Mais le Maroc, qui a historiquement soutenu le mouvement anti-apartheid et apporté un soutien financier, diplomatique et militaire à l’ANC et qui a reçu Nelson Mandela durant les années 1960, a vu d’un très mauvais œil le soutien apporté par Pretoria à la cause sahraouie.
Or, l’Afrique du Sud voit l’occupation du Sahara occidental comme le dernier conflit colonial en Afrique, et estime que son soutien à la RASD fait partie intégrante de sa politique étrangère guidée par des impératifs de droits humains, indique l’Amec.
Douze ans après la décision de réduire les relations avec Pretoria, le Maroc est donc revenu à la charge l’an dernier avec l’ambition à peine voilée de rallier à sa position au sujet du dossier sahraoui les pays les plus influents du continent africain, dont l’Afrique du Sud. Outre la désignation d’un ambassadeur, le Maroc a envoyé à la fin d’année 2015 une délégation de 150 membres, incluant le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères marocains, au sommet Africités organisé à Johannesburg, rappelait le centre Amec.
Le centre Amec prévoyait cependant dans son analyse que les conséquences politiques de ces manœuvres seraient « minimales. La position de l’Afrique du Sud sur la RASD est peu susceptible de changer. Pretoria a été catégorique à ce sujet, et altérer sa position ébranlera son pouvoir de convaincre, ses aspirations hégémoniques et son autorité morale sur le continent.
Les liens étroits entre l’Afrique du Sud et l’Algérie assureront qu’il se référera à la position de l’Algérie au sujet de la RASD », estimait le Centre de recherche sur l’Afrique et le Moyen Orient.
Près de neuf mois plus tard, force est de constater les prévisions se sont confirmées, et les déclarations de l’ANC au sujet de l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine font figure d’échec à l’opération de séduction lancée par le Maroc.
Source: TSA
Or, l’Afrique du Sud voit l’occupation du Sahara occidental comme le dernier conflit colonial en Afrique, et estime que son soutien à la RASD fait partie intégrante de sa politique étrangère guidée par des impératifs de droits humains, indique l’Amec.
Douze ans après la décision de réduire les relations avec Pretoria, le Maroc est donc revenu à la charge l’an dernier avec l’ambition à peine voilée de rallier à sa position au sujet du dossier sahraoui les pays les plus influents du continent africain, dont l’Afrique du Sud. Outre la désignation d’un ambassadeur, le Maroc a envoyé à la fin d’année 2015 une délégation de 150 membres, incluant le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères marocains, au sommet Africités organisé à Johannesburg, rappelait le centre Amec.
Le centre Amec prévoyait cependant dans son analyse que les conséquences politiques de ces manœuvres seraient « minimales. La position de l’Afrique du Sud sur la RASD est peu susceptible de changer. Pretoria a été catégorique à ce sujet, et altérer sa position ébranlera son pouvoir de convaincre, ses aspirations hégémoniques et son autorité morale sur le continent.
Les liens étroits entre l’Afrique du Sud et l’Algérie assureront qu’il se référera à la position de l’Algérie au sujet de la RASD », estimait le Centre de recherche sur l’Afrique et le Moyen Orient.
Près de neuf mois plus tard, force est de constater les prévisions se sont confirmées, et les déclarations de l’ANC au sujet de l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine font figure d’échec à l’opération de séduction lancée par le Maroc.
Source: TSA
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