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Décret anti-immigration : les réponses de la Silicon Valley à Donald Trump

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  • Décret anti-immigration : les réponses de la Silicon Valley à Donald Trump

    De Google à Airbnb, les géants de l'Internet ont exprimé leur désaccord avec le décret du président Trump contre l'immigration. Plusieurs ont notamment décidé de faire des dons à des organismes d'aide aux immigrés

    Le décret signé par Donald Trump vendredi -interdisant l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, et aux ressortissants de sept pays à la population majoritairement musulmane- a déclenché des réactions de toute part, notamment du côté des patrons des sociétés emblématiques de la Silicon Valley. Il faut dire que leurs effectifs comptent de nombreux cerveaux venus de l'étranger.

    Que ce soit par des dons ou de simples déclarations, tous sont montés au créneau. Voici, les cinq réactions à retenir de ce week-end.

    ■ Airbnb offre le gîte aux réfugiés
    Dimanche, le patron et co-fondateur de Airbnb, Brian Chesky, a annoncé sur Twitter que la plateforme de location offre "un logement gratuit aux réfugiés et à quiconque n'a pas droit de séjour aux États-Unis". Plus tôt dans la journée et sur le même réseau social, il a fustigé la décision du président Trump : "Interdir d'autres pays ou réfugiés en Amérique n'est pas juste, et nous devons soutenir ceux qui sont affectés."

    ■ Google crée un fonds de crise de 4 millions de dollars
    Le moteur de recherche a doté un fonds de 2 millions de dollars, augmenté par 2 millions de dollars supplémentaires de dons de la part de ses employés. La somme sera répartie entre quatre organismes de défense des droits de l'homme : l'American Civil Liberties Union (ACLU), l'Immigrant Legal Resource Centre, l'International Rescue Committee et l'UNHCR (le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU). Il s'agit de la plus grande campagne de crise jamais mise en œuvre par Google, note USA Today.

    ■ Lyft fait un don de 1 million de dollars à l'ACLU
    L'application de chauffeurs Lyft a également choisi de faire un don. Il s'élève à un million de dollars et est destiné à l'ACLU "pour défendre notre constitution", souligne dans un tweet le patron et co-fondateur de la startup, Logan Green.

    "Lyft a travaillé dur pour créer une communauté inclusive, diverse et consciencieuse où tous nos chauffeurs et passagers se sentent les bienvenus. L''immigration ban' de Donald Trump est antithétique avec Lyft comme avec les valeurs centrales de notre nation", a commenté Logan Green sur son compte Twitter.

    ■ Uber rassemble 3 millions de dollars pour défendre ses chauffeurs
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    Le week-end a d'abord mal-commencé pour l'application de VTC. Après l'annonce de la signature de décret, une manifestation de taxi a débuté à l'aéroport John F. Kennedy de New York. Uber annonce dans un premier temps que ses tarifs ne vont pas augmenter pour les trajets en direction et à la sortie de JFK. La startup est rapidement accusée de vouloir profiter de la situation et un hashtag #deleteuber crée le badbuzz. Très vite l'application revient sur sa décision et présente ses excuses.

    En outre, Uber a annoncé dimanche la création d'un fonds de 3 millions de dollars destiné à financer la défense (judiciaire), l'immigration et le coût de transfert de ses chauffeurs concernés par le décret anti-immigration de Donald Trump, selon Tech Crunch. Les chauffeurs concernés recevront également une compensation pour les trois prochains mois, a indiqué le patron d'Uber, Travis Kalanick, dans une lettre à ses équipes.

    ■ Les réactions chez Apple, Facebook et Tesla
    D'autres géants de la Silicon Valley ont également réagi. "Apple n'existerait pas sans l'immigration", a écrit le patron de la firme à la pomme, Tim Cook, dans un document interne obtenu par l'AFP. Son prédécesseur et fondateur de la marque, Steve Jobs, était d'ailleurs fils d'un immigré syrien.

    Mark Zuckerberg, rappelant que lui-même comme son épouse Priscilla Chan sont issus de l'immigration, a critiqué la stratégie du président Trump dans un poste sur son réseau social, Facebook :

    "Nous devons garder ce pays en sécurité, mais nous devons le faire en nous concentrant sur les gens qui sont effectivement une menace. Étendre le spectre des sanctions au-delà de ceux qui constituent de réelles menaces mettrait tous les Américains dans une situation où ils seraient moins en sécurité."
    Enfin, le patron de Tesla et SpaceX, Elon Musk qui a récemment rencontré Donald Trump, estime sur Twitter que "l'interdiction générale du territoire pour les citoyens d'un certain nombre de pays majoritairement musulmans n'est pas le meilleur moyen de relever les défis" qui se présentent.

    la tribune
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