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L'ambassadrice US dément, d'autres sources l'affirment: Des Algériens auraient été retenus dans l'aéroport de New Y

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  • L'ambassadrice US dément, d'autres sources l'affirment: Des Algériens auraient été retenus dans l'aéroport de New Y

    L'Algérie est-elle concernée par le décret anti-immigration de Trump ? Si Washington s'est voulue rassurante sur l'absence de l'Algérie de la liste des pays ciblés par les Etats-Unis d'Amérique, la réalité est tout autre, à en croire les informations parvenues du pays de Trump.

    Tout commence le mardi 31 janvier dernier lorsque 71 personnes en provenance de 20 pays différents sont retenues à l'aéroport international John F. Kennedy de New York. Parmi elles, des Algériens ainsi que des ressortissants d'Etats qui ne font pas partie de la short-list de Trump, indiquent alors plusieurs médias qui citent des avocats sur place. En plus de l'Algérie, on cite des passagers en provenance de Turquie, Libye, Pakistan, France, Suisse, Jordanie, Chine, Qatar, Sénégal, Égypte, Sri Lanka, Malaisie et Guinée.

    Si aucune source officielle n'est venue confirmer ces informations, l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Joan Polaschik a, le lendemain sur Twitter, démenti l'information. Il s'agit de voyageurs en provenance d'Algérie et non de citoyens algériens, a précisé la diplomate citant une rectification de la source initiale de l'information. «Je n'ai aucune information sur des Algériens détenus à l'arrivée», écrit-elle.

    Pour elle, cette confusion est due aux «fausses» informations diffusées par un journaliste américain du nom de Jack Smith.

    Dans son tweet, Joan Polashik rappellera que l'Algérie ne faisait pas partie des pays concernés par la décision du président américain de suspension des visas visant plusieurs pays musulmans.

    Pourtant, une autre source plus crédible viendra confirmer la rétention d'un Algérien à l'aéroport de New York. Selon une avocate américaine bénévole avec un mouvement de protestation contre le décret anti-immigration de Trump, un ressortissant algérien, détenteur de la Green Card et habitant de l'Etat de Louisiane, a été retenu pendant 7 heures ce mercredi 1er février 2017 à l'aéroport international John F. Kennedy. Habitant de la Louisiane, il se rendait à New York pour la première fois. A en croire le témoignage de cette avocate, les autorités américaines «lui ont confisqué son ordinateur et l'ont interrogé sur sa religion, sa famille et ses opinions sur Daech pendant sa détention», avant de le libérer.

    La très officielle APS, répercutait, ce jeudi, l'information sur l'interpellation du citoyen algérien, mercredi dernier, à son arrivée à l'aéroport international de New York, citant «des sources bien informées». Si elles ne sont pas préalablement liées au décret Trump sur l'immigration, ces sources ignorent pour le moment «les raisons de sa détention», affirmant que jusqu'à aujourd'hui elle reste du domaine de l'exception.

    Depuis l'entrée en vigueur de ce décret, de nombreux Algériens sont rentrés aux Etats-Unis sans la moindre difficulté, ont ajouté les mêmes sources à l'APS. Pourtant, malgré les assurances de l'administration Trump, la communauté algérienne reste mobilisée dans plusieurs Etats américains pour signaler d'éventuelles détentions en rapport avec ces mesures discriminatoires. L'Algérie s'est retrouvée parmi les 23 pays «récalcitrants ou non-coopératifs» dressée par l'Agence américaine de l'immigration et du contrôle des douanes en juillet dernier avec comme premières conséquences un refus de visa d'entrée aux States pour ses ressortissants. Parmi les 23 Etats blacklistés par Washington, l'Algérie figure aux côtés de pays considérés comme hostiles aux Etats-Unis d'Amérique comme la Chine, Cuba, l'Iran, l'Irak, la Libye et la Somalie.

    Des dizaines de passagers, entre 100 et 200 selon le New York Times, sont retenus dans plusieurs aéroports américains et menacés d'expulsion. Pour rappel, le fameux décret de Trump interdit pendant trois mois toute entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays arabes et musulmans: le Yémen, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et l'Irak. Il bloque également pendant quatre mois l'entrée à tous les réfugiés quelle que ce soit leur nationalité.

    source: lequotidien-oran
    "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

  • #2
    Etre retenu a l'aeroport d'entree us est tres frequent meme avant trump


    Cela m'est arrivee 3x et a chaque fois qlq question et puis s'en va (apres une bonne heure dattente qand meme)
    Dernière modification par Pihman, 05 février 2017, 13h12.
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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