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Le FFS à propos des législatives: «On est toujours dans les pratiques formelles»

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  • Le FFS à propos des législatives: «On est toujours dans les pratiques formelles»

    En dépit des assurances du ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, du chef de l'Etat et d'Abdelwahab Derbal, président de l'instance de surveillance des élections, pour faire des prochaines échéances électorales «un exemple de transparence et d'ouverture», le FFS reste, tout de même, sceptique quant à la régularité des élections.

    C'est d'ailleurs ce qui ressort des déclarations du secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, hier, en marge de l'installation de la commission électorale et la tenue d'une réunion extraordinaire du Conseil national du parti.

    Le SG du FFS a estimé que l'exercice démocratique en Algérie est resté toujours au stade «des pratiques formelles». Et d'affirmer que son parti a déjà émis des réserves quant à l'installation de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections. Faut-il le rappeler, le plus vieux parti de l'opposition a émis des réserves sur la démarche ayant présidé à la création de ladite instance, estimant que cette instance émane «d'une Constitution non consensuelle». En plein préparatifs des élections législatives prévues le 4 mai prochain, le SG du FFS continue à dénoncer le statuquo politique et l'impasse du régime et sa dangerosité pour le pays. Un système qui, selon ses propos, a favorisé la corruption et qui a conduit à l'appauvrissement du pays.

    Le SG du FFS a accusé le régime en place d'avoir créé «une crise multidimensionnelle» qui menace sérieusement la stabilité du pays, l'union nationale et l'union populaire. Bouchafa relance son appel pour la construction du consensus national, et ce pour présager de nouvelles perspectives. C'est-à-dire aller vers l'édification de l'Etat de droit, un Etat démocratique, garantir le développement durable que ce soit sur le plan politique, social, culturel ou économique.

    Il a affirmé que le FFS est là pour défendre le secteur public, défendre les couches les plus défavorisées de la société, défendre les postes d'emploi et l'amélioration du pouvoir d'achat. Le vieux parti de l'opposition s'est dit toujours prêt à défendre l'économie nationale, notamment les secteurs stratégiques.

    En ce qui concerne les prochaines échéances électorales, Bouchafa a affirmé que son parti a tranché en faveur de sa participation aux élections prochaines le 9 et le 10 décembre dernier.

    Et de souligner que cette réunion extraordinaire du Conseil national a été tenue (à huis-clos) pour mettre en place une stratégie en prévision de ces échéances portant sur les critères devant être remplis par les futurs candidats. Et de souligner que le Conseil national est une institution suprême, souveraine et libre «pour prendre des décisions afin de définir les critères et les conditions de candidature».

    Le FFS fera-t-il l'impasse sur 14 wilayas où il n'est pas présent, lors de ces législatives, le SG du FFS affirme que «le nombre des wilayas ou nous allons participer sera annoncé au moment opportun».

    Interrogé sur la possibilité d'alliance avec d'autres formations, Abdelmalek Bouchafa n'a pas répondu clairement, mais il a affirmé que ces questions sont du ressort du Conseil national.

    Il a cependant précisé que le parti de feu Hocine Aït Ahmed, qui a été déjà invité à intégrer le gouvernement, a refusé l'offre. Et de conclure «notre parti est un parti d'opposition qui a toujours refusé la normalisation et l'adaptation».

    par M. Aziza

    le Quotidien D'Oran
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