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Un Mauritanien donne une leçon magistrale à une Marocaine sur le Maroc et le Sahara occidental

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  • Un Mauritanien donne une leçon magistrale à une Marocaine sur le Maroc et le Sahara occidental



    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2
    Relevons la mauvaise foi de l'intervenante marocaine (toute jolie qu'elle est). Elle récite comme du papier à musique une litanie officielle inique, omettant que des historiens ne plaident pas à son "constat".

    A sa décharge, elle est contrainte de biaiser la réalité sinon, c'est la prison de Kénitra par emprunt du boulevard Diouri comme Moumen Diouri avait eu le "privilège" à parcourir, en véhicule cellulaire, ce boulevard dédié à son père!

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    • #3
      El Yazghi a également rappelé qu'en 1981, "Hassan II a fait un voyage à Nairobi [pour assister à une conférence de l’OUA, ndlr], et a déclaré que le Maroc est pour un référendum sur le Sahara. Plusieurs partis politiques, parmi lesquels l’USFP, se sont opposés à cette déclaration. Nous avons été emprisonnés à Missour" a déclaré El Yazghi à l’issue de son intervention.

      Source: Tel Quel

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      • #4
        Autonomie versus « régionalisation poussée »
        Face à cette réalité, Mohammed VI adopte un double discours depuis que le Maroc a proposé en 2007 un ambitieux projet de large autonomie au Sahara. D’un côté, un discours destiné à l’usage externe fait la promotion de l’autonomie en précisant que ce projet est jugé sérieux et crédible par les puissances occidentales, américaine, française, et espagnole notamment.

        Pour le Maroc, un tel projet permettrait au peuple sahraoui de s’autogouverner librement tout en préservant un lien étroit avec le royaume. À ceux qui, comme le tribunal européen et les ONG appellent à ce que les richesses du Sahara occidental profitent à la population locale, le roi rétorque : « Chacun sait dans quel état se trouvait le Sahara avant 1975. À ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer la vérité, je livre ces quelques données : depuis la récupération de notre Sahara, pour chaque dirham des recettes de la région, le Maroc investit 7 dirhams dans son Sahara, dans le cadre de la solidarité entre ses régions et entre les enfants de la patrie unie » (discours royal du 6 novembre 2014).

        De l’autre côté, le discours destiné à l’usage interne utilise des concepts ambigus qui entretiennent le flou, voire une certaine incohérence à son contenu. Le leitmotiv de ce discours interne est la « régionalisation poussée », un concept qui ne semble pas en phase avec le projet d’autonomie proposé à la communauté internationale depuis 2007.

        La régionalisation est en effet une décentralisation très avancée qui se conçoit et se déploie dans le cadre d’un État unitaire, alors que l’autonomie est quasiment un « État dans l’État ». Ces incohérences introduisent le flou dans l’argumentaire royal et affaiblissent sa teneur aux yeux des observateurs et des acteurs directement concernés par cette affaire où le juridique est aussi important que le diplomatique.

        L’autre caractéristique du discours interne est qu’il entretient le climat de tension politique en qualifiant de traîtres tant ceux qui critiquent la gestion de l’affaire par le roi et ses proches que ceux qui ne partagent pas la thèse officielle selon laquelle la « marocanité » du Sahara et l’allégeance de sa population au régime monarchique sont une ligne rouge à ne pas franchir. Les termes qui sont utilisés à cet égard par les discours royaux se ressemblent étrangement depuis 2009 :

        « Nous avions déjà exprimé, dans le discours de la Marche verte de 2009, notre refus catégorique de ces agissements et avons alerté que "ou on est patriote ou on est traître" et qu’il n’y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison (…). Car soit on est patriote soit on est traître. Il est vrai que la patrie est clémente et miséricordieuse, et elle le restera, mais une seule fois et pour celui qui se repent et revient à la raison.

        Quant à celui qui persiste à trahir la patrie, toutes les législations nationales et internationales considèrent que l’intelligence avec l’ennemi relève de la haute trahison. Nous savons que l’erreur est humaine, mais la trahison est impardonnable. Et le Maroc ne sera jamais une fabrique pour les ‘"martyrs de la trahison’’. »

        Discours du 6 novembre 2014, analysé par Omar Brouksy in 20 minutes

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