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Kiosque360. Le rythme de progression du crédit est meilleur que prévu. La hausse de l’encours dépasse les 4% à 818 milliards de DH. Mais attention aux impayés qui ne faiblissent pas.
Surprenante progression des crédits en 2016. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que ce rythme de croissance a battu les prévisions de la Banque centrale, qui avait anticipé une hausse de 3,5%. Or, l'encours des prêts s’est amélioré de 4,2%, atteignant 818 milliards de DH. Ceci dit, le journal constate que l'évolution des prêts et l'activité économique restent décalées pour la deuxième année consécutive.
Cette hausse des crédits est imputée à la vigueur des emprunts des ménages et au financement des projets des grandes entreprises publiques et de quelques groupes privés. Le total des prêts à l'équipement a augmenté de 17 milliards de DH (+11,7%) sur un an pour s'établir à 158 milliards de DH, avec comme principaux animateurs l’OCP, l’ONCF et les entreprises du secteur automobile. En face, les PME continuent de ne pas investir, en raison du financement des besoins en fonds de roulement.
Les ménages, quant à eux, ont particulièrement investi dans l'équipement automobile, comme l’indiquent les chiffres de ventes qui ont bondi de près de 30% en 2016. Cela s’est traduit par une amélioration de 5,5% de l'encours des crédits à la consommation à 49 milliards de DH. Progression quasi identique pour les crédits à l’habitat qui ont été portés par les rabais et la baisse des taux d'intérêt.
Seule ombre au tableau, le poids des créances en souffrance qui se maintiennent à un niveau supérieur à 60 milliards de DH et affichent un taux d'impayés de 9%. Concernant la progression des créances en souffrance en 2016, on note une amélioration chez les ménages (-3,2%) et une dégradation du portefeuille des entreprises (+14%).
Surprenante progression des crédits en 2016. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que ce rythme de croissance a battu les prévisions de la Banque centrale, qui avait anticipé une hausse de 3,5%. Or, l'encours des prêts s’est amélioré de 4,2%, atteignant 818 milliards de DH. Ceci dit, le journal constate que l'évolution des prêts et l'activité économique restent décalées pour la deuxième année consécutive.
Cette hausse des crédits est imputée à la vigueur des emprunts des ménages et au financement des projets des grandes entreprises publiques et de quelques groupes privés. Le total des prêts à l'équipement a augmenté de 17 milliards de DH (+11,7%) sur un an pour s'établir à 158 milliards de DH, avec comme principaux animateurs l’OCP, l’ONCF et les entreprises du secteur automobile. En face, les PME continuent de ne pas investir, en raison du financement des besoins en fonds de roulement.
Les ménages, quant à eux, ont particulièrement investi dans l'équipement automobile, comme l’indiquent les chiffres de ventes qui ont bondi de près de 30% en 2016. Cela s’est traduit par une amélioration de 5,5% de l'encours des crédits à la consommation à 49 milliards de DH. Progression quasi identique pour les crédits à l’habitat qui ont été portés par les rabais et la baisse des taux d'intérêt.
Seule ombre au tableau, le poids des créances en souffrance qui se maintiennent à un niveau supérieur à 60 milliards de DH et affichent un taux d'impayés de 9%. Concernant la progression des créances en souffrance en 2016, on note une amélioration chez les ménages (-3,2%) et une dégradation du portefeuille des entreprises (+14%).