Coupe d’Afrique des Nations
Coupe d'Afrique des Nations Total
Coupe d'Afrique des Nations Total
Publié le 03-02-2017
Modifié le 04-02-2017 à 21:53
La CAN Total 2017 s'est achevée ce samedi 4 février, à Port-Gentil, pour le Burkina Faso et le Ghana. En battant les Black Stars 1-0 grâce à un but d'Alain Traoré, les Etalons terminent le tournoi à la troisième place
CAN 2017, match pour la 3e place : les notes de Burkina Faso - Ghana
Après avoir hérité de l'argent lors de l'édition 2013, le Burkina Faso a décroché la médaille de bronze en s'imposant contre le Ghana lors de la petite finale de la CAN. Les notes de la rencontre.
Les notes du Burkina Faso
Alain Traoré, coup de pied salvateur
Alain Traoré n'a pas été virevoltant, ce samedi soir. Mais, dans un match terne et sans véritable saveur, c'est de lui qu'est venu le salut. D'un coup-franc magistral et surpuissant envoyé dans la lucarne d' Ofoni, le milieu de terrain burkinabé a offert le bronze aux siens. C'est l'essentiel. Et tout ce qu'on retiendra.
Koffi 7
Yago 5
Dayo 5
Koné 5
Coulibaly 6
Kaboré 5
Touré 7
A. Traoré 6
B. Traoré 6
Nakoulma 6
Bancé 4
Les notes du Ghana
Jordan Ayew, entre ambition et imprécisions
Jordan Ayew a certainement été l'un des Ghanéens les plus en vue. L'ancien Marseillais a fait de nombreux efforts, multiplié les appels et enchaîné les courses. Mais, à l'image de son équipe, il a souvent manqué d'efficacité. Parfois, aussi, de réussite. L'attaquant de Swansea, qu'il a rejoint durant le mercato hivernal, s'est montré dangereux sur coups de pied arrêtés (25e, 31e), mais n'a pas su concrétiser les situations qu'il s'est créées.
Ofori 6
Afful 6
Amartey 5
Mensah 4
Yiadom 6
Badu 5
Partey 6
Ofori 5
Tekpetey 7
J. Ayew 6
Tetteh 5
Finale de la CAN 2017
aujourd’hui à 20h au stade de l’Amitié de Libreville
L'Égypte et le Cameroun en quête d'une gloire perdue
aujourd’hui à 20h au stade de l’Amitié de Libreville
L'Égypte et le Cameroun en quête d'une gloire perdue
Publié le 04-02-2017
Modifié le 04-02-2017 à 19:50
L’Egypte pour continuer à écrire l’histoire
L'affiche est aussi prestigieuse qu'inattendue : l'égypte et le Cameroun, deux des nations les plus titrées du football africain mais sevrées de sacre continental depuis respectivement sept et quinze ans, s'affrontent en finale de la Coupe d'Afrique des nations pour retrouver leur gloire perdue, dimanche (19h00 GMT) à Libreville. Avoir parié sur une telle finale avant la compétition a dû rapporter gros. Car les favoris du tournoi étaient plutôt la Côte d'Ivoire, tenante du titre, l'Algérie et son Ballon d'or africain Riyad Mahrez, ou encore le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang, pays hôte. Tous trois ont été sortis dès le 1er tour. Difficile en revanche d'imaginer voir en finale l'Égypte, qui a connu une traversée du désert de sept ans après son incroyable triplé (2006, 2008, 2010) en manquant les trois dernières éditions, et qui se présentait au Gabon avec dans ses rangs 19 joueurs (sur 23) disputant leur première CAN. Et encore moins le Cameroun, composé d'un effectif sans stars, rajeuni en prévision plutôt de la CAN-2019 organisée à domicile - régénération incarnée par le gardien Fabrice Ondoa ou le milieu offensif Christian Bassogog (21 ans), et amputé de plusieurs “cadres” ayant préféré rester dans leur clubs européens. “C'est un rêve pour nous que d'aller en finale!”, s'est d'ailleurs réjoui le sélectionneur du Cameroun Hugo Broos, après la victoire de ses joueurs contre le Ghana (2-0) en demi-finale, jeudi à Franceville. Pourtant, au vu l'histoire des deux sélections, il n'est pas si surprenant de les revoir au plus haut niveau. Avec 7 titres pour l'Égypte, et 4 pour le Cameroun (comme le Ghana, ndlr), les deux équipes possèdent tout simplement le palmarès le plus prestigieux dans la compétition reine du continent africain. Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les “Pharaons”, d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les “Lions indomptables” veulent enfin prendre leur revanche, près d'une décennie après le dernier affrontement. Mais comment faire face au monument Essam El-Hadary, en quête d'une 5e couronne à 44 ans et qui a réussi à garder ses cages inviolées jusqu'en demi-finale ? Qui a éliminé à lui seul le Burkina Faso en demi lors de la séance de tirs au but, alors que son équipe était en ballottage défavorable ? Et comment limiter l'influence de la star de l'AS Rome Mohamed Salah, très en jambes lors de la compétition (2 buts) ? Moins prolifique que son adversaire, l'Égypte de Hector Cuper compte sur sa défense de fer pour écœurer son adversaire et le surprendre par des contres assassins. “Nous avons très bien joué en ne concédant qu'un seul but. Nous savons que nous allons faire face à une équipe coriace. Le Cameroun a de bons joueurs, surtout devant, donc ne devrons être concentrés et attentifs dans ce domaine”, a déclaré le défenseur égyptien Ahmed Elmohamady. “C'est super de finir la compétition en finale mais ce serait encore mieux de la remporter. Nous avons débuté la compétition avec un seul objectif, revenir en Coupe d'Afrique et la gagner de nouveau”, espère-t-il. Mais qui réussira son “come-back” gagnant ? Après sept années de purgatoire en Coupe d’Afrique des nations, l’Egypte pourrait face au Cameroun en finale dimanche 5 février, remporter un huitième titre. Les Pharaons vont compter sur leur gardien emblématique Essam El-Hadary et sur leur numéro 10 Mohamed Salah. L'Egypte qui totalise déjà sept trophées depuis 1957 dans ce tournoi africain de football va-t-elle battre un nouveau record ? Après avoir réalisé un incroyable triplé (2006, 2008, 2010), puis connu une chute brutale, la sélection a fini par sortir la tête de l’eau. Elle est actuellement en tête de son groupe dans les qualifications pour le Mondial 2018 où elle a notamment battu le Ghana (2-0), sorti jeudi soir par le Cameroun. Tous les voyants sont au vert.
Le palmarès le plus prestigieux du football africain
L'absence des Egyptiens aux trois dernières Coupes d'Afrique des nations (2012, 2013 et 2015) a coïncidé avec la période d'instabilité politique qui a suivi la révolution de janvier 2011. Après cet orage violent, la sélection égyptienne, qui compte sur ses deux stars Essam El-Hadary et Mohamed Salah, est désormais sur des rails.
Essam El-Hadary est à 44 ans une légende du foot africain. Dans sa bibliothèque, il a déjà quatre trophées en Coupe d'Afrique des nations. Le portier des « Pharaons », devenu le joueur le plus âgé à disputer une phase finale de la compétition, a montré qu'il avait gardé de beaux restes en gardant ses cages inviolées jusqu'en demi-finale. Ses deux arrêts décisifs lors de la séance de tirs aux buts contre le Burkina Faso, alors que son équipe était en ballottage défavorable, ont marqué les esprits.« Si je dois comparer en terme de mentalité, les Égyptiens me font penser aux Italiens. C'est-à-dire à la fois un ego très fort lié à une histoire, et la capacité à se mettre dans le dur, à jouer pour le collectif, si c'est pour la gagne », explique à l’AFP Patrice Carteron, ancien entraîneur du club égyptien Wadi Degla.Pourtant, il y a trois semaines, l’Egypte se présentait avec 19 joueurs novices dans la compétition sur les 23, tous formés au pays. Ce ratio énorme n’a pas influé sur l’envie d’en découdre et de faire honneur à l’histoire du football égyptien. Si l'Égypte possède le plus prestigieux palmarès du foot africain à la CAN, les performances des clubs comme l’Al Ahly du Caire et Zamalek sont aussi éloquentes, respectivement huit et cinq Ligues des champions d'Afrique.
Mohamed Salah, l'emblème des Pharaons
A 24 ans, Mohamed Salah semble être un des « Pharaons » capable de faire les joueurs emblématiques partis ces dernières années à la retraite comme Mohamed Aboutrika, Ahmed Hassan ou Wael Gomaa.En sélection, il a mis sur orbite l'Egypte en qualifications pour la Coupe du monde 2018, en tête de son groupe E après deux victoires obtenues au Congo (2-1) et contre le Ghana (2-0), avec à chaque fois un but. Le numéro 10 des Pharaons en est déjà à 31 buts en sélection. Comme en Italie, le joueur de l’AS Rome a joué son rôle de dynamiteur des défenses adverses à merveille durant cette CAN.Mohamed Salah s'était fait remarquer à l'automne 2013 en inscrivant deux buts pour Bâle en deux matches face à Chelsea en Ligue des Champions, qui l’avait alors été recruté en janvier 2014. Mais il n'a jamais convaincu Jose Mourinho et a quitté Londres au bout d’une année. « Sa marge de progression est énorme et c’est bénéfique pour l’équipe nationale », admet aujourd'hui l'Argentin Hector Cuper, sélectionneur de l’Egypte.
RFI & Liberte-algerie
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