Les agents ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale après l'interpellation d'un jeune de 22 ans jeudi dans le quartier de la Rose-des-Vents.
Quatre policiers ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Selon Le Parisien, la police des polices les soupçonne de viol en réunion à la suite d'une interpellation mouvementée qui est intervenue jeudi soir à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Vers 17 heures, les quatre fonctionnaires procèdent à un contrôle dans la Cité des 3000. Un jeune homme d'une vingtaine d'années «s'interpose violemment», confirme une source policière. S'ensuit une «bagarre», filmée par les caméras de la police municipale.
La scène, filmée par la vidéosurveillance de la police municipale, montre notamment un policier «porter un coup de matraque horizontal au niveau des fesses» du jeune homme, après que son «pantalon a glissé tout seul», selon cette même source. A son arrivée au commissariat d'Aulnay-sous-Bois, «un saignement est constaté au niveau des fesses et les pompiers sont appelés», a relaté une source policière.
Transporté à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay, il sera examiné par un médecin. Celui-ci diagnostique «une déchirure de l'anus sur 10 cm» et prescrit 60 jours d'interruption totale de travail (ITT), indique une source proche de l'enquête.
La victime toujours hospitalisée
D'après la victime, l'un des policiers lui aurait introduit sa matraque dans l'anus lors de son interpellation, sur la voie publique. Mis en cause, les fonctionnaires qui appartiennent à la brigade spécialisée de terrain (BST) nient cette version des faits même s'ils admettent qu'il y a bien eu des coups de bâton télescopique. Leur garde à vue prolongée de 24 heures. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour viol en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Samedi matin, le jeune homme était toujours hospitalisé.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a dit «souhaiter que toute la lumière soit faite sur les accusations d'une extrême gravité portées à l'encontre de ces fonctionnaires». «L'enquête, et notamment l'exploitation des images du dispositif de vidéo protection de la ville, ainsi que celles qui auraient été tournées par plusieurs témoins, permettra à la justice d'établir la vérité des faits», ajoute le ministre. «S'il était avéré que les règles déontologiques, éthiques et de droit n'ont pas été scrupuleusement respectées, des sanctions adaptées seront évidemment prises», conclut-il.
«La Ville d'Aulnay-sous-Bois, sa municipalité ainsi que ses habitants sont choqués», a de son côté réagi le maire LR de la commune, Bruno Beschizza, réclamant «que cette enquête se fasse au plus vite et de manière transparente».
Le Figaro
Quatre policiers ont été placés en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Selon Le Parisien, la police des polices les soupçonne de viol en réunion à la suite d'une interpellation mouvementée qui est intervenue jeudi soir à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Vers 17 heures, les quatre fonctionnaires procèdent à un contrôle dans la Cité des 3000. Un jeune homme d'une vingtaine d'années «s'interpose violemment», confirme une source policière. S'ensuit une «bagarre», filmée par les caméras de la police municipale.
La scène, filmée par la vidéosurveillance de la police municipale, montre notamment un policier «porter un coup de matraque horizontal au niveau des fesses» du jeune homme, après que son «pantalon a glissé tout seul», selon cette même source. A son arrivée au commissariat d'Aulnay-sous-Bois, «un saignement est constaté au niveau des fesses et les pompiers sont appelés», a relaté une source policière.
Transporté à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay, il sera examiné par un médecin. Celui-ci diagnostique «une déchirure de l'anus sur 10 cm» et prescrit 60 jours d'interruption totale de travail (ITT), indique une source proche de l'enquête.
La victime toujours hospitalisée
D'après la victime, l'un des policiers lui aurait introduit sa matraque dans l'anus lors de son interpellation, sur la voie publique. Mis en cause, les fonctionnaires qui appartiennent à la brigade spécialisée de terrain (BST) nient cette version des faits même s'ils admettent qu'il y a bien eu des coups de bâton télescopique. Leur garde à vue prolongée de 24 heures. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour viol en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Samedi matin, le jeune homme était toujours hospitalisé.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a dit «souhaiter que toute la lumière soit faite sur les accusations d'une extrême gravité portées à l'encontre de ces fonctionnaires». «L'enquête, et notamment l'exploitation des images du dispositif de vidéo protection de la ville, ainsi que celles qui auraient été tournées par plusieurs témoins, permettra à la justice d'établir la vérité des faits», ajoute le ministre. «S'il était avéré que les règles déontologiques, éthiques et de droit n'ont pas été scrupuleusement respectées, des sanctions adaptées seront évidemment prises», conclut-il.
«La Ville d'Aulnay-sous-Bois, sa municipalité ainsi que ses habitants sont choqués», a de son côté réagi le maire LR de la commune, Bruno Beschizza, réclamant «que cette enquête se fasse au plus vite et de manière transparente».
Le Figaro
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