La langue, le sang, le sol, le faciès, la culture, l’histoire, les us et coutumes, les traditions et jusqu'aux senteurs et saveurs... Voilà, pêle-mêle, ce qui lient les peuples algérien et marocain, et qui est infiniment plus grand, plus beau et plus important que ce qui pourrait les diviser. Et d’aucuns vous diront : alors, qu’est-ce qui cloche dans les relations des deux pays et qui fait que nous nous regardons en chiens de faïence depuis plus de quarante ans, passant de fait, à côté de tellement de belles choses ?
Pour couper court, d’emblée, à toute récupération politico-médiatico-crétine, je tiens à dire que la question du Sahara occidental n’est point, à mon humble avis, la principale cause de cet incommensurable gâchis. Elle en est même infime, contrairement à ce que nous a toujours fourgué la bien-pensance officielle. En vérité, le problème réside ailleurs.
Il réside dans le fait qu’il a toujours manqué à tous les gouvernants qui se sont succédé à la tête des deux pays, depuis plus d’un demi-siècle, la seule légitimité qui compte et qu’ils n’ont jamais eue. Celle des urnes. Cela s'appelle : LA DEMOCRATIE !
J’en veux pour preuve, la communion d’un conglomérat de peuples, représentant une trentaine de nations européennes, que presque tout sépare, contrairement à nos deux peuples, et que le concept de démocratie véritable, a agglomérés en une entité se prévalent aujourd'hui d'être la première économie au monde.
Vous savez, quand on brandit à la face des peuples, des légitimités aussi inconséquentes que celles dites, divine, pour le Maroc, et révolutionnaire, pour l'Algérie, c'est-à-dire n'émanant d'aucune volonté populaire, engendrant comme nous l’avons toujours vécu une gouvernance d’humeur, le résultat ne peut être que catastrophique pour les peuples. Car les centres décisionnaires se retrouvent, de facto, entre les mains d’une poignée de despotes-autocrates qui ne se sentent nullement obligés de rendre des comptes à la plèbe, et qui sont manipulables à souhait par certaines capitales occidentales, dont le rapprochement entre Alger et Rabat n’arrange guère.
J’ai souvent rêvé d’un référendum populaire qui serait organisé conjointement dans les deux pays et qui clouerait définitivement le bec aux apprentis-sorciers et autres chefaillons qui ont joué des décennies durant et continuent de jouer avec l’avenir de près de quatre-vingts millions de frères et sœurs.
Une union ainsi retrouvée contribuera à booster les échanges entre les deux pays dans des domaines divers et variés, tels que l'industrie, l’éducation, la recherche, la santé, l'agriculture, les TIC, la culture, la politique, le sport, etc…, et permettra ainsi à nos enfants de voir s'ouvrir devant eux des horizons plus prometteurs que ceux d'une improbable traversée de la méditerranée dans des felouques de fortune à la recherche d’un hypothétique eldorado.
A. Mazari
le matin dz
Pour couper court, d’emblée, à toute récupération politico-médiatico-crétine, je tiens à dire que la question du Sahara occidental n’est point, à mon humble avis, la principale cause de cet incommensurable gâchis. Elle en est même infime, contrairement à ce que nous a toujours fourgué la bien-pensance officielle. En vérité, le problème réside ailleurs.
Il réside dans le fait qu’il a toujours manqué à tous les gouvernants qui se sont succédé à la tête des deux pays, depuis plus d’un demi-siècle, la seule légitimité qui compte et qu’ils n’ont jamais eue. Celle des urnes. Cela s'appelle : LA DEMOCRATIE !
J’en veux pour preuve, la communion d’un conglomérat de peuples, représentant une trentaine de nations européennes, que presque tout sépare, contrairement à nos deux peuples, et que le concept de démocratie véritable, a agglomérés en une entité se prévalent aujourd'hui d'être la première économie au monde.
Vous savez, quand on brandit à la face des peuples, des légitimités aussi inconséquentes que celles dites, divine, pour le Maroc, et révolutionnaire, pour l'Algérie, c'est-à-dire n'émanant d'aucune volonté populaire, engendrant comme nous l’avons toujours vécu une gouvernance d’humeur, le résultat ne peut être que catastrophique pour les peuples. Car les centres décisionnaires se retrouvent, de facto, entre les mains d’une poignée de despotes-autocrates qui ne se sentent nullement obligés de rendre des comptes à la plèbe, et qui sont manipulables à souhait par certaines capitales occidentales, dont le rapprochement entre Alger et Rabat n’arrange guère.
J’ai souvent rêvé d’un référendum populaire qui serait organisé conjointement dans les deux pays et qui clouerait définitivement le bec aux apprentis-sorciers et autres chefaillons qui ont joué des décennies durant et continuent de jouer avec l’avenir de près de quatre-vingts millions de frères et sœurs.
Une union ainsi retrouvée contribuera à booster les échanges entre les deux pays dans des domaines divers et variés, tels que l'industrie, l’éducation, la recherche, la santé, l'agriculture, les TIC, la culture, la politique, le sport, etc…, et permettra ainsi à nos enfants de voir s'ouvrir devant eux des horizons plus prometteurs que ceux d'une improbable traversée de la méditerranée dans des felouques de fortune à la recherche d’un hypothétique eldorado.
A. Mazari
le matin dz
Commentaire