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Promotion des Droits Politiques de la Femme

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    Promotion des Droits Politiques de la Femme
    Condition essentielle à la bonne gouvernance

    PUBLIE LE 02-02-2017

    La directrice de gouvernance locale au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales , Fatiha Hamrit a souligné, hier à Oran, que la promotion des droits politiques de la femme est une question fondamentale et une condition essentielle à la bonne gouvernance pour l’Etat algérien.

    Lors de la cérémonie d’ouverture d’une session de formation en leadership et management électoral au profit des femmes élues aux assemblées communales (APC) et de wilaya (APW) d’Oran, de Mostaganem, de Sidi Bel-Abbès et de Béchar, organisée par le MICL en collaboration avec l'Organisation «ONU-Femmes», Mme Hamrit a affirmé que «la promotion des droits politiques de la femme constitue, pour l’Etat algérien une question de fond et une condition essentielle de la bonne gouvernance et consacre les valeurs de la démocratie». Les différentes constitutions et législations algériennes ont insisté sur l'approfondissement de ces fondements, a ajouté la même responsable soulignant, à titre illustratif, que la promotion des droits politiques de la femme est toujours liée aux réformes concernant l’opération politique et que les articles 3 et 35 de la Constitution de 2016 mettent l’accent sur l’attachement de l’Etat au principe de promotion de ces droits et l'élargissement de la représentativité de la femme dans les assemblées élues. Elle a attiré l'attention, au passage, sur le bond qualitatif de l’aspect juridique en matière de droits de l’homme en Algérie en général et de la femme en particulier, traduit par des mécanismes renforçant la participation de la femme à la politique nationale à travers son adhésion aux partis politiques et sa représentativité aux institutions et aux postes de décision.Le champ de la réflexion politique est ouvert à la femme avec la mise en place de cadres juridiques, surtout avec l’adoption du système de quotas obligatoires dans les listes électorales et l'introduction d'un système juridique permettant à la femme de faire valoir son droit au sein des partis politiques et des assemblées élues sans condition, a ajouté Mme Hamrit qui a rappelé des lois dont la loi organique 04-12 relative aux partis politiques et la loi organique 03-12 fixant les modalités pour élargir la représentation des femmes aux assemblées élues qui ont eu un impact positif sur l'évolution de la carte politique en Algérie et ont renforcé le rôle de la femme dans le domaine politique. Ce statut a valu à l’Algérie la 26e place au niveau mondial, la deuxième en Afrique et la première dans le monde arabe dans le domaine de la présence de la femme aux assemblées élues, a-t-elle rappelé. Pour sa part, la coordinatrice nationale de l'Organisation «ONU-Femmes», Imane Hayef a insisté sur l'importance de ces sessions de formation, «qui consiste à suggèrer des instruments et des informations modernes pour améliorer la performance politique de la femme élue et renforcer sa capacité de leadership et de management à la veille des prochaines élections législatives. Elle a valorisé, dans ce cadre, le contenu de la Constitution algérienne de 2008 dont l'article 31 bis consacre le principe de promotion des droits politiques de la femme en élargissant ses chances de représentation aux assemblées élues, tout en insistant sur l’importance de la formation des élues locales en leur offrant tous les moyens nécessaires pour renforcer leurs capacité de commandement, de communication et de gestion moderne de leurs campagnes électorales. La wilaya d’Oran recense près de 150 élues réparties sur les assemblées populaires communales et de wilaya, a indiqué le directeur de l’administration locale (DAL). Plusieurs élues interrogées par l’APS, ont abordé le manque de formation de la femme élue estimant que la formation en mandat électoral contribue à améliorer leur performance au service des citoyens. Cette session de formation, qui intervient toutefois en fin de mandat électoral, constitue une occasion pour préparer d’autres mandats pour celles qui se porteront candidates, ont-elles souligné. Elle est la troisième du genre après celles tenues à Alger au profit de 100 participantes et Tizi-Ouzou (60) et intervient dans le cadre du programme de formation global planifié pour sept wilayas qui sont Alger, Tizi-Ouzou, Oran, Sétif, Ouargla, Chlef et Constantine. Ce programme vise la formation de 700 élues locales du pays en mars prochain. Des expertes nationales et internationales encadrent, quatre jours durant, cette session de formation qui fait partie du programme de renforcement de l’équité homme-femme en Algérie s’étalant de 2015-2018. Ce programme a été signé entre le Gouvernement et l’organisation «ONU-Femmes» le 22 juillet 2015 avec un soutien financier du gouvernement belge.
    (APS)
    Dernière modification par zadhand, 03 février 2017, 11h44.
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