Trouver une solution rapide à la question du Sahara marocain reste encore "peu probable" malgré le retour du Maroc à l’UA, estime BMI Research. Le cabinet explique que le blocage viendra des pays qui continuent de reconnaître l'entité séparatiste, comme l’Algérie et l’Afrique du Sud. Sur cette question, Rabat peut toutefois réaliser de nouvelles avancées grâce à son influence diplomatique renforcée. BMI Research rappelle notamment que le Maroc a beaucoup investi au Sahara, région qui affiche aujourd’hui le PIB par habitant le plus élevé. En outre, un plan d’investissement de 140 milliards de DH sur dix ans a été élaboré en 2013 par le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce dernier devrait notamment permettre la création de 120.000 emplois. En février 2016, un nouveau programme de développement pour les provinces du Sud avait été lancé par le Roi pour un montant de 30 milliards de DH.
L'Economiste|
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