pas que Trump puisse faire exploser la nation américaine, même si le « rêve américain » est en danger.

    Le rejet d’une société politique envahissante

    Ce ne sont pas seulement les promesses d’isolationnisme et de relance industrielle qui ont fait la victoire de Trump, c’est aussi l’attachement aux principes et aux valeurs des Pères fondateurs qui a poussé la société civile (celle des tea parties) à rejeter une société politique envahissante et immorale et à voter pour le candidat de la rupture avec Washington.

    Ce sont ces valeurs qui devraient nous rassurer, et la plus importante d’entre elles est la liberté. Le « rêve américain » a une double face : espoir d’échapper à la misère ou à l’oppression, désir d’épanouir ses talents et ses mérites. Les immigrants ne se contentent pas de fuir l’Europe, l’Amérique Latine, l’Afrique ou l’Asie, ils se préparent à une nouvelle vie où leur ardeur au travail, leur esprit d’innovation et d’entreprise, leurs savoirs, seront reconnus. Ces deux faces sont bien celles de la liberté, qui est absence de coercition et moteur d’épanouissement.

    Pourquoi, en dépit de leurs vicissitudes, en dépit de Roosevelt, Carter, Clinton et Obama, les États-Unis demeurent-ils la patrie de la liberté ? Pour trois raisons à mon sens : solidité des institutions politiques, diversité et mobilité du peuple, vigueur intellectuelle et spirituelle.

    Solidité des institutions américaines

    La plus vieille constitution écrite du monde remonte à 1787. Elle a repris des Anglais et des Hollandais les principes de respect des droits individuels et de limitation du pouvoir politique. Par contraste, la France a confié la défense des droits individuels au pouvoir politique, et trois ans après la Révolution de 1789, c’était la dictature. À l’époque le fédéralisme américain l’a emporté sur le jacobinisme français.

    Ensuite, malgré des efforts incessants de Washington, les pouvoirs de chacun des cinquante États membres de l’Union ont survécu : la loi civile et pénale, les modalités électorales, la fiscalité, la réglementation économique diffèrent. La bataille sur la peine de mort, l’avortement, le port des armes n’a pas, à ce jour, été gagnée par Washington.

    La Cour Suprême étant gardienne de la Constitution, c’est la bataille autour de sa composition qui est le point stratégique du fédéralisme américain et peut-être la faiblesse du système, mais à ce jour elle n’a pas été gagnée par la Maison Blanche.

    Une forte mobilité

    La concurrence entre mœurs et institutions politiques offre un choix permanent aux habitants des États-Unis. L’activité économique s’est déplacée des États de la Nouvelle Angleterre vers ceux du Sud et de l’Ouest. On quitte le « Taxaschussets » pour s’installer là où les impôts sont légers, où le marché du travail et le contrat sont plus puissants que le droit du travail créé par la classe politique. Émigrer vers les États-Unis, c’est se préparer à changer plusieurs fois de maison, d’emploi, de relations. C’est choisir entre des sociétés fermées où règne le communautarisme (comme les Mormons de l’Utah) et des sociétés mêlées où cohabitent ethnies et religions.

    De ce point de vue, on ne peut ignorer que les États-Unis, réputés paradis du matérialisme, demeurent avec l’Inde le pays le plus religieux du monde. C’est pourquoi les religions à vocation hégémonique y étaient peu représentées, jusqu’à ce que les Panthères noires aient scellé l’alliance entre Noirs et Musulmans : un sous-produit de l’État-Providence, comme l’a magistralement démontré Thomas Sowell. C’est bien là l’un des dangers majeurs qui guettent aujourd’hui les États-Unis : la naissance d’un racisme social. Obamacare a été une de ces tentatives d’aliénation collectiviste : Trump rendra service à la nation en la supprimant.

    Des valeurs spirituelles conservées

    Enfin et non le moindre, aux valeurs spirituelles conservées aux États-Unis s’ajoutent les valeurs intellectuelles. La vie universitaire américaine est la plus développée au monde. Elle est fondée sur la concurrence, sur le mécénat : les professeurs n’ont pas de position à vie (sauf les « tenures », emplois à vie réservés à quelques éminents prix Nobel), les universités sont autonomes, cohabitent les publiques et les privées, les centres économiques et scientifiques (Chicago en particulier). Comment s’étonner que 80% des brevets soient déposés par des Américains, qui trustent aussi les prix Nobel scientifiques ?

    Tout cela crée une culture spécifique, qui forge une nation encore puissante et attractive. Il serait surprenant et dramatique que le rêve américain, rêve de liberté, s’estompe du jour où Donald Trump a prêté serment sur la constitution de Philadelphie.

    —contrepoints

  • #2
    Il n y'a jamais eu de reve américain de tout temps c'était un cauchemar
    Ils n'ont pas de liberté d'expression et vivent une grande désinformation

    Commentaire


    • #3
      Il n y'a jamais eu de reve américain de tout temps c'était un cauchemarIls n'ont pas de liberté d'expression et vivent une grande désinformation
      le Rêve Américain, c'était de la propagande anglaise.

      Le rêve américain était un concept colonial pour booster l'émigration en Nouvelle Angleterre et envoyer les pauvres bougres paysans affronter les indiens, la malaria, le froid pour travailler les terres et enrichir le Roi.

      Pour l'Australie, on envoyait les bagnards et les délinquants pour le peuplement, pour faire les routes, construire les infrastructures et travailler dans les fermes, etc...



      Dès l'époque coloniale, le roi d'Angleterre utilisait le rêve américain pour stimuler l'immigration et le peuplement de l'Amérique du Nord. Il vantait l'immensité du territoire, synonyme d'opportunités quasi illimitées, ainsi que l'accès facile à la terre, qui constituait l'aspiration de nombreux paysans dans la métropole. Celui qui réussissait à devenir propriétaire acquérait de fait le droit de vote pour les députés de la Chambre des communes. Cependant, les migrants des XVIIe et XVIIIe siècles trouvaient bien souvent des conditions de vie difficiles lorsqu'ils arrivaient en Amérique : attaques des Amérindiens, maladies, climat rigoureux, etc. Pour les puritains anglais, la Nouvelle-Angleterre est idéalisée comme la « Terre promise » où ils pourraient prendre un nouveau départ et construire une société neuve, loin des persécutions en vigueur en Europe.
      Dernière modification par zek, 31 janvier 2017, 16h19.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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